vendredi 29 mai 2009

Madagascar: Marc Ravalomanana lance sa contre-offensive , Rajoelina détourne un boeing

28 mai 2009

Assurer la sécurité humaine

« tous ceux qui ont choisi d’enfreindre les lois seront sanctionnés [...] Les citoyens qui ont été victimes des actes de banditisme et inacceptable de Andry Rajoelina et de ses bandits sont appelés à ne pas gêner le travail des agents de maintien de la paix, ils viennent pour nous aider pour rétablir la légalité. »


Après avoir sévèrement critiqué le rôle trouble joué par la France dans le coup d'Etat à Madagascar, Marc Ravalomanana, Président en exercice actuellement en exil en Afrique du Sud, a annoncé hier à ses compatriotes qu'il comptait revenir très prochainement avec un appui important « d'agents de maintien de la paix » pour rétablir la sécurité à Madagascar.


La France est désormais à découvert sur ce dossier. Les Français de Madagascar ne sont pas visés par les légalistes. Nombre d'entre eux refusent d'ailleurs d'accepter les méthodes dictatoriale de Andry Rajoelina et son équipe. Pour autant, la France officielle est avertie que toute tentative de soutien à la transition aura des répercussions fortement négatives sur les relations entre les deux pays. Madagascar, devant fêter le 49ème anniversaire de son indépendance le 26 juin, ne tient pas à se faire recoloniser.

Détournement d'avion


De son côté Andry Rajoelina, chef de file des putschistes, s'est envolé pour Dakar à bord d'un avion de ligne de la compagnie privée « Air Madagascar », avion qu'il a tranquillement détourné de sa destination (Marseille) pour ses besoins personnels au grand dam des 400 passagers pris en otage.

Dialogue et pseudo-dialogue


Depuis plus de 2 mois, des centaines de milliers de compatriotes manifestent tous les jours pour demander le retour à la sécurité, la légalité et le respect de la Constitution. Après avoir parcouru l'Afrique et obtenu de ses pairs une condamnation ferme du coup d'Etat, Marc Ravalomanana est enfin prêt à répondre à leur appel. Cette annonce a été acclamée par tous les légalistes de Madagascar comme d'ailleurs.


Les tentatives de dialogue entamées sous l'égide de l'UA semblent par ailleurs piétiner. Les légalistes ne veulent pas entendre de dialogue dans la situation actuelle où tous leurs représentants sont en prison ou menacés quotidiennement. Par ailleurs, des mouvances non représentatives sont imposées dans les discussions: outre le putschiste Andry Rajoelina, Albert Zafy, ancien président et tribaliste notoire, mais aussi Didier Ratsiraka, le vieux caïman, déjà au pouvoir plus de 20 ans entre 1975 à 2001 avec les dégâts que l'on sait.


C'est clair, la seule voie pour l'avenir du développement à Madagascar passera par Marc Ravalomanana.

jeudi 28 mai 2009

Ravalomanana intransigeant (28 Mai 2009)

Dans son allocution jeudi, le Président Ravalomanana suggère l’arrivéeprochaine de service de maintien de la paix à Madagascar. « J’appelle les militaires, gendarmes et policiers qui chérissent l’ordre et lasécurité et qui accomplissent leur activité de défendre la vie et lesbiens de la population de baisser les armes quand le moment de le faire viendra.

Ceux qui ne s’exécuteront pas seront sanctionnés. Lescitoyens qui ont été victimes des actes de banditisme et illégitime deAndry Rajoelina et de ses bandits sont appelés à ne pas gêner letravail des agents de maintien de la paix, ils viennent pour nousaider pour rétablir la légalité. Laisser les faire leur travail etaider les si besoin est » a t – il soutenu.

Sur un ton sévère, MarcRavalomanana a promis des sanctions à l’endroit de ceux qui enfreignentt la loi et soutiennent les actes de Rajoelina qu’il qualifie de bandit.Les victimes de ces actes pourront compter sur la justice d’après lui,il a appelé « ces victimes » à identifier les bandits et à porterleurs plaintes devant les autorités quand la légalité sera de retour.

Dans ses allocutions, Marc Ravalomanana se fait de plus en plusintransigeants vis-à-vis de la HAT et de ceux qui la soutienne. Desdiscours très enflammés qui sont applaudies par les manifestantslégalistes qui tiennent quotidiennement une manifestation dansl’enceinte du Magro Ankorondrano.

Les commentaires des manifestants acceptent l’idée de la venue de forces de maintien de la paix pourrevenir à la légalité, et donc le retour de Ravalomanana. Notons qu’Andry Rajoelina a refusé toute idée de retour du Président, endéclarant qu’ils (les HATistes) feront blocs à toute convention ou charte allant dans ce sens.

La HAT vers un monopole des institutions

(28 Mai 2009)

Si les représentants de la mouvance Ravalomanana et la mouvance Ratsiraka ne sont pas réapparus sur la table de rencontre du groupe international de Contact et que la charte proposée par celle – ci n’a pas encore fait l’objet de discussion, la HAT propose sa propre charte.

Une charte qui supporte la transition existante avec quelques modifications dans le gouvernement et du parlement. Et la HAT aura d’après sa charte la majorité dans toutes les institutions.

AndryRajoelina reste Président, Monja Roindefo reste le Premier Ministre,le nombre de ministres sera relevé à 29, les 22 ministres pour la HAT et les 7 restants à se départager entre la mouvance Ravalomanana,Ratsiraka et Zafy Albert.

La chambre basse sera remplacée par un congrès constitué de 128 représentants de la HAT, 30 représentants pour chacune des trois mouvances pré- citées et 7 sièges pour la société civile. Le Sénat est remplacé par les membres de la HAT(autres que le gouvernement), un organe qui sera composé des 44membres actuels avec 10 anciens sénateurs.

La charte proposée par la HAT propose l’annulation de tous les faits et décisions de nature administrative et judiciaire relatifs aux affaires politiques entre 2002 et 2008 et accordera ainsi l’amnistie à l’ancien Président Ratsiraka et ses partisans.

Comme ce délai ne compte pas l’année 2009, les partisans de Ravalomanana emprisonnés au cours de la crise, et Ravalomanana ne bénéficieront pas de cette amnistie si tant est la charte adoptée.

Le brouillard total couvre actuellement la rencontre avec le groupe International de Contact. Le cours des discussions et le fond des discussions restent encore des énigmes pour les citoyens qui suivent la situation actuelle, chacune des parties appelées à la rencontre ayant sa propre version des entrevues.

Discours du Président Marc RAVALOMANANA

28 mai 2009 (Traduction libre)

Très chers compatriotes qui réclament la légalité, le peuple malagasy sera délivré bientôt. Cela signifie que tous ceux qui ont choisi d’enfreindre la loi seront sanctionnés au retour de la légalité et de l’ordre sur le territoire Malagasy.

Les militaires, gendarmes et policiers qui continuent à aider Andry Rajoelina et ses amis bandits dans les délits qu’ils commettent seront aussi jugés quand la communauté internationale décide que le moment est venu pour revenir au pouvoir légal, à l’ordre constitutionnel et la sécurité sur la république de Madagascar.

J’appelle les militaires, gendarmes et policiers qui chérissent l’ordre et la sécurité et qui accomplissent leur activité de défendre la vie et les biens de la population de baisser les armes quand le moment de le faire viendra.

Ceux qui ne s’exécuteront passeront sanctionnés. Les citoyens qui ont été victimes des actes debanditisme et innacceptable de Andry Rajoelina et de ses bandits sontappelés à ne pas gêner le travail des agents de maintien de la paix, ils viennent pour nous aider pour rétablir la légalité.

Laissez les faire leur travail et aidez – les si besoin. J’appelle les citoyens victimes des actes de banditisme et inacceptablecommis par Andry Rajoelina et ses bandits, ne prenez pas la place dela Justice.

Identifiez et recherchez les bandits qui vous ont dépouillé, et quand la légalité sera de retour portez plainte devant les autorités. Ils seront arrêtés et jugés et châtiés par la loi.

Très chers compatriotes qui revendiquent la légalité, encouragez nos amis et nos alliés, nos familles, nos compagnons dans ces épreuves difficiles que traverse actuellement le pays. Tenez bon dans le FIRAISANKINA.

Je reste en relation avec vous pour vous communiquer l’évolution de notre lutte pour notre patrie bien aimée.

Gardez Courage. Gardez la foi. Dieu nous bénisse.

