vendredi 31 juillet 2009

Les rencontres devraient être enregistrées

(30 Juillet 2009)

Sauf changement de dernière minute (tout peut arriver), les quatre mouvances Ravalomanana, Ratsiraka, Zafy et Rajoelina, débattront ensemble de la crise du pays autours d’une table à Maputo. Le rendez –vous est pour le 05 aout à partir de 09 heures. D’après ce qui est ressorti de la discussion avec la mission de préparation conduite par Chissano mercredi, toutes les mouvances ont répondu positif à la rencontre dans la capitale Mozambicaine.

Chacune des mouvances sera conduite par leur chef de file respectif. Le Président Ravalomanana etmessieurs Ratsiraka, Zafy et Rajoelina vont enfin se rencontrer pour une face à face. Cette énième rencontre aboutira – t – elle à quelque chose ?

Selon le député Mémé, les quatre chefs de file sont des personnes adultes, quand à la mouvance Ravalomanana, elle a toujoursdémontré sa volonté à dialoguer. Suspicion oblige, d’après le rapport qu’a fait le député Mémé durant le rassemblement des légalistes, la mouvance Ratsiraka aurait demandéà ce que toutes les rencontres avec les médiateurs soientenregistrées, pour qu’il y ait des preuves sur ce qui se dit, à cequ’aucun ne change d’avis ou fait semblant de ne rien se rappeler. Une idée qui a été accueillie favorablement par les légalistes qui estiment qu'ainsi tout le monde tienne parole.

D’après les informations, chacune des mouvances comptera 12 personnes pour cette rencontre à Maputo, le chef de file, 7 membres de lamouvance et 4 techniciens. Les mouvances se concerteront sur le retourstrict et rapide à l’ordre constitutionnel, une transition consensuelle et inclusive afin d’organiser une élection libre,démocratique et transparente.

Selon le député Mémé, il a été abordé au cours de la rencontre avec les médiateurs et Chissano que durant la réunion à Maputo il n’y ait plus d’intimidation, plus de terrorisme, plus d’arrestation, que tout le monde doit être libre de s’exprimer. Le pays devrait donc connaître le calme plat côté répression.

La mouvance Ratsiraka a envoyé le message

(30 Juillet 2009)

La rencontre avec les médiateurs de mercredi n’a pas seulement étéconsacrée à la préparation de la réunion de Maputo d’après le députéYves Aimé. Les mouvances ont aussi discuté de la réalité actuelle.Trois mouvances (Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy Albert) s’étaient entretenus autours d’une même table avec les médiateurs mercredi dansl’après – midi, la mouvance Rajoelina était absent.

Selon le député Mémé, la mouvance Ratsiraka avait abordé la question des bombes, quela mouvance s’était adressée particulièrement aux Nations Unies. La mouvance aurait expliqué à Monsieur Dramé qu’il y a quelque chose d’incroyable qui se passe à Madagascar actuellement. Que Madagascar compte des éléments surprenants qui disposent de moyens tout aussi incroyables qui pourraient aider à l’arrestation de Ben Laden et queles Nations Unies devraient recruter.

Ces éléments des forces de l’ordre disposent de moyens efficaces pour détecter des bombes qui n’explosent pas, savent où chercher ces bombes, qu’en moins de 48 heures ils arrivent à désigner les commanditaires des actes, des éléments téméraires qui se risquent à approcher des bombes qui n’ont pas encore explosé et qui les désamorcent à mains nues.

Tout le monde comprend ce que cela veut dire a déclaré Yves Aimé. Le message est passé aux médiateurs, et c’est la mouvance Ratsiraka qui l’a passé, ily a quelques choses de louche sous ces affaires de bombes.

jeudi 30 juillet 2009

Grande marche pour la légalité

(29 juillet 2009)

Paranoïa mal placé ou parce qu’il a eu vent d’information qu’il ne peut révéler, le Colonel Ravalomanana de la gendarmerie s’est insurgécontre la marche des légalistes. Nous allons prendre les mesures s’ils répètent encore ce qu’ils ont fait aujourd’hui a – t – il déclaré. LeColonel de suggérer qu’il pourrait y avoir des bombes qui explosent durant la marche des légalistes, que des affrontements pourraientéclater entre civils, que les forces de l’ordre pourraient riposter….

