(07octobre 2009)
Rien n'a encore été signé mardi, ce qui est ressorti de la réunion au
Carlton n'est jusqu'ici qu'une proposition non un accord. Pour obtenir
cette qualité, les propositions devront être signées par les quatre
chef de file, donc par Ravalomanana, Zafy Albert, Ratsiraka et
Rajoelina. La signature se fera ailleurs a indiqué le GIC. Mais à la
lumière de nouveaux élements, on peut s'attendre à des rebondissements
dans le processus de médiation. Rien n'est encore joué.
Si les partisans de Rajoelina jubilent à l'idée de voir leur
"président" à la tête de la transition, les partisans de Ravalomanana
ont été rassurés par "dada". Ravalomanana dans une intervention sur
une chaine privée reste ferme: "Rien n'a encore été signé, et je ne me
laisserai pas faire....c'est un auteur de coup d'Etat et on veut le
place?...si j'étais à cette réunion, j'aurai quitté la salle". En
clair, Ravalomanana s'oppose à la mise en place de Rajoelina à la tête
de la transition. Une position qu'il a manifesté au GIC dans une
lettre lue durant la réunion de mardi. Ravalomanana a appelé les
Malagasy à protéger la dignité du pays. Il a par ailleurs interpellé
la CI sur les principes et valeurs prônés. Un coup d'Etat est condamné
et leurs auteurs ne doivent jamais ètre légitimés.
Au vu de cette intervention, il est plus qu'assurer que Ravalomanana
ne va signer d'accord où le nom de Rajoelina figure comme Président de
transition.
Dans un communiqué en date du 07 octobre, la mouvance Ravalomanana
indique que "La charte de Maputo et par référence à sa propre
jurisprudence instaurée au cours du processus des présentes
négociations qui a initialement pris en compte l'opposition de la
mouvance Rajoelina exige pour l'adoption de toute décision à caractère
consensuel et inclusif l'accord parfait de toutes les parties, or à ce
jour tel n'est pas le cas au vu de notre ferme opposition, pour les
motifs maintes fois réitérés, à l'accession de la personne de monsieur
Rajoelina et de tous auteurs de coup d'Etat à la présidence de la
transition conventionnelle".
Durant les précédentes séances de médiation, même si les trois
mouvances ont été d'accord sur une question, la non adhésion de
Rajoelina n'a pas donné caractère consensuel à la décision. Le
processus de négociation a instaurée la nécessité d'une unanimité pour
l'adoption de toute décision, si une des parties s'oppose à la
décision l'accord n'est pas établi.
La réunion de mardi ne met pas un terme aux débats et la signature
d'un accord par les quatre chef de file est encore à un stade de
supposition.
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