Face à l'imminence de la visite de Rajoelina à Dakar : La communauté malgache interpelle l’Etat du Sénégal

Face à l'imminence de la visite de Rajoelina à Dakar : La communauté malgache interpelle l’Etat du Sénégal

En quête de reconnaissance internationale, Andry Rajoelina pourrait arriver, ce jeudi, au Sénégal. Et c’est pourquoi, l’antenne dakaroise du collectif Gasy Tia Tanindrazana, qui lutte pour le retour de la légalité à Madagascar, interpelle le gouvernement sénégalais sur les conséquences négatives d’une visite dans la résolution de la crise dans la Grande île.

Devant l’imminence d’une visite d’Andry Rajoelina au Sénégal, l’antenne dakaroise du collectif Gasy Tia Tanindrazana, qui regroupe plusieurs associations et individuels de Madagascar, d’Europe et d’autres pays, contre le coup-d’Etat à Madagascar, rappelle à l’Etat sénégalais la condamnation par l’Union africaine de la dévolution du pouvoir intervenue à Madagascar.

Les membres dudit collectif, qui ont rendu visite à notre rédaction, s’insurgent ainsi contre la visite de ce président autoproclamé qui, soutiennent-ils, est ‘en quête de reconnaissance internationale’. En effet, selon ce démembrement de Gasy Tia Tanindrazana, le nouveau pouvoir malgache a soif de reconnaissance.

C’est la raison pour laquelle, Andry Rajoelina, qui n’a toujours pas obtenu la reconnaissance de l’Union africaine, de l’Union européenne et des Etats-Unis, s’est lancé dans une campagne de séduction. Et après avoir dépêché son émissaire Benja Razafimahaleo en France et aux Etats-unis, il s’est rendu en Libye.

Il devrait fouler le sol sénégalais pour poursuivre son opération de charme. Et, vu le rôle que le Sénégal a notamment joué dans la résolution des conflits de la Grande île en 2002 lors de la crise entre Didier Ratsirac et Ravalomana, ces Malgaches estiment que le gouvernement du Sénégal ne devrait pas recevoir un tel contre-exemple.

Et il doit se conformer à la résolution de l’Union africaine du 30 avril dernier qui rejetait le changement anticonstitutionnel intervenu dans ce pays. Ainsi, le collectif Gasy Tia Tanindrazana (Gtt), qui lutte pour le retour de la légalité à Madagascar, doit nécessairement, selon eux, aller de pair avec un retour au pouvoir du président déchu, Marc Ravalomanana, qui était démocratiquement élu en 2006, et a été chassé du pouvoir le 17 mars 2009 par un coup d’Etat. Car, estime le collectif, la proposition de sortie de crise du Groupe de contact est tendancieuse.

En effet, ces partisans de Ravalomana disent émettre une totale réserve concernant la déclaration conjointe de l’Union africaine (Ua), de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc), de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) et de l’Organisation des nations unies (Onu), relative aux négociations multilatérales visant à établir une transition neutre, pacifique et consensuelle à Madagascar.

Et cela à cause du fait que certains fondamentaux dans la résolution de crise n’ont pas été tenus en compte dans ces négociations. En effet, pour eux, le retour du président Ravalomanana au pouvoir et la libération du Premier ministre Manandafy ainsi que d’autres militants légalistes arrêtés par la Haute autorité de la transition, sont des conditions fondamentales pour toute réussite dans les négociations.

En outre, cette branche dakaroise du collectif Gtt révèle que ‘les principes, mentionnés au paragraphe 6 du communiqué de la Réunion consultative sur la situation à Madagascar du 30 avril 2009 à Addis Abeba, ont été escamotés dans la future Charte de la Transition’. Lesquels principes concernent le respect de la Constitution quant à l’intégrité des institutions républicaines et le respect des instruments pertinents de l’Ua et des engagements internationaux de Madagascar quant à l’application de l’article 25 de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, concernant les sanctions en cas de changement anticonstitutionnel de gouvernement.

Par ailleurs, le Gtt condamne vivement les violations des droits de l’homme dans le pays perpétré par Andry Rajoelina. Pour ce collectif, le nouvel homme fort du pays ne fait que dans l’intimidation depuis qu’il s’est autoproclamé président. ‘Il ne fait que menacer les gens depuis qu’il a pris de force le pouvoir des mains de l’armée entre lesquelles le président Ravalomana l’avait laissé et il a emprisonné le Premier ministre nommé par ce dernier’, s’indignent les membres du collectif.

Seyni DIOP

Kabarin'ny filoha Marc Ravalomanana

28/Mai/2008 - RADIO FAHAZAVANA

Ry vahoaka malagasy tia tanindrazana, izay mijoro sy mitaky ny ara-dalàna.
Kely sisa dia ho olona afaka indray ny vahoaka Malagasy.

Midika izany fa ireo izay nisafidy nandika lalàna tamin’ny endrika maro dia ho faizina arak’izany rehefa tafaverina ny ara-dalàna sy ny filaminana eto amin’ny tany sy ny fanjakana Malagasy.

Hotsaraina ihany koa ireo miaramila sy zandary ary polisy izay mbola manampy sy manohana an’i Andry Rajoelina sy ireo jiolahy namany amin’ny fandikan-dalàna rehetra ataony raha vao manapa-kevitra ny fianakaviam-be iraisam-pirenena fa tonga ny fotoana hamerenana ny fitondrana ara-dalàna sy ny filaminana ary ny fandriam-pahalemana eto amin’ny tanin’ny Repoblikan’i Madagasikara.

Miantso ireo miaramila, zandary ary polisy rehetra tia filaminana sy fandriampahalemana aho, ary manao ny asany amin’ny fiarovana ny aina sy ny fananan’ny vahoaka hametra-piadiana avy hatrany rehefa tonga ny fotoana asaina hanaovany an’izany.

Iharan’ny sazy faran’izay henjana izay tsy manaiky hanao izany. Ireo olom-pirenena tsotra izay niharan’ny asan-jiolahy sy ny tsy rariny nataon’I Andry rajoelina sy ireo jiolahy namany dia iangaviana tsy hanelingelina ny asan’ireo mpampandry tany. Hanampy antsika izy ireo hamerina ny ara-dalàna.

Koa avelao hanao ny asany ary omeo tanana raha misy ilany izany. Miantso ireo olom-pirenenan tsotra aho izay niharan’ny asan-jiolahy sy ny tsy rariny nataon’i Andry Rajoelina sy ireo jiolahy namany, aoka tsy hisolo ny asan’ny fitsarana, fantaro tsara ary tadiavo ireo olon-dratsy nanao asan-jiolahy taminareo.

Rehefa tafaverina ny ara-dalàna dia manaova fitoriana any amin’ny manam-pahefana. Hosamborina izy ireo ary ho tsaraina sy ho faizina araka ny lalàna.

Ry vahoaka Malagasy tia tanindrazana, mijoro mitaky ny ara-dalàna, ampaherezo ny tapaka sy namana, ny fianakaviana, ireo mpiara-mitolona, amin’izao fitsapana mamaivay diavin’ny firenentsika izao. Sahia mijoro hatrany ao anatin’ny firaisankina.

Hifandray aminareo tsy tapaka aho hilazako aminareo ny fandroson’ny tolona ataontsika ho an’ity tanindrazana malalantsika ity.

Mahereza, manàna finoana.

Homba antsika mandrakariva Andriamanitra.

Charte de la transition en défaveur de la mouvance Ravalomanana

La clé des répartitions des postes dans les institutions prévues par le projet de charte de la transition: En clair, la mouvance Ravalomanana perd du terrain dans l’exécutif. La Mouvance Zafy s’en tire avec les honneurs en raison de sa neutralité.
La présidence de la Haute Autorité de la Transition est acquise pour Andry Rajoelina, oublié donc l’autoproclamation et le coup de force qui s’en est suivi. Le TGV désigne le premier ministre, ainsi, il peut garder Monja Roindefo à la tête du gouvernement de la transition. Celui-ci doit composer avec trois vice-premiers ministres issus des trois mouvances.
Le remaniement sera en profondeur puisque seuls six ministrex seront du quotta du TGV si le projet de charte est adopté tel quel. La mouvance Zafy Albert sera fortement récompensée puisqu’elle se voit attribuer la vice-Primature en charge de l’Economie, des Finances et du Budget et surtout les deux ministères de souveraineté, en l’occurrence, la Défense et l’Intérieur. Ce qui est logique puisque le professeur est le moins impliqué dans cette crise.
La mouvance Didier Ratsiraka est pas mal lotie, héritant de la vice-Primature en charge du développement économique. Elle bénéficie surtout du très convoité ministère de la Justice. La mouvance Marc Ravalomanana est sur le papier le moins privilégié dans ce projet de gouvernement. Aucun ministère de souveraineté et une vice-primature en charge des programmes sociaux.
La HAT ne pourra pas continuer à mener sa campagne pour la reconnaissance internationale si la mouvance Andry Rajoelina n’obtient pas le ministère des affaires étrangères. La perte reste énorme pour les TGV qui se verraient déjà échapper de leur main les autres ministères de souveraineté.
Le partage des portefeuilles est simple : six ministères pour chaque mouvance. Plus le premier ministre et les trois vice-premiers ministres, cela fait au total un gouvernement de 28 membres. Le consensus ne sera pas aussi bénéfique pour les uns que les autres. Les pro-HAT ont prôné le maintient des actuels membres du gouvernement Roindefo et de rajouter de nouveaux issus d’autres mouvances en scindant un ministère en deux ou trois. Ils devront se contenter du fait que le président élu Ravalomanana n’est pas rétabli à la tête de l’Etat durant la transition, si le projet de charte est adopté et signé.