Mercredi, des légalistes ont effectué une grande marche pour rejoindre la place de la légalité à Ankorondrano. La population des communes du sud d’Antananarivo, des jeunes à pied, à vélo ou à moto se sont donnés rendez – vous à Anosy et ont commencé une marche sillonnant les rues de la ville (Analakely, place du 13 mai, Antanimena) pour rejoindre Ankorondrano.

Aucune maison n’a été vandalisée, aucun pare brise n’a été cassé, aucun commerce n’a été dévalisé durant la marche a rapportéun représentant des jeunes. La marche des légalistes a été pacifiqueet dans le calme, sans heurt ni vandalisme. Une insinuation relative au mouvement orange qui quand il avait lieu avait toujours laissé àson passage casse et destruction.

Les légalistes ont déclaré qu’ils vont reprendre la marche jeudi. Ils partiront de plusieurs points dela ville avant de se retrouver à Ankorondrano. Les légalistes ont été appelés à renforcer les lignes, suite au passage de la délégation des médiateurs, les légalistes veulent démontrer qu’ils sont toujours présents et que le mouvement est suivi par la population.

Ultime chance

(29 juillet 2009)

Deux voies s’ouvrent à Madagascar concernant la situation politique actuelle. Soit le pays retrouve la sérénité, soit le pays tombe sous les sanctions de la communauté internationale. La première situation relèverait de l’œuvre du Saint Esprit selon le dirigeant du mouvement légaliste Rakotoamboa Jean Louis.

Selon lui, si le Saint Esprit toucheAndry Rajoelina pour que celui- ci accepte le dialogue et derencontrer les autres mouvances, le consensus pourrait être trouvé, lasituation se régler et avancer dans le rétablissement de la vie dupays surtout pour faire à ce qu’aucun Coup d’Etat n’ait plus lieu dansle pays. Mais si la HAT persiste dans son tort et veut diriger unilatéralement la transition, le pays sera sanctionné et la vie nepourra qu’empirer.

La rencontre à Maputo est la dernière chance, selon Rakotoamboa, si la HAT persiste, tant pis. Lui de poursuivre que le pays ne serait pas laisser s’enfoncer dans le gouffre. Cela fait longtemps que noussommes indulgents, cela fait longtemps que les explications trainent, il nous faut être prêts, nous ne pourrions pas laisser le pays s’enfoncer de plus en plus et la population souffrir encore a – t –ildéclaré.

Mercredi, les légalistes ont réitéré leur volonté de poursuivre ledialogue, pour l’intérêt de la nation, nous avons laissé notre égo de côté a déclaré le député Yves Aimé. La mouvance Ravalomanana arencontré la délégation conduite par Chissano mercredi. Selon YvesAimé, la position de la mouvance reste inchangé dans le dialogue, le retour de la légalité, le retour du Président Ravalomanana, la mise enplace d’une transition consensuelle et l’élection.

Les médiateurs ont commencé leur mission d’information et de préparation. D’après les explications la délégation est venue pour faire part des décisions de la réunion d’Addis Abeba et inviter lesparties pour la rencontre à Maputo.

mercredi 29 juillet 2009

Le monde jugera qui bloque la situation

(28 Juillet 2009)

Les légalistes se lavent les mains si jamais le dialogue initié par lacommunauté internationale, conduit par Joachim Chissano n’aboutit àrien a déclaré Yves Aimé Rakotoarison au cours de la manifestation despartisans de la légalité mardi. Des décisions devraient être prises,le pays ne doit pas être laissé ainsi si jamais on n’aboutit pas à latransition consensuelle prônée. La mission d’évaluation conduite parl’ancien Président Mozambicain Joachim Chissano est arrivée dansl’après – midi de mardi, elle va rencontrer toutes les parties pourles informer de la réunion d’Addis Abeba et les inviter à la réunion àMaputo.

