(26 Aout 2009)
Les négociations de Maputo II vont et viennent au gré et à l’humeur dela mouvance Rajoelina. Les négociations ont une fois de plus étéinterrompues dans la nuit de mercredi suite au retrait de la mouvanceRajoelina de la table de rencontre. Les rencontres qui ont commencé mardi ne s’étaient terminées que vers1h du matin mercredi après trois suspensions, les discussionsn’avançant pas, la mouvance Rajoelina imposant aux mouvances de mettre Rajoelina à la tête de la transition sinon elle se retireraitdéfinitivement des négociations.
Les rencontres de mardi n’ont aboutià aucune décision « officielle » sur l’attribution du poste dePrésident de la transition.Le débat a repris là-dessus mercredi, la mouvance Rajoelina persistantdans sa position. Elle s’est retirée une fois de plus dans la nuit demercredi.
Dans une déclaration, la mouvance Ravalomanana a annoncé qu’elle atoujours donné son accord pour une sortie de crise pacifique par lavoie de la négociation et a réitéré son attachement au retour del’ordre constitutionnel et au respect des droits humains. La décisionde Marc Ravalomanana de ne pas participer à la transition n’enlève enrien sa qualité de Président élu démocratiquement et que par ce votedu peuple, la présidence de la transition devrait revenir à lamouvance Ravalomanana. Mais la mouvance respecte la charte de Maputoqui appelle à une transition neutre et inclusive, pacifique etconsensuelle aussi la mouvance est disposée à négocier avec Ratsiraka,Zafy Albert mais pas avec Rajoelina. Manandafy Rakotonirina interrogé par la presse a déclaré que la mouvance Ravalomanana reconnait Zafy Albert, elle reconnait RatsirakaDidier mais ne reconnaitra jamais Rajoelina.Accepter Rajoelina reviendrait pour la mouvance Ravalomanana àaccepter de légitimer un auteur de changement inconstitutionnel et lafera complice de l’acte.
Si la position de la mouvance Rajoelina est ferme, celle de la mouvance Ravalomanana est intransigeante. Pour la mouvance, un auteur de changement inconstitutionnel ne mérite pas d’être aligné sur un même pied d’égalité avec des chefs d’Etat élu démocratiquement, et il ne doit lui être octroyé un poste gouvernemental, particulièrementcelui de la présidence de la transition.
Dans leur déclaration, la communauté internationale a toujours fermement condamné le coup d’Etat survenu dans le pays. Reconnaitre àRajoelina la présidence de la transition lui fera prévaloir unelégitimité internationale, la reconnaissance qu’il a cherchée jusqu’alors.Lobbying, rapprochement, influence ont marqué Maputo II mercredi.
Entre autre, Marc Ravalomanana a reçu Monja Roindefo (mouvanceRajoelina) et Serge Radert (mouvance Albert Zafy) ; Alain Ramaroson,Ratsirahonana Norbert et Monja Roindefo (tous de la mouvanceRajoelina) ont approché Albert Zafy, Rajoelina l’a rencontré par lasuite… Les quatre chefs de file ont par ailleurs été invités àdéjeuner par le Président Mozambicain.
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