84 députés avec les légalistes

27 Mai 2009

Quatre députés qui avaient rejoint Jacques Sylla pour soutenir la HATsont apparus au cours du mouvement des légalistes de mercredi. D’aprèsles explications données, ils sont venus se repentir.

D’abord huer par les manifestants, les députés ont été autorisés à s’expliquer. Lesdéputés de Mahanoro, Besalampy, Vatomandry et Tamatave II, ont déclaré à la foule qu’ils avaient été utilisés par Jacques Sylla et rejetés par leur électeurs parce qu’ils ont osé se retourner pour prendre parti pour la HAT.

Le président du groupe parlementaire TIM à l’assemblée nationale Zafilahy a annoncé que 84 députés sont actuellement avec les légalistes, soit la majorité des parlementaires de la chambre bassequi compte 127 députés. Le député Zafilahy poursuit que lesparlementaires légalistes ne repoussent pas ceux qui se repentent et reviennent vers eux.

La grande question : le retour de Ravalomanana

27 Mai 2009

Mercredi, le député Yves Aimé Randrianarison a répété et insisté devant les manifestants partisans de la légalité réunis au MagroAnkorondrano que les conditions préalables pour la poursuite de la discussion consensuelle dirigée par le groupe International de Contactsont inchangés.

Ils exigent toujours le retour du PrésidentRavalomanana et la libération des légalistes emprisonnés. Uneexplication qu’il devait donner face à aux interrogations des légalistes sur le « pourquoi les légalistes continuent encore àassister aux rencontres organisées par le GIC ».

C’est pour insister sur ces conditions a déclaré le député Mémé qui veut faire taire les rumeurs qui courent sur la découverte d’un consensus entre les quatre délégations qui participent aux rencontres. D’après les informations des derniers jours en effet, un accord aurait été trouvé et consignédans la charte que propose le GIC.

Cet accord porterait notamment surle partage des sièges au niveau d’un gouvernement de transition quiserait dirigé par la HAT actuelle. Le député Mémé a déclaré qu’ils n’ont pas encore abordé la question desiège ou quoi que ce soit d’autre que les préalables qu’ils posent quiest le retour de Ravalomanana. Un retour auquel Andry Rajoelina répond niet.

Selon ce dernier, il n’est nullement question que le Président revienne. Pour lui il n’y aque la HAT. Les rencontres prévues mercredi n’ont pas pu se tenir, les représentants de la mouvance Ravalomanana et de la mouvance Ratsiraka n’étaient pas venus. Les rencontres vont reprendre jeudi, pourOuedragao « il n’y a pas de catastrophe dans la demeure »

La HAT repousse la GIC

27 Mai 2009

La HAT semble se détacher de la conciliation initiée par la communautéinternationale à travers le groupe International de Contact. Si lesreprésentants du groupe international ont déclaré qu’une charte a étéproposée à toutes les parties qui prennent part à la discussion et queles parties sont en train de réfléchir là-dessus, les représentants dela HAT sont venus avec une charte propre à eux mercredi.

Une charte que la HAT compte imposer si l’on se réfère à la déclaration de RolandRatsiraka, un de ses représentants. Selon ce dernier, la HAT rejette la charte proposée par le groupe international de Contact et propose la sienne qui a été signée par tous les membres de la HAT et quiserait accepté par tout le monde.

Un « tout le monde » qui est encore en question actuellement parce qu’aux dernières nouvelles aucune des parties n’a encore eu connaissance du contenu de cette charte. Par ailleurs, le membre de la HAT Alain Ramaroson s’en est pris aux représentants du GIC et a déclaré qu’ils ne veulent pas l’intervention de ces personnes dans les affaires malagasy.

Il leur a « demandé » de retourner en Afrique pour régler les affaires Africaines. Si la sortie de crise est encore en suspend, de son côté, la HATs’avance de plus en plus vers la préparation des élections présidentielles.

Les bases TGV, le parti de Andry Rajoelina, se constituent au niveau des régions

mercredi 27 mai 2009

Madagascar: Trois mois plus tard, la lumière sur la tuerie du 7 février 2009



27 mai 2009
Lorsque, le 7 février, les manifestants se sont engouffrés dans le cul de sac qui devaient les mener vers la « zone rouge » gardée devant le palais présidentiel, on s'attendait au pire. Et le pire est arrivé.

Tout Madagascar et jusqu'à la communauté internationale s'est alarmée de voir un tel massacre de manifestants pacifiques.
Andry Rajoelina et les médias à la solde du putschite ont aussitôt conclu à la responsabilité du Président de la République. Lequel était en déplacement à Mahajanga. Le Président lui-même a été profondément choqué par cette tuerie comme il le déclara le lendemain en promettant de mettre sur pied une commission d'enquête indépendante pour faire la lumière sur ce massacre.
Mais il n'a pas encore pu le faire et ce sont les révélations faites hier à la radio malgache par l'un des responsables de la garde présidentielle qui apportent aujourd'hui la lumière sur cette tuerie.
Ce que beaucoup avait soupçonné semble en effet se révéler réel: le massacre a été prémédité , calculé et réalisé par des mercenaires dans le but de « casser » la popularité du Président Ravalomanana.
Pour prouver ces dires, le témoin avance des éléments techniques:
Au début, la garde présidentielle (GP) remarque des tirs croisés devant le palais. Les militaires opérationnels mixtes en dehors du palais se replient tous vers le palais présidentiel (ceci est corroboré par les vidéos). Une preuve, selon le responsable de la garde présidentielle, que les tirs ne venaient pas de leurs positions (dans l'enceinte du palais présidentiel).

Mais surtout, l'inventaire effectué auprès des gardes APRES LE MASSACRE montre que seules 18 balles ont été tirées par les GP. Difficile dès lors d'endosser la responsabilité de 175 blessés et 37 morts.

De plus les gardes ont exécutés uniquement des tirs de rebondissement à terre.

D'autres éléments connus de tous corroborent déjà cette thèse: il y avait des morts derrière les murs, côté de l'Office National de l'Environnement, du côté de Colbert, derrière la banque BOA, et le Shoprite situés sur une rue transversale.
La garde n'avait pas de possibilité d'atteindre ces gens. Le témoin cite également l'exemple du journaliste de la RTA tombé en avant (en direction du palais) Il aurait donc été abattu par derrière et c'était avec le premier coup d'éclat.

Aura-t-on un jour la preuve formelle permettant de juger les vrais coupables? En attendant, le mobile des uns est évident alors que le Président n'avait aucun intérêt à de telles violences. Sa manière de gérer la crise jusqu'ici le montre amplement.

Cette tuerie rappelle la tentative de coup d'état au Vénézuela en 2002, où des mercenaires avaient tirés depuis les toits sur les manifestants pour faire accuser la garde du président Chavez. Les films vidéos avaient été ensuite trafiqués pour inculper ce dernier.

mardi 26 mai 2009

Fidirana mivantana nataon'ny Filoha Marc RAVALOMANANA

Fidirana mivantana nataon'ny Filoha Marc RAVALOMANANA
tamin'ny antsoan - tariby teo amin'ny MagroManahoana daholo ianareo

Miarahaba anareo vahoaka tonga marobe eto amin’ny toerana ity aho,manahoana daholo ianareo eMahatsiaro ary maka sary an – tsaina ny fitiavana ao anatinareo ao syny fanirianareo rehetra dia ny hihaonatsika tsy ho ela ary minoa ahyianareo fa tsy maintsy ho tanterahintsika izany.Mahatoky aho, mahatoky aho fa mahalala ny tokony ataony ny vahoakamalagasy ary dia saro – piaro amin’ny fitiavan – tanindrazana ka engaanie izao hetsika ataontsika rehetra izao, izao fikarohana nyvahaolana izao mba ho tanteraka hatramin’ny farany. Ary tsy matahotraisika fa momba antsika andriamanitra.