La rencontre avec la mouvance Ravalomanana est prévue pourmercredi. Selon le député Mémé, les légalistes ont toujours montréleur volonté de poursuivre le dialogue pour l’intérêt supérieur de lanation, le monde entier jugera qui veut bloquer la situation. Réunisur la place de la légalité, les légalistes ont rappelé leurs revendications principales : le retour de la légalité et le retour deMarc Ravalomanana.

Ils ont par ailleurs revenu sur les soient disant revendication pour la démocratie de la HAT, démocratie que celle – cibafoue impunément. Violence, terrorisme et intimidation sont le lotquotidien des légalistes actuellement. La place de la démocratieinaugurée par la HAT est devenue la place de tuerie.

La force n’était pas équilibrée selon le député Mémé, par le peuple les légalistes sont puissants. Si il n’y avait pas ces militaires qui répriment ici etdans les régions, la population légaliste est plus nombreux a – t – il poursuivi. Le député a appelé les légalistes à venir nombreux mercredi pour montrer au monde, surtout à la délégation de médiateur que les légalistes sont toujours mobilisés et nombreux à réclamer le renversement de la HAT.

Encore des jours à passer en prison

(28 Juillet 2009)

Le tribunal à Anosy a été entouré par une foule monstre mardi matin.Des partisans de la légalité et les familles des parlementaires LantoRabenatoandro, Henri Randrianjatovo, Mamisoa Rakotomandimby et RaymondRakotozandry étaient venus les soutenir, les parlementaires y ayantété emmenés pour y être jugés.

Les quatre parlementaires sont arrivés au tribunal à Anosy vers 9h30l’audience a duré près de deux heures, le verdict est attendu pour le11aout, leurs demandes de liberté provisoire refusées. Pour leuravocat, l’affaire concernant les parlementaires comporte plusieursvices, l’immunité parlementaire de leurs clients n’a pas été respectéeet la présomption d’innocence n’a jamais été tenue en compte.L’affaire concernant ces parlementaires est une affaire purementpolitique selon les partisans de la légalité.

Les parlementaires n’ontcommis aucun crime, leur seule crime, si c’en est une est de réclamer le retour de la légalité et de l’ordre constitutionnel. Les quatreparlementaires ont été arrêtés par des militaires le 23 avril 2009 etont été mis sous mandat de dépôt à la prison d’Antanimora où ilsattendront le verdict jusqu’au 11 aout.La décision du tribunal dans cette affaire interviendra ainsi desjours après le jugement du Premier Ministre Manandafy Rakotonirina,son audience étant prévue pour le 04 aout prochain. Le jugement duPremier Ministre aura – t – il un impact sur le verdict de l’affairedes parlementaires ?

Que se passera – t – il si Manandafy Rakotonirinaest emprisonné ? et s’il est relâché ? Les réponses seront connuesdans les jours qui viennent.Toujours concernant les affaires des parlementaires qui ont étésaisies, seules leurs voitures ont jusqu’ici été rendues, selon lesexplications des avocats, le procureur leur a déclaré qu’ils pouvaientporter plainte contre la CNME pour les affaires non rendues ou disparues.

dimanche 26 juillet 2009

COMMUNIQUE DE LA REUNION CONSULTATIVE SUR LA SITUATION A MADAGASCAR ADDIS ABEBA,

22 JUILLET 2009

1. A l’initiative du Président de la Commission de l’Union africaine(UA), M. Jean Ping, et dans le prolongement des décisions pertinentesdu Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA et de la décision surle rapport du CPS sur ses activités et l’état de la paix et de la sécurité en Afrique [Assembly/AU/Dec.252(XIII)], adoptée par la 13ème session ordinaire de la Conférence de l’Union tenue à Sirte, en Libye,du 1er au 3 juillet 2009, le Groupe international de contact surMadagascar a tenu sa deuxième réunion consultative à Addis Abéba, le22 juillet 2009. Le Groupe de contact a pour objectif de mieuxcoordonner l’action de la communauté internationale en vue du retour rapide à l’ordre constitutionnel à Madagascar.

