lundi 5 octobre 2009

Retour à la case de départ

Le groupe international de contact sur Madagascar se réunira mardi,
réunion pour aligner la position de la Communauté internationale sur
le cas Madagascar selon les explications de Joaquim Chissano. La
réunion du GIC rassemblera des membres du conseil de paix et de
sécurité de l'Union Africaine, de la francophonie, de l'Union
Européenne, des Nations Unies, de la SADC, de la COI, de l'UA... La
réunion comptera également la présence de représentants des quatre
mouvances d'après les explications. Le groupe écoutera ce que les
mouvances ont à dire.

Jean Ping, Président de la commission de l'UA a souligné l'importance
de la réunion de mardi.

La réunion de mardi fixera donc une nouvelle étape dans la médiation.
Les membres du GIC ont déjà entamé les consultations avec les
mouvances dès leur arrivée. Les quatre mouvances vont - elles de
nouveau se retrouver autours d'une table? Le discours de Rajoelina de
dimanche laissait supposer la reprise de la recherche de consensus,
mais la position de Rajoelina est selon son discours tributaire de la
réponse de la CI aux conditions qu'il a posé..

Des conditions qui ont étonné. Jean Ping a fait remarquer que dans
"une négociation, on ne pose pas de condition. On négocie d'abord et
puis on verra." Pour Fetison Andrianirina "Nous sommes étonnés que
l'autorité de fait fait en sorte que la CI se positionne avant la mise
en place des accords de Maputo. Il faut d'abord respecter Maputo".

Non-obstant des conditions posées par Rajoelina, il est donc accordé
que la sortie de crise repose sur les accords de Maputo. Les trois
mouvances avaient maintenu ce cap, des membres de la CI ont appelé à
leur respect, Rajoelina l'a reconnu dimanche.

Pour Fetison Andrianirina de la mouvance Ravalomanana "On a trop perdu
de temps. Finalement l'autorité de fait a reconnu que la seule issue
pour la crise est le respect et l'application des accords". Lui de
déplorer que la situation est prise comme un jeu pour certain qui une
fois accepte les accords, une autre fois les refuse".

Reste à voir donc si la concertation entre les quatre mouvances va
reprendre, si cette fois les accords seront respectées et si les
parties vont vraiment avancer vers un consensus. La crise pèse de plus
en plus sur le dos des Malagasy. A toujours vouloir se réserver
l'exclusivité de la transition, Rajoelina et la HAT n'ont pas fini de
faire galérer la population.

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