Ny zavatra anankiray tiako ho marihina sy ampahafantarina anareo diaizao, tsy hamelan – tsika mihintsy raha tsy miverina amin’ny laoninyny filaminana ary ny lalŕm – panorenana tsy maintsy hajaina toy nyanak’andriamaso ary indrindra indrindra ny tany tan – dalŕna.Mampalahelo dia mampalahelo ny mahita ny fahorian’ny vahoaka malagasyankehitriny, miafina, mandositra tsy mba manana izany zo maha olonaazy izany.

Tena mangirifiry ny tena ankehitriny, ka hoy aho ry vahoakamalagasy, samia manao arak’izay azo atao hiarovantsika ny famerenanany ara – dalana.ny zavatra tiako ampitaina farany dia aoka mba samyhitovy ny fomba fijery ary hiara hientana isika handresy an’izaofihetsika sy fandrobana ataon’ny sasany izao, fandrobam – pahefana,ary indrindra indrindra ny fitadiavan’ny sasany hanazanahana indray nyfirenentsika, tsy manaiky an’izany isika malagasy, tsy hanaikyan’izany isika.

Ny hafatra tiako hapetraka aminareo ary dia samia, samia hoy aho aminareo manana an’ilay faharetana sy ilay finiavana hanao zavatra satria izay ihany no ahafahantsika manatanteraka nohon’ny finoanahananatsika ary indrindra indrindra ny fijoroantsika amin’izany hoefitiavana, entanim - pitiavana izany dia mahavita zavatra.Izao hetsika ataonareo izao dia hitan’ny firenen -drehetra ary miara –miasa amintsika ny firenena izay efa manohana, ny firenena afrikana,ny firenena eropeana, ny amerikana ny asiatika manohana antsika avokoa, koa mahatokisa fa tsy maintsy hanampy antsika izy ireo.

Holazaiko aminareo atsy ho atsy ny vokatr’izany fiaraha – miasa izanyka dia manantena isika, mino isika fa homba antsika andriamanitra.

Mandrapihaona indray ary ry vahoaka malagasy

Hafatry ny Filoha Marc Ravalomanana hoan'ny vahoaka malagasy

26 MEY 2009


Ry vahoaka malagasy tia tanindrazana, izay maro an’isa, ary mitolona tsy mitsahatra, tsy manaiky lembenana, miarahaba anareo aho.

ankehitriny i madagasikara dia entin’antokon-jiolahy manana tetika maizina miafina, tarihan’i Andry Rajoelina ary tohanan’ny frantsay.

Ny tanjon’izy ireo dia ny hanjanaka indray an’i Madagasikara, ary ny hanandevo ny Vahoaka malagasy. Ny tetika fitaka vaovao hitan’ny frantsay ialana amin’io savorovoro naterany io, dia ny fampiharana ny fifanarahana vaovao nataony tamin’i Andry Rajoelina sy ireo jiolahy manohana azy. Ny zavatra kendren’izy ireo dia ny hisian’ny adim-poko eto Madagasikara.

Ny mpitondra an’i madagasikara ankehitriny dia saribakolin’ny frantsay. Miara-miasa akaiky amin’ny frantsay izy ireo, ka ampiasainy ny fomba rehetra - tafiditra ao anatin’izany ny fanenjehana, ny famonoana, ny fanagadrana, ary ny fampihorohorona ny vahoaka malagasy, izay hita fa tena mahery fo ; tsy manaiky lembenana, fa mijoro amin’ny fitakiana ny ara-dalàna sy famerenana ny lalampanorenana.

Hahafahan’izy ireo mifikitra eo amin’ny fitondrana izay tarihiny io, dia mampiasa hery izy. Mihevitra izy ireo fa izany fahefana izany no manome zo azy handika lalàna. Tsy izany velively anefa ny safidin’ny Vahoaka malagasy.

Tsy tian’ny frantsay handroso mihintsy i madagasikara. Izy ihany no tiany hahazo tombontsoa. Avelany hanapotika ny fotodrafitrasa ireo olona baikony sy karamainy ireo mba tsy hampandrosoana an’I madagasikara sy hampivaotra ny farim-piainan’ny Vahoaka malagasy.

Ireo andian-jiolahy tarihan’I rajoelina dia tsy manam-pikasana hafa, afa tsy ny hanapotika ny fandrosoan’ny toe-karena Malagasy. Amin’izay dia mahantra sy mijaly ny Vahoaka Malagasy.

Hahatongavany amin’izany dia notafihany ireo fananam-panjakana sy fananan’olon-tsotra. Ao koa ny fangalany vola tao amin’ny Banky Foibe sy ireo fikambanana, toy ny “Assurances”, izay fananan’ny firenena Malagasy.

Amin’izao fotoana izao dia miezaka i Andry Rajoelina, ampian’ny frantsay, handresy lahatra ny firenena miteny frantsay rehetra. Ny tanjon’izy ireo dia hahazony ny fankatoavana sy ny fanohanan’ny fianakaviambe iraisam-pirenena, amin’ny fandikan-dalàna sy ny fampiasana herisetra rehetra izay ataony.

Ry vahoaka malagasy tia tanindrazana, mijoro, mitaky ny ara-dalàna,

Hanao izay tratry ny heriko aho aho, ary hampiasa fahaizako sy ny fahefako, handrodanana haingana io fanjakan’ny baro tarihin’I Andry Rajoelina io, ary hamerina ny ara-dalàna sy ny hisian’ny fanarahana ny Lalampanorenana eto amin’ny tany sy ny Fanjakana.

Hahatongavana amin’izany dia nitety firenena maro aho. Nanaiky daholo ireo firenena ireo, izay hanampy antsika. Ho hambarako aminareo atsy ho atsy ny mikasika izany.

Koa ambarao amin’ny Malagasy rehetra mpiray tanindrazana izao resaka lazaiko aminareo izao. Ary mahereza fa mahatsiaro anareo mandrakariva am-bavaka aho.

Aza matahotra fa homba antsika mandrakariva Andriamanitra!

Coup d’Etat: Ravalomanana Marc dénonce « les Français »

26-05-2009
Écrit par rc

Tôt ce matin de mardi, le président Marc Ravalomanana s’est adressé aux Malgaches. Avec le ton qu’on lui connaît, il a cette fois- ci dénoncé directement et sans fioritures « les Français » comme étant à l’origine du coup d’Etat dont il a été victime cette année.

Enfonçant le clou, il a aussi révélé que « les Français font du lobbying actuellement auprès des pays francophones du monde pour que ceux- ci reconnaissent le régime putschiste de Andry Rajoelina. » Le chef de l’Etat, aujourd’hui contraint à l’exil en Afrique du Sud, dévoile la face cachée de cette situation en des termes sans équivoques : « les Français ne veulent pas le développement de notre pays, ils veulent toujours nous coloniser, ils veulent accaparer notre indépendance, notre richesse, c’est pourquoi, ils ont aidé ces voyous et ces putschistes à prendre le pouvoir. »

Accusation
C’est la première fois que Marc Ravalomanana rompt ainsi la réserve sur ce sujet épineux même si depuis le début, tout le monde sait que la France n’est pas étrangère à la crise et puis finalement au coup d’Etat dans la grande île. Mais la révélation la semaine dernière de l’implication au plus haut niveau de l’Etat français dans le voyage de Tgv en Libye, par le bi- mensuel la Lettre de l’océan Indien a fait éclater le verrou de la bienséance diplomatique d’usage. Ces informations n’ont jamais été démenties et puis « après recoupement auprès du leader libyen, elles se sont avérées exactes », disent les proches du président de la République. Du coup, la crise va monter un nouveau palier puisque les masques sont tombés. Comment la France officielle va-t-elle réagir après cette accusation grave de Marc RAvalomanana ?

Comment vont réagir les Malgaches puisque c’est aussi la première fois qu’un chef d’Etat accuse du doigt la France pour être le fauteur de trouble dans le pays ? Marc Ravalomanana promet de grandes révélations à ses partisans ce mardi à Ankorondrano.

lundi 25 mai 2009

Communiqué de TIM-Europe:MADAGASCAR: La clé de la crise est entre les mains du président élu Ravalomanana

25 mai 2009

Le message des manifestants ne peut plus être ignoré par la communauté internationale. « Any amin'i Dada ny la clé » ou encore « la clé de la crise est entre les mains du président élu Ravalomanana » a été clamé haut et fort par des centaines de milliers de manifestants qui se sont réunis encore tout le week end, notamment à Antananarivo et Antsirabe.

Fatigué des pseudo-dialogues, trop souvent morts-nés, organisés à la hâte par les émissaires de l'ONU et de l'UA, la population appelle le retour du président élu Ravalomanana, une condition sinéquanone pour le dénouement de cette crise.