Outre l’UA, cette réunion a regroupé les organisations et pays ci-après: Commission de l’Océan Indien (COI), Communauté pour le développementde l’Afrique australe (SADC), Marché commun de l’Afrique orientale etaustrale (COMESA), Nations unies, Organisation internationale de laFrancophonie (OIF) et Union européenne (UE).

La Libye, en sa qualitéde pays assurant la présidence en exercice de l’UA, l’Ethiopie, en saqualité de pays assurant la présidence du CPS de l’UA pour le mois dejuillet 2009, ainsi que les membres africains et les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, ont égalementpris part à la réunion. Au cours de ses délibérations, le Groupe de contact a entendu des communications des chefs de délégations desmouvances politiques Ravalomanana et Ratsiraka, qui ont répondupositivement à l’invitation adressée par l’UA aux quatre mouvancespolitiques malgaches.

2. Le Groupe de contact a passé en revue l’évolution de la situation à Madagascar depuis sa réunion du 30 avril 2009. A cet égard, lesparticipants ont réaffirmé les termes du communiqué publié par leGroupe de contact à l’issue de sa réunion inaugurale. Ils ont noté que les négociations entre les mouvances politiques malgaches en vue del’adoption d’une Charte de transition pour une sortie de crise pacifique et consensuelle à Madagascar, conduites sous l’égide del’UA, par une équipe de médiation internationale comprenant lesEnvoyés spéciaux de l’UA, de la SADC, des Nations unies et de l’OIF,avaient permis d’enregistrer des avancées importantes, avant d’être suspendues, le 16 juin 2009, du fait du raidissement des positions desparties. Les participants ont exprimé leur appréciation à la Médiation pour ses efforts, déployés avec l’appui du Chapitre opérationnel local du Groupe de contact, qui a tenu quatre réunions au cours de lapériode considérée.

3. Le Groupe de contact a salué les conclusions et décisions du Sommetextraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de la SADC surMadagascar, tenue à Sandton, en Afrique du Sud, le 20 juin 2009, qui anotamment exhorté toutes les parties prenantes malgaches à s’engageren faveur d’un règlement pacifique et négocié de la crise. Le Groupe de contact s’est, en particulier, félicité de la nomination de l’ancien Président Joaquim Chissano du Mozambique comme chef del’équipe de médiation de la SADC dans la crise malgache. Le Président Chissano a informé les participants des résultats de la mission qu’il a effectuée à Antananarivo et à Paris, du 9 au 20 juillet 2009.

4. Le Groupe de contact a pris note de la position sur la situation àMadagascar contenue dans la décision Assembly/AU/Dec.252(XIII)mentionnée plus haut, par laquelle les chefs d’Etat et de Gouvernementont, entre autres, exprimé leur appui aux éléments de sortie de crise articulés par le Groupe de contact lors de sa réunion du 30 avril 2009, encouragé le Président de la Commission de l’UA à poursuivre età intensifier ses efforts en vue du retour rapide à l’ordreconstitutionnel, en étroite consultation avec la SADC, ainsi qu’avec les Nations unies, l’OIF et l’UE ; et se sont félicités de la désignation, par la SADC, de l’ancien Président Joaquim Chissano commechef de son Equipe de médiation sur la crise malgache.

5. Le Groupe de contact a également pris note du communiqué publié le 6 juillet 2009, à la suite de la consultation entre l’UE et les autorités malgaches de facto, dans le cadre de l’article 96 del’Accord de Cotonou, communiqué qui, tout en indiquant que « les propositions et les engagements de la partie malgache restent dans unc adre non constitutionnel, ne présentant pas de perspectives crédiblesà un retour à l’ordre constitutionnel », en appelle à un accord consensuel pour le retour à l’ordre constitutionnel.

6. Le Groupe de contact a fermement condamné les actes de violence perpétrés notamment ces deniers jours à Madagascar, ainsi que les menaces qui pèsent sur les journalistes et la liberté de la presse. Il a adressé une mise en garde aux extrémistes, de quelque bord qu’ils soient, qui jettent de l’huile sur le feu et compromettent, par leursactes, la recherche d’une solution négociée.

