La clé des répartitions des postes dans les institutions prévues par le projet de charte de la transition: En clair, la mouvance Ravalomanana perd du terrain dans l’exécutif. La Mouvance Zafy s’en tire avec les honneurs en raison de sa neutralité.
La présidence de la Haute Autorité de la Transition est acquise pour Andry Rajoelina, oublié donc l’autoproclamation et le coup de force qui s’en est suivi. Le TGV désigne le premier ministre, ainsi, il peut garder Monja Roindefo à la tête du gouvernement de la transition. Celui-ci doit composer avec trois vice-premiers ministres issus des trois mouvances.
Le remaniement sera en profondeur puisque seuls six ministrex seront du quotta du TGV si le projet de charte est adopté tel quel. La mouvance Zafy Albert sera fortement récompensée puisqu’elle se voit attribuer la vice-Primature en charge de l’Economie, des Finances et du Budget et surtout les deux ministères de souveraineté, en l’occurrence, la Défense et l’Intérieur. Ce qui est logique puisque le professeur est le moins impliqué dans cette crise.
La mouvance Didier Ratsiraka est pas mal lotie, héritant de la vice-Primature en charge du développement économique. Elle bénéficie surtout du très convoité ministère de la Justice. La mouvance Marc Ravalomanana est sur le papier le moins privilégié dans ce projet de gouvernement. Aucun ministère de souveraineté et une vice-primature en charge des programmes sociaux.
La HAT ne pourra pas continuer à mener sa campagne pour la reconnaissance internationale si la mouvance Andry Rajoelina n’obtient pas le ministère des affaires étrangères. La perte reste énorme pour les TGV qui se verraient déjà échapper de leur main les autres ministères de souveraineté.
Le partage des portefeuilles est simple : six ministères pour chaque mouvance. Plus le premier ministre et les trois vice-premiers ministres, cela fait au total un gouvernement de 28 membres. Le consensus ne sera pas aussi bénéfique pour les uns que les autres. Les pro-HAT ont prôné le maintient des actuels membres du gouvernement Roindefo et de rajouter de nouveaux issus d’autres mouvances en scindant un ministère en deux ou trois. Ils devront se contenter du fait que le président élu Ravalomanana n’est pas rétabli à la tête de l’Etat durant la transition, si le projet de charte est adopté et signé.
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