Par ailleurs, la communauté internationale ne peut pas laisser impunément Rajoelina et consorts montrer leurs mépris des droits fondamentaux. Les violations se multiplient. Samedi dernier, les mutins et milices de Rajoelina ont encore tiré sur les manifestants d'Antsirabe faisant une vingtaine de blessés graves dont une personne de 70 ans qui est toujours dans le coma.

Depuis plus de 2 mois, la population manifeste quotidiennement par centaine de milliers dans toute l'île contre un régime de terreur instauré par la violence. Si la plupart des pays a fermement condamné le coup d'Etat, ce n'est pas suffisant!

Les « négociations » sous l'égide des médiateurs internationaux résultent ENCORE sur une proposition INACCEPTABLE qui vise à entériner l'institution de la transition et IGNORE toujours totalement les préalables demandés depuis le 17 mars, à savoir:


la libération des otages sans condition,
la sécurisation des personnes, biens et personnalités,
le retour du Président Marc Ravalomanana: lui seul est à même de représenter les « légalistes » pour mener les négociations.


Pour être reconnus et valables, les médiateurs nommés doivent démontrer leur neutralité en écoutant les requêtes des « légalistes » et non seulement celles exprimée par la violence des armes et les influences impérialistes !


Rappelons que la position très partisane de M.Dramé, émissaire de l'ONU a déjà scandalisé plus d'une fois les parties prenantes à ces dialogues. La rencontre qu'il a organisé le 17 mars avait fini en prise d'otages et tortures de plusieurs personnalités dont le pasteur Rasendrahasina et à l'intimidation de l'Ambassadeur des Etats Unis.


De son côté, l’Union Européenne a donné 150 jours de sursis "pour réaliser un programme de sortie de crise" à la suite des quels l’Union se prononcera sur d'éventuelles sanctions. La suspension de l’aide pourra intervenir au cas où les résultats ne satisfont pas l’Union. Le représentant souhaite la participation de tous les acteurs, dont Marc Ravalomanana.


La position de l'UE est claire. Le TIM Europe se félicite qu'elle reconnaisse la nature illégale de l'autorité en place. Par contre, nous refusons d'accepter de donner 150 jours de sursis à un régime instauré dans la violence et perpétuant jour après jour des actes de terrorisme.


Nous demandons à l'UE de suspendre dès maintenant le financement de tous les projets. Les Malgaches ne reconnaitront en aucun cas tout accord ou encaissement reçu par les « autorités de transition ». Rappelons que les Etats Unis ont déjà pris une décision similaire la semaine dernière. La population Malgache attend de l'UE une position similaire et une décision qui rejettent catégoriquement le terrorisme déployé par Rajoelina et consorts.

vendredi 22 mai 2009

MADAGASCAR: Le journaliste de Radio Mada relâché après deux semaines de détention

Reporters Sans Frontières (http://www.rsf.org)
Actualisation
22 mai 2009
MADAGASCAR
Le journaliste de Radio Mada relâché après deux semaines de détention
Reporters sans frontières salue la libération d'Evariste Ramanantsoavina, relâché le 20 mai 2009 aux alentours de 17 heures. Celui-ci était détenu depuis le 7 mai 2009.

"Nous somme soulagés de savoir Evariste Ramanantsoavina enfin libre. Il est déplorable cependant que celui-ci ait passé quinze jours sous les verrous alors que les autorités ne détenaient aucune preuve sérieuse de sa culpabilité," a déclaré l'organisation.
Relaxé au bénéfice du doute assorti d'une amende de 1 millions d'Aiary, soit 371 euros, le journaliste de Radio Mada a retrouvé sa liberté suite au verdict du tribunal d'Antananarivo, émis le 20 mai 2009 entre 12 heures et 14 heures. De nombreux journalistes étaient présents lors du verdict malgré l'absence du principal intéressé resté en détention.

Sous mandat de dépôt depuis le 7 mai 2009, le journaliste était détenu à la prison de Antanimora située dans la capitale. Evariste Ramanantsoavina était accusé de six chefs d'inculpation dont "incitation à la révolte contre les institutions de la République".

Le 5 mai, à 5 heures du matin, un groupe de militaires cagoulés s’était rendu au domicile d’Evariste Ramanantsoavina pour l’interpeller. Il avait été demandé au journaliste de révéler la localisation du siège de Radio Mada. Après que le journaliste s’était exécuté sous la contrainte, les militaires s’étaient rendus sur les lieux pour confisquer les équipements et démonter l’émetteur.

Depuis le changement de gouvernement à Madagascar, Radio Mada, proche de l’ex-président en exil, Marc Ravalomanana, diffusait clandestinement depuis un lieu tenu secret.

Plus d'informations sur le cas d’Evariste Ramanantsoavina http://www.rsf.org/article.php3?id_article=31236
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MADAGASCAR
Radio Mada reporter freed after two weeks in detention
Reporters Without Borders welcome’s Radio Mada reporter Evariste Ramanantsoavina’s release on 20 May. He had been held since 5 May, when soldiers arrested him in order to force him to reveal the location from which the station was broadcasting in defiance of a closure order.

“We are relieved to learn that Ramanantsoavina is free at last,” Reporters Without Borders said. “It is nonetheless deplorable that he spent two weeks in detention although the authorities had no substantive evidence that he had committed any crime.”

An Antananarivo court ordered his release at a midday hearing on 20 May after acquitting him on five charges, including “inciting revolt,” and fining him 371 euros on a sixth charge of disseminating false information. Many journalists were in the courtroom for the hearing, but Ramanantsoavina remained in prison and was finally released at about 5 pm.

Arrested at his home by masked soldiers at 5 am on 5 May, he had been charged on 7 May and incarcerated in the capital’s Antanimora prison.

Radio Mada supports the exiled former president, Marc Ravalomanana. After Ramanantsoavina had been forced to reveal the secret location from which it had been broadcasting since the change of government, soldiers then went to the location, dismantled the transmitter and seized equipment.

More information about Ramanantsoavina’s arrest:
http://www.rsf.org/article.php3?id_article=31238

La Millennium Challenge Corporation (MCC) arrête son programme à Madagascar

Le Conseil d’Administration de la MCC autorise l’arrêt du programme avec Madagascar
May 19, 2009

Le Conseil d’Administration de la MCC autorise l’arrêt du programme avec MadagascarLe PDG exprime sa déception face au récent changement de gouvernement et ses préoccupations pour les démunis à MadagascarWashington, D.C. – Monsieur Rodney Bent, Président Directeur Général par Intérim de la Millennium Challenge Corporation (MCC) a annoncé aujourd’hui que le Conseil d’Administration de la MCC, présidé par le Secrétaire d’Etat Hillary Rodham Clinton, a voté en faveur de l’autorisation de l’arrêt de l’accord, ou compact, coûtant 110 millions de dollars, conclu entre la MCC et Madagascar, prévu s’étendre sur cinq ans et visant à réduire la pauvreté.

Le programme a été suspendu depuis le changement non-démocratique de gouvernement survenu au pays au début de l’année. En annonçant la décision du Conseil d’Administration, M. Bent a notamment déclaré que:La MCC regrette profondément de devoir mettre officiellement fin à toutes ses opérations à Madagascar suite au changement de gouvernement de manière non-démocratique. Cette décision n’a pas été facile, vu que le Conseil d’Administration de la MCC ainsi que son staff ont été extrêmement fiers de l’amélioration palpable que le programme de la MCC a apportée dans la vie des démunis à Madagascar.

Nous sommes toujours préoccupés par l’avenir du peuple Malagasy. Comme le programme du MCA a été conçu pour aider les pays en voie de développement qui montrent les engagements les plus solides envers les principes fondamentaux de la promotion des droits politiques, l’investissement social et la promotion d’un marché libre, le Conseil d’Administration a considéré que les événements survenus récemment à Madagascar ont fondamentalement sapé l’éligibilité initiale du pays pour ledit programme.Afin de faciliter la clôture de ses programmes de manière responsable et en toute sécurité, MCA-Madagascar continuera à fonctionner aussi longtemps que nécessaire pour s’assurer que l’arrêt du compact survient de manière ordonné et n’engendrant aucun risque ni pour la santé et la sûreté publiques ni pour l’environnement.

La MCC prend des mesures pour s’assurer que les acquis du programme, financés par l’argent des contribuables Américains, soient recensés comme il le faut dans le cadre de ce processus. La MCC est une agence du Gouvernement américain, conçue pour travailler avec les pays qui s’engagent envers la bonne gouvernance, l’état de droit el les principes démocratiques. Madagascar a été le tout premier pays à signer un compact avec la MCC, portant sur la réduction de la pauvreté et le développement économique.