7. Le Groupe de contact a mis en garde contre toute démarche unilatérale visant à légitimer le changement anticonstitutionnelintervenu à Madagascar, notamment l’organisation par les autorités defait d’une conférence nationale et d’élections sans accord politiqueinclusif, et rejeté fermement toute tentative d’imposer des faits accomplis. Le Groupe de contact a instamment demandé aux autorités de fait, ainsi qu’aux autres parties malgaches, de placer l’intérêt deMadagascar et la recherche du consensus au dessus de toute autreconsidération, particulièrement au regard des risques d’instabilitéaccrue dans l’Ile, ainsi que de la détérioration continue de lasituation économique et sociale, des souffrances qui en résultent pourla population civile et du danger que cette situation fait peser surles accords qui lient Madagascar à ses partenaires, y compris l’AGOA.8. A la lumière de ce qui précède, et après avoir réaffirmé le rejettotal par leurs organisations et pays respectifs du changementanticonstitutionnel intervenu à Madagascar, ainsi que les termes ducommuniqué du Groupe de contact du 30 avril 2009, les participants ontsouligné l’impératif du retour rapide à l’ordre constitutionnel, à travers un processus consensuel impliquant l’ensemble des acteurspolitiques malgaches et fondé sur le respect des dispositionspertinentes de la Constitution du pays. Ils ont réitéré leur engagement à oeuvrer ensemble pour aider toutes les parties malgachesà réaliser cet objectif, à travers la tenue d’élections libres, régulières et transparentes, sous la supervision de la communauté internationale.

9. De façon plus spécifique, le Groupe de contact est convenu de ce qui suit :

(i) convocation, sous l’égide de l’UA, au Mozambique, au plus tarddans la première semaine du mois d’août 2009, d’une réunion entre toutes les mouvances politiques malgaches représentées par leurs chefsde file respectifs, pour parvenir à une solution consensuelle en vuedu retour rapide àl’ordre constitutionnel et régler les questions restées pendantes après la suspension des négociations inter-malgaches, le 16 juin 2009 ;

(ii) cette rencontre se déroulera sous la direction de l’ancienPrésident Joaquim Chissano, assisté de l’Equipe de médiation de laSADC et des Envoyés spéciaux de l’UA, des Nations unies et de l’OIF,avec l’appui des autres membres du Groupe de contact ;

(iii) le Médiateur de la SADC, en étroite collaboration avec lesEnvoyés spéciaux de l'UA, des Nations unies et de l'OIF, déterminerales modalités d'une mission préparatoire à Madagascar, la semaineprochaine, pour faciliter le bon déroulement et le succès de laréunion des chefs de file des mouvances malgaches, et prendra attache avec toutes les parties malgaches tant à Madagascar qu’en dehors deMadagascar.

10. Le Groupe de contact a encouragé le CPS à demeurer activement saisi de la situation à Madagascar et, conformément à ses décisions antérieures et aux instruments pertinents de l’UA, notamment la Déclaration de Lomé, à prendre, le cas échéant, les mesures prévues à cet effet si, à l’expiration du délai de six mois stipulé par la Déclaration, aucun progrès significatif n’est enregistré sur la voiedu retour à l’ordre constitutionnel.

11. Le Groupe de contact a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle poursuive l’assistance humanitaire nécessaire afin d’alléger les difficultés de vie des populationsmalgaches aggravées par la situation politique actuelle.

12. Les membres du Groupe de contact sont convenus de continuer àtravailler ensemble sous l’égide de l’UA et en appui à ses efforts,afin de promouvoir un règlement rapide de la crise et le retour àl’ordre constitutionnel à Madagascar.

Ils sont convenus de tenir leur prochaine réunion à une date et en un lieu qui seront déterminés au vu des progrès qui auront été réalisés dans le processus de médiation.

