dimanche 23 août 2009

(17 Aout 2009)

Ihanta Randriamandranto, leader du mouvement des femmes légalistes aété libérée lundi. D’après Rakotoamboa Jean Noel, président du partiTEZA et membre de la mouvance Ravalomanana, madame Randriamandranto aquitté la prison des femmes de Manjakandriana lundi tard dans lasoirée.Arrêtée le 29 avril avec le Premier Ministre Manandafy Rakotonirina etquelques militaires, Ihanta Randriamandranto a été détenue àManjakandriana après son déferrement au parquet le 01 mai 2009. Elleaura été ainsi détenue plus de trois mois.

Mais IhantaRandriamandranto n’est que remise en liberté provisoire. Une liberté que ne conçoit pas la mouvance Ravalomanana.La mouvance Rajoelina est en train d’interpréter à son gré les accordsde Maputo ont fustigé les Rakotoamboa et Fetison Rakoto Andrianirina.Dans les accords de Maputo, il n’a jamais été question d’une libertéprovisoire mais d’une liberté immédiate et la cessation des poursuitesen cours des détenus politiques.

Que chacune des mouvances respectent les accords qui ont été signés ont appelé les membres de la mouvanceRavalomanana.Par ailleurs, pour obtenir cette liberté provisoire, IhantaRandriamandranto a du signer une lettre d’engagement. « La liberté de ces personnes ne doit pas être conditionnée ». Ihanta Randriamandranto n’est pas la seule à qui il a été demandé de faire cette lettred’engagement, cela fut le cas pour le député Raharinaivo et troisautres personnes, qui, après signature ont été libérés vendredi.

Manandafy Rakotonirina, encore sous résidence surveillé à Mantasoa, siil veut aussi obtenir une liberté provisoire, devra aussi signerpareille lettre. Une condition qu’il n’a pas accepté jusqu’àmaintenant.Rakotoamboa Jean Noel voit des manœuvres infâmes derrière ces libérations sous conditions.Maputo II devra s’ouvrir d’ici quelques jours, l’exécution des accords de Maputo I y sera sans nul doute abordée. Par la libération de cesdétenus, la mouvance Rajoelina pourra prétendre qu’elle a exécuté lesaccords. D’après des opinions qui s’élèvent au niveau des partisans dela légalité, ce qui se passe actuellement est un chantage politique.Les détenus sont pris en otage.

Ils sont libéré physiquement mais pas vis-à-vis du tribunal, une façon de les tenir sous la coupe de ceuxqui détiennent « le pouvoir » (la force). Des partisans de la légalitéde se demander ce qui pourrait se passer après Maputo II si celui – cin’est pas à l’image de celui réclamé par la mouvance Rajoelina.Maputo II abordera la question sur la « répartition des places » auniveau des institutions de la transition. Les partisans de la mouvanceRajoelina, ont émis plusieurs « réclamations » dont entre autres: Rajoelina devra être le Président et Monja Roindefo le PremierMinistre de la transition.

Vendredi, au cours d’une émission interview sur la chaîne nationale, Rajoelina lui-même a suggéré qu’il est déjàcelui qui préside la transition. Rajoelina de déclarer que selon la lecture du communiqué du GIC la désignation du Président de latransition n’est pas consensuelle, lui de poursuivre qu’il estimpensable qu’il ne soit pas celui qui dirigera la transition. Pour leGIC pourtant, personne n’a encore été désignée Président de la transition, (et dans la charte, la place pour écrire le nom duPrésident de la transition est encore vide) Edem Kodjo l’a confirmé aucours d’une visite éclaire la semaine dernière.

La mouvance Rajoelina d’ajouter d’autres « griefs » sur la répartition des places, selon lesquels la mouvance doit être majoritaire dans la transition, que lesmembres actuels de la HAT soient tous maintenus….Maputo II réserve ainsi de grandes surprises au vu de l’après MaputoI. Du côté de la mouvance Ravalomanana, une lettre a déjà été envoyée au GIC sur le non respect des accords de Maputo. Concernant lesdétenus politiques, outre Manandafy Rakotonirina, il faut noter queplusieurs autres personnes affiliées à la manifestation légaliste sontencore détenus par la HAT dont les quatre parlementaires deVakinankaratra et des militaires.

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