Depuis quatre ans, la MCC a travaillé en collaboration avec Madagascar pour favoriser la sécurité foncière et l’investissement agricole et dans les autres entreprises rurales, et moderniser le secteur financier du pays dans un effort visant à améliorer la vie de centaines de milliers de démunis à Madagascar.

Parmi les résultats spécifiques des programmes de MCA-Madagascar, on peut citer: la restauration de 149.000 documents de titres fonciers en état de dégradation auprès de divers bureaux régionaux, la construction de 29 bureaux pour délivrer des titres fonciers, le renforcement du système national de paiement interbancaire au niveau de la Banque Centrale, l’amélioration de l’accès du public aux produits d’épargne, la mise en place d’un réseau regroupant plus de 350 dirigeants d’agriculteurs, et la formation et l’assistance techniques fournies à quelques 34.450 agriculteurs et 290 petites entreprises, associations et coopératives agricoles.

Evariste toujours plus que determiné

Apres son bref séjour carcéral, Evariste Ramanantsoavina faute de pouvoir encore parler à la Radio Mada dont les matériels ont été saisis, s’est rendu ce jour au Magro à Ankorondrano. En prenant la parole, il a mentionné sa détermination a poursuivre la lutte. N’ayez pas peur de dire la vérité, a-t-il lancé a l’endroit des confrères. La verite peut toujours etre dit meme implicitement. La verite ne meurt jamais a-t-il annonce.

En parlant de sa détention, il a confié que tout s’est bien passé. Les enquêteurs ont été courtois. Il a tenu a remercier tous ceux qui se sont mobilises pour sa libération. Je remercie tout particulierement ceux qui m’ont envoyé la-bas. J’ai vécu le quotidien du milieu carcéral. Evariste Ramanantsoavina a passe ses journées de détention en compagnie des Parlementaires, des gardes du HCC, bref les detenus politiques. Nous avons passe notre temps a chanter. Ils se portent bien (les détenus politiques) et m’ont prie de vous dire de continuer la lutte.

Las de subir des pressions, les journalistes ont manifeste le 15 mai dernier Evariste toujours plus que determiné Apres son bref séjour carcéral, Evariste Ramanantsoavina faute de pouvoir encore parler à la Radio Mada dont les matériels ont été saisis, s’est rendu ce jour au Magro à Ankorondrano. En prenant la parole, il a mentionné sa détermination a poursuivre la lutte. N’ayez pas peur de dire la vérité, a-t-il lancé a l’endroit des confrères. La verite peut toujours etre dit meme implicitement. La verite ne meurt jamais a-t-il annonce. En parlant de sa détention, il a confié que tout s’est bien passé. Les enquêteurs ont été courtois. Il a tenu a remercier tous ceux qui se sont mobilises pour sa libération. Je remercie tout particulierement ceux qui m’ont envoyé la-bas. J’ai vécu le quotidien du milieu carcéral.

Evariste Ramanantsoavina a passe ses journées de détention en compagnie des Parlementaires, des gardes du HCC, bref les detenus politiques. Nous avons passe notre temps a chanter. Ils se portent bien (les détenus politiques) et m’ont prie de vous dire de continuer la lutte.

mercredi 20 mai 2009

Tenin'ny filoha MARC RAVALOMANANA

http://www.youtube.com/watch?v=fGtAxEdpJdc
VIDEO MARC RAVALOMANANAFILOHAN'NY REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
JOHANNESBURG
19 MEY 2009

Ry Malagasy Mpiray Tanindrazana,Misaotra ny Vahoaka Malagasy aho noho ny fanohanany ny ara-dalàna.Miombom-bavaka aminareo aho isan'andro.Aty aminareo faona ny saina amam-panahiko, na eo aza ny elanela-tany, arytsy ela dia hihaona indray isika.Tsy azo ekena na oviana na oviana eto amin'ity Firenentsika ity nyfandrombaham-pahefana. Tsy aradalana izany. Tsy azo ekena nyfampiasan-kery, fampihorohoroana, fanangejana sy famoretana ny Vahoaka,hiarovana ny tombontsoan'olom-bitsy.

Fanaovana tsinotsinona ny zo, nyhasina, ary ny safidim-bahoaka izany.Tsy maintsy hajaina ny safidim-bahoaka natao tamin'ny fomba demokratikaaraky ny Lalampanorenana.Takiantsika ny fahafahana.Takiantsika ny famotsorana tsy misy hatakandro ny Praiminisitra ManandafyRakotonirina, sy ireo Loholona sy Solombavambahoaka ary ireo miaramilanosamborina sy nogadraina.

Indrindra indrindra ireo vehivavy sahy nijoroniaro sy nitaky ny ara-dalàna.Takiantsika ny zontsika haneho hevitra malalaka, na aiza na aiza, ary naoviana na oviana hanaovantsika izany.Takiantsika ny famerenana ny fandriam-pahalemana sy ny filaminana, ary nyrafitra rehetra isan-ambaratongany araky ny Lalampanorenana.Takiantsika ny fialan'ny mpitondra tsy ara-dalàna, hamerenana nyfitondrana ara-dalàna, amin ny fomba demokratika.Marina sy mitombona izany fitakiana izany, ka tsy azo hiadian-kevitra.Tsy maintsy sahy mijoro isika, miara-mientana, ary mampiseho finiavanahatrany.

Tsy hanaiky governemanta tsy ara-dalàna mihitsy isika.Tsy irery akory isika.Manohona antsika ny Fianakaviambe Iraisam-pirenena.Manohana antsika ny SADC, ny Vondrona Afrikana, eny izao tontolo izaomihitsy.Manameloka sy mitsipaka io fitondrana tsy ara-dalàna io ny fianakaviambeIraisa m-pirenena, ary mitaky ny famerenana ny rafitra demokratika etoMadagasikara.Ry Vahoaka Malagasy,Diniho ny tantaran'izao tontolo izao. Tsy mbola nisy fitondrana tsyara-dalàna, mifanohotra amin'ny safidim-bahoaka ka naharitra tetoambonin'ny tany.

Tsy folaka fa nangina ny Vahoaka eo anatrehan'ny herisetra. Mahery anefany Vahoaka, satria masina ny safidiny.Koa manao antso avo amin'ny Vahoaka Malagasy aho. Tonga izao ny fotoana!Sahia mijoro, mampiseho firaisan-kina sy finiavana, fa ny firaisan-kina nohery. Manàna finoana fa hiverina tsy ho ela eto amin'ity Tanindrazanamalalantsika ity ny fitondrana demokratika miorina araky nyLalampanorenana.Manàna finoana, ary matokia ny tenanao. Ny fahasahiana sy ny herimpo, aryny safidy ataontsika tsirairay avy entanin'ny fitiavan-tanindrazanamarina, am-pahamarinana sy am-pahamendrehena, amin'izao fotaon-tsarotraizao no mamaritra ny fiainantsika sy ny ankohonantsika, ary ny hoavin'nyFirenentsika.

Tsy maintsy mandresy isika. Vahoaka hendry ny Vahoaka Malagasy. Vahoakatsy manaiky lembenana. Vahoaka fandrosoana, ary tia Fihavanana. Tsyekentsika ny tsy ara-dalàna sy ny jadona, ary ny herisetra.Eo anilanreo mandrakariva aho, ary miady mafy to anareo rehetra ihany koahoan'ny Tanindrazana. Miray feo sy manohona antsika koa izao tontolo izao.Koa mahereza , ry vahoaka Malagasy.

Homba antsika Andriamanitra!* * * * *

Kadhafi – Rajoelina : Rien d’officiel

Kadhafi – Rajoelina : Rien d’officiel
(19 Mai 2009)

Andry Rajoelina s’est déclaré satisfait de son voyage en Lybie. Il adéclaré à son arrivée à l’aéroport d’Ivato que le Président de l’UnionAfricaine le reconnait comme dirigeant de Madagascar, qu’il a reconnuen lui le Président. « Il est clair et sans aucun doute qu’il n’y apas lieu de discuter sur mes capacités à diriger Madagascar » a – t –il lancé à la presse.

Jusqu’à maintenant, il n’y a eu aucune déclaration officielle del’Union Africaine ni de l’Etat Libyen sur les tenants et aboutissantsde la rencontre entre le Président Kadhafi et Andry Rajoelina.La rencontre entre les deux hommes s’est effectuée à huis clos. Rienne confirme encore la déclaration de Rajoelina sur cette «reconnaissance » obtenue du Président de l’Union Africaine. Si on seréfère aux informations sorties par la presse publique libyenne,Monsieur Rajoelina est encore considéré comme « l’homme qui s’est auto– proclamé président de la HAT ».

Rappelons que l’Union Africaine estparmi les premiers à avoir condamné le coup d’Etat commis dans le payset à ne pas reconnaître le pouvoir dirigé par Andry Rajoelina.L’Union avait sanctionné le pays en suspendant Madagascar des organesde l’Union. Rajoelina avait alors déclaré que «La question n'est plusla reconnaissance, mais la façon dont nous allons diriger latransition ».

Que la communauté internationale concrétise leur condamnation

(19 Mai2009)

Les légalistes ont appelé mardi la communauté internationale àappliquer les déclarations qu’elle a faite. Plusieurs ont condamné cequi s’est passé ont annoncé les dirigeants du mouvement, qu’ilsconcrétisent maintenant les décisions inscrites dans leurscommuniqués.Les dirigeants du mouvement ont également appelé la communautéinternationale à s’interroger sur la situation actuelle, si elle estconforme aux différentes chartes qui existent et qui doivent êtreappliquées. Le Député Yves Aimé (dit Mémé) a notamment pointé du doigtle non respect de la liberté d’expression, des droits de l’homme et dela démocratie.

Par ailleurs, les légalistes ont avancé que toute personne qui a prisle pouvoir d’une manière non démocratique ne doit pas participer àaucune autorité de transition si jamais il y a consensus.Les légalistes étaient venus en masse mardi au Magro Ankorondrano. Ilsont renouvelé leur revendication pour la libération des personnes quisont encore en prison ou en résidence surveillance. Un appel a étélancé par les mères de famille à l’armée, la fonction de l’armée est de protéger non de terroriser selon elles.

lundi 18 mai 2009


Communiqué de TIM-Europe
SOS, Madagascar s'enfonce petit à petit dans la dictature

Andry Rajoelina, l'ancien maire de la capitale, forge petit à petit le terrain d'un système totalitaire sans précédent à Madagascar. Après avoir pris le pouvoir de force en mars dernier, il conduit une importante répression des manifestations populaires. Marc Ravalomanana est toujours considéré comme le Président de Madagascar par la communauté internationale et par une grande majorité de la population qui prépare son retour au pays « dès que possible ».
A Paris, samedi dernier, plus de 4000 personnes ont manifesté dans les rues de Paris. Une mobilisation sans précédent pour ce pays. . Les manifestants se réclamant du « collectif des légalistes patriotes », GTT, demandent un retour à l'ordre constitutionnel et, plus précisément que les conditions permettant un retour du Président Ravalomanana à la tête de l'Etat soient garanties.
Utopie ? Non car ce souhait est partagé également par des centaines de milliers de personnes qui manifestent quotidiennement à Madagascar depuis le 17 mars, malgré les assaults répétés des miliciens putschistes, les assassinats, les enlèvements, les arrestations arbitraires et les autres exactions visant à casser le mouvement de protestation.
La communauté internationale, et en particulier la « Communauté de développement d’Afrique australe » (SADC), l'Union Africaine, « l'organisation internationale de la francophonie » (OIF) soutiennent également fortement le retour rapide à la légalité.
Le Président lui-même a répété encore dernièrement qu'il comptait revenir dès que les conditions le permettraient. Son programme est simple: établir les conditions favorable au déroulement d'une consultation populaire permettant de terminer la crise d'ici la fin de l'année.
Nous aussi, soutenons un programme en 4 parties: la libération sans condition de toutes les personnes arrêtées arbitrairement, le retour à la sécurité des personnes, retour du Président élu, consultation populaire.
Les tentatives de « dialogue » menée principalement par les Nations Unies et l'Union Européenne à l'initiative de la France sont malvenues dans la mesure où, depuis le début de cette crise, il est manifeste que ces « dialogues » se transforment en acceptation tacite du « gouvernement » putschiste. Si la France et certains pays préfèrent dialoguer avec les putschistes, ce n'est pas le cas des Malgaches qui défendront jusqu'au bout leur droit à la démocratie.
Interview de Marc Ravalomanana sur RFI
(14 Mai 2009)

RFI : Monsieur le président, depuis le 17 mars vous avez perdu lepouvoir. Est-ce que vous renoncez ou est-ce que vous y croyez encore ?

Marc Ravalomanana : Tout d’abord je pense que la communautéinternationale devrait faire son possible pour établir l’Etat de droità Madagascar. Donc je peux vous dire que je n’ai pas perdu le pouvoirmais c’est un transfert de pouvoir au militaire le plus haut gradé. Onm’a forcé à faire cette ordonnance, sinon je risquais ma vie et la viede ma famille. J’ai évité le bain de sang à Madagascar et je suistoujours le président de la République malgache et il n’y a qu’un seul président élu démocratiquement à Madagascar, et c’est moi !

RFI : Et si vous n’aviez pas signé cette ordonnance, est-ce que vousauriez risqué votre vie ?

Marc Ravalomanana : Bien sûr, si je restais là bas quinze minutes, jeperdais ma vie, c’est clair. J’étais forcé de faire cette ordonnance.

RFI : Qui vous a forcé à signer ?

Marc Ravalomanana : Vous le savez, il y avait un groupe militaire qui était avec les putschistes.

RFI : Les gens qui vous menaçaient, ils le faisaient par téléphone ou alors directement à côté de vous ?

Marc Ravalomanana : Le 16 mars dans la nuit, les militaires contournaient déjà le palais.

RFI : C’est-à-dire que dans la nuit du 16 au 17 mars il y avaitbeaucoup de militaires putschistes autour du palais ?

Marc Ravalomanana : Oui ! Ils faisaient déjà beaucoup de bruit dans lanuit du 16 mars, des explosions de grenades, des coups de feu, destirs en l’air.

RFI : Et comment avez-vous réussi à fuir Madagascar après ?

Marc Ravalomanana : Ah ! Cela s’est fait avec l’aide de Dieu et cen’était pas facile.

RFI : Et aussi avec l’aide des ambassades étrangères ?

Marc Ravalomanana : Oui, la communauté internationale a sollicité del’aide pour moi. Par exemple, le leader Kadhafi a proposé d’envoyer unavion, ainsi que le chargé d’affaires de la France et aussi lesAméricains.

RFI : Et finalement, comment avez-vous fait pour aller de Madagascaren Afrique du Sud ?

Marc Ravalomanana : On m’a emmené jusqu’ici, en Afrique du Sud

RFI : Et ce sont les Sud-Africains qui vous ont emmené ?

Marc Ravalomanana : Non. Il y a un autre avion qui m’a cherché là-bas.

RFI : Marc Ravalomanana vous êtes soutenu par la SADC et par l’Afrique du Sud mais votre adversaire Andry Rajoelina est soutenu par l’armée malgache. Qu’est-ce que vous pouvez faire contre cela ?

Marc Ravalomanana : Ce n’est pas vrai. Il n’est pas soutenu parl’armée malgache. Voyez-vous, des colonels sont menacés et intimidés.Mais c’est un petit groupe de l’armée, des sous-officiers dans leCAPSAT (Corps d'administration des personnels et services de l'arméede terre), qui a pris le contrôle de ce camp.

RFI : Mais ces militaires aujourd’hui contrôlent la capitale et ilssoutiennent votre adversaire Andry Rajoelina...

Marc Ravalomanana : Non ! Ce n’est pas vrai ! Il y a beaucoup demilitaires loyaux qui restent toujours avec moi et qui sont fidèles,mais avec les menaces, le chantage des otages sur leurs familles. Lavérité c’est qu’ils ne sont que 150 à 200 maximum qui travaillent avecles putschistes. La plupart des militaires restent juste dans lacaserne.

RFI : Alors que souhaitez-vous maintenant ?

Marc Ravalomanana : Je souhaite l’appui de la communautéinternationale pour que je puisse rentrer à Madagascar le plus tôtpossible.

RFI : Justement quand allez vous rentrer ?

Marc Ravalomanana : Dans quelques semaines, peut-être.

RFI : C'est-à-dire que vous ne rentrez pas pour l’instant parce que vous risquez d’être arrêté ?

Marc Ravalomanana : Non ! Je n’ai pas peur de l’arrestation. Maisc’est la sécurité et l’attaque armée. Il n’est pas uniquement question de ma vie, mais aussi de celle des autres. Cela va peut-être créer des guerres civiles, des guerres tribales. Il faut éviter le bain de sang à Madagascar. C’est ça l’idée.

RFI : Donc vous pensez rentrer dans quelques semaines ?

Marc Ravalomanana : Oui ! Il faut rétablir l’Etat de droit et aussirespecter la Constitution. Établir un gouvernement de consensus, pouraller démocratiquement vers une élection présidentielle anticipée,s’il est nécessaire.

RFI : Est-ce que vous allez rentrer après avoir conclu un accord avecAndry Rajoelina ou pas ?

Marc Ravalomanana : Vous savez, ce n’est pas uniquement moi.Actuellement il y a les groupes de contacts et la délégation de la SADC , la Troïka , qui sont sur place à Madagascar. Donc si lesgroupes de contact et aussi les partis politiques sont prêts, moi, jetravaille avec tout le monde.

RFI : La commission de l’Union africaine souhaite que vous acceptiezde négocier un partage du pouvoir avec Andry Rajoelina. Est-ce quevous êtes prêt à négocier cela ?

Marc Ravalomanana : C’est mieux d’attendre d’abord le travail desgroupes de contact. Parce que vous savez que la SADC et l’Unionafricaine sont des institutions. Il faut respecter la procédure.

RFI : Mais vous personnellement, Marc Ravalomanana, est ce que vous êtes prêt à discuter avec Andry Rajoelina ?

Marc Ravalomanana : Je suis toujours ouvert à une discussion avec tous les Malgaches, même avec les opposants. C’est ça la négociation. Il faut avoir la capacité d’écoute.RFI : Le 12 mars dans un discours vous avez eu cette phrase : « S’il ya une erreur que j’ai commise, cela prouve que je suis humain ». Un mea-culpa de chef d’Etat c’est rare, donc bravo ! Mais à quelle erreurpensez-vous en particulier ?

Marc Ravalomanana : C’est clair, je suis comme tous les êtres humains.Je ne peux pas dire que je suis parfait. Personne n’est parfait, doncs’il y a des erreurs je prends la responsabilité.

RFI : Et justement quelle est la principale erreur que vous avezcommise ?

Marc Ravalomanana : C’est ce que je ne comprends pas ! Parce que j’aifait de mon mieux pour servir le pays pendant sept ans. Nous avons construit 10 000 kms de routes goudronnées. En ce qui concernel’éducation, en 2003 les enfants malgaches n’étaient que 63% à êtrescolarisés, en 2008 c’était 92%.

RFI : Oui mais vous vous êtes acheté un avion Boeing 767...

Marc Ravalomanana : C’est un 737 ! Ce n’est pas à moi, cela appartientà l’Etat. Donc si le peuple malgache veut que leur président vole avecun petit avion ou avec un vol commercial, il n'y a pas de problèmepour moi.

RFI : Et puis, on vous a reproché aussi d’avoir confondu votre rôle deprésident et votre rôle de chef d’entreprise.

Marc Ravalomanana : Je peux vous dire que dans la présidence il yavait des conseillers européens, américains, japonais et cesconseillers suivaient de près ce que nous avons dépensé. Cela estaussi le cas dans la lutte contre la corruption avec la bonnegouvernance. Transparency international nous a félicités. Cela montrequ’il n’y a pas de détournement, il n’y a pas de conflit d’intérêt.

RFI : Mais tout de même, Monsieur le président, est-ce que vous n’avezpas commis une erreur le 7 février quand les forces de l’ordre onttiré sur la foule et ont tué 28 manifestants ?

Marc Ravalomanana : Je peux vous dire une chose : les manifestantsmontaient au palais. Supposons qu’il y a des manifestants à Paris,devant l’Elysée ou encore devant la Maison Blanche à Washington ! Ilya des limites. Là, c’est la responsabilité du leader desmanifestants.

RFI : Mais vous avez bien commis une erreur tout de même ?

Marc Ravalomanana : L’erreur que j’ai constatée actuellement c’est lesmoyens que nous n’avons pas donnés aux forces de l’ordre. Le 26janvier, nous avions le moyen de riposter avec des gaz lacrymogènes.C’est ça l’erreur, nous avons dépensé beaucoup d’argent pour la santéet l’éducation, mais pas dans l’armée. C’est ça l’erreur.

RFI : Monsieur le président, merci.

Les efforts de Propagande de la HAT ridiculisés

Les efforts de Propagande de la HAT ridiculisés
16.05.2009

Le peuple malgache continue de subir la routine de la violence et les actes d'intimidation commis par les membres de la HAT et le CAPSAT.
Dans la ville d'Antananarivo, certains se moquent prudemment de la propagande de la HAT.
Selon plusieurs sources dans la capitale, on fait des plaisanteries sur les interventions de l'ancien DJ Andry Rajoelina dans les médias qu'il contrôle. En effet, la HAT essaye toujours de faire passer des informations erronées et des mensonges au peuple malgache qui est déjà sceptique.
«Nous ne sommes pas dupes, nous sommes intelligents et nous connaissons leurs mensonges», a dit une jeune femme qui veut garder l’anonymat.
Un entrepreneur local qui veut également garder l’anonymat par crainte de représailles a dit:
"Avant ce coup d'État, les affaires marchaient très bien et nous nous efforcions à donner les meilleurs produits et services. Maintenant, les affaires ne marchent plus à Madagascar. Nous n’avons rien à faire au bureau à part plaisanter à propos du DJ et de ses mensonges ".
D’après de récentes informations, Andry Rajoelina s’envole pour la Libye pour rencontrer le Guide Muammar el-Kadhafi, l’actuel président de l'Union Africaine.
"En fait, s’il va en Libye, c’est parce qu'il a été convoqué, mais certainement pas pour participer à un dialogue politique ", a dit un fonctionnaire. « Il a été invité pour l’avertir des sanctions qui seront imposées par l’Union Africaine et la SADC ». Le 17 Mars, l'Union africaine a condamné le coup d'Etat à Madagascar et par conséquent, Madagascar a été suspendu de la communauté de l'Union Africaine le 20 Mars. Le 26 Mars l'Union africaine a annoncé sa décision d’annuler la tenue de son Sommet à Madagascar.
De même, le Mercredi 13 Mai, Monja Roindefo a declaré que l'Union européenne organise un dialogue politique exclusif avec les membres de la HAT. Ce mensonge a été démenti. Il a été confirmé que toutes les parties prenantes sont impliquées dans cette discussion politique. en fait, la HAT a été convoquée par l'Union européenne au sujet de la violation de l'article 9 de l'Accord de Cotonou qui exige le respect des droits de l'homme, des principes démocratiques et de l’état de droit.
-- Vaovao Malagasy
Communiqué: Sortie de crise à Madagascar:
Droit de réponse aux propositions de T. Dramé: Halte aux écarts


Le texte concocté par T. Dramé, proposé comme base de discussion pour la sortie de crise à Madagascar, légitimise le coup d'Etat, fait fi des demandes des manifestants légalistes et vise directement le Président RAVALOMANANA Marc. Est ce parce qu'une grande puissance a peur qu'il soit réelu et qu'il revienne au pouvoir? Pour ceux qui vont représenter les LEGALISTES dans cette discussion, une contre-proposition dans les grandes lignes suivantes s'avère indispensable.

La Communauté Internationale a pour rôle et devoir de garantir une CONSULTATION ELECTORALE JUSTE, EQUITABLE, et SANS FRAUDE qui applique les dispositions constitutionnelles actuellement en vigueur La Communauté Internationale n'est pas en droit de priver la grande majorité de la population malgache d'élire M.RAVALOMANANA Marc comme président de la République.La Communauté Internationale n'est pas en droit de priver Marc Ravalomanana de son droit le plus élémentaire et le plus absolu de se représenter car il n'a jamais été ni "empêché", ni déchu de ses droit civiques. Et c'est un coup d'Etat qui l'a empêché de terminer son mandat.Notons que si RATSIRAKA, RATSIRAHOANANA, ANDRY RAJOELINA, ne veulent plus se représenter c'est leur droit le plus élémentaire. Ce dernier ne peut pas se présenter à l'élection présidentielle de toute façon selon les dispositions actuellement en vigueur, qui exigent que tout candidat soient âgés au moins 40 ans ce jeunes homme ne peut pas se présenter.Par ailleurs, la Communauté Internationale doit veiller à l'application des articles de la Charte de l'Union Africaine qui doivent être respecté et à savoir chapitre 8, article 25, alinéa 5, « les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées pour la restitution de l'ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur Etat » En outre, la Communauté Internationale doit tenir compte des récents agissements de des putschites de la HAT, qui préparent déjà une fraude éléctorale massive pendant cette transition sous couvert d'une grande puissance et bailleurs de fonds, en remplaçant tous les responsables et même les élus à tous les niveaux (du chef de quartier/sefompokotany au chefs de région) par des personnes désignées. Il devient évident que l'équipe de ANDRY RAJOELINA organise ces élections pendant la transition, uniquement, dans l'objectif de faire passer la candidature des enfants du défunt PADESM, alliés de toujours des colonisateurs (comme Pierrot Rajaonarivelo, Jacques Sylla, ou Rolland Ratsiraka....).

JR, Juriste