Addis Abéba, le 22 juillet 2009

Madagascar : Témoignage d’un résident français

26 juillet 2009

Résident Français à Madagascar, je suis les évènements de très près puisque je vis à Antananarivo. Depuis janvier, je suis scandalisé : TOUS les médias francophones sont instrumentalisés sur ce putsch, via RFI, l’AFP et France-Monde, téléguidés par le Quai d’Orsay. MEME Libé n’a pas sorti un seul article correct. Que de la propagande pro-Rajoelina et du dénigrement du Président élu M.Ravalomanana !

Oseriez-vous montrer la même partisannerie à l’encontre de M.Zelaya, renversé par coup d’état au Honduras ? Non ; pourquoi ? Sachez qu’actuellement un commandement nébuleux, para-militaire et mafieux, a pris les commandes de l’état et s’impose en maître absolu à Madagascar ; Rajoelina est défendu par environ 150 militaires “rebelles”, achetés pour appuyer son coup d’état ; ils se sont emparés de l’armement et ont pris l’armée légaliste en otage ; les “barbouzes et mercenaires“, comme dit Libé, sont A L’INTERIEUR DU PAYS (certains sont des criminels, évadés ou libérés de prison par Rajoelina).

Ils ne sont pas sud-Africains mais malgaches, enrôlés et grassement payés pour défendre le clan putschiste, contre les populations, otages et victimes d’abjectes manipulations, de pressions et d’exactions permanentes. Et que fait la France, ma perfide patrie, dans ce marasme ? Elle conduit une véritable guerre de l’information (ou plutôt d’intox) : elle “assassine” le Président élu, mythifie Rajoelina et manipule l’opinion internationale avec des méthodes de propagande les plus odieuses (censure, mensonges, calomnie, fausses rumeurs…). Elle protège et héberge le chef putchiste Rajoelina dans son ambassade d’Antananarivo, une semaine avant son coup d’état annoncé.

Puis elle écarte le président élu en traitant exclusivement avec Rajoelina et sa clique… Depuis le renversement de Ravalomanana, la coopération militaire française reprend intensément, grâce à celui qu’on appelle ici “le gouverneur frantsay”, JM.Châtaigner, l’agent spécial envoyé par le MAE le jour du coup d’état, et nommé unilatéralement au titre “d’ambassadeur de France” (sans l’accréditation protocolaire visée dans la Convention de Vienne).

Alors que le haut commandement des Forces Armées a été immédiatement remplacé par des hommes de Rajoelina, la France vient d’offrir 2 avions militaires Tétras, du matériel pour la police et la gendarmerie ; et fournit instructeurs et formations spécialisées… probablement aussi de l’armement et des financements pour cette guerre qui prend maintenant la tournure d’une guerre civile programmée… Le ministère malgache de la Défense aurait aussi acheté (à confirmer) des hélicoptères militaires d’occasion à la Belgique.

Avec quels fonds, sachant que les caisses de l’état sont vides ? Rajoelina a rencontré dernièrement Joyandet et Guéant à Paris (pour un coaching ?), avant sa convocation par l’UE à Bruxelles. C.Demuyinck, Sénateur-Maire UMP de Neuilly-Plaisance, membre du groupe sénatorial d’Amitié France-Madagascar et de l’Association des maires de France, a exposé ses réalisations et projets à la Foire Internationale de Madagascar à Tana en mai, et dans le cadre de ses activités à Nosy-Be, vient d’inaugurer avec Rajoelina son projet de culture maraîchère…

On croit rêver ! Bref, sous prétexte d’aide humanitaire, le gouvernement français, allergique au Président Ravalomanana, profite du chaos pour renforcer son ingérence à Madagascar et développer son business (contrat Total à Bemolanga, Impérial Tobacco…). D’où l’afflux subit de “crocodiles blancs” autour de Rajoelina depuis quelques mois (R.Bourgi, P.Leloup, A Moyon, P.Neveu, P.Giovannoni du Parti Républicain Chrétien, cabinet Drake & Bart …).

Certains avaient été expulsés de Madagascar pour de sombres affaires, immobilières et politiques, entre autres. Manifestement, la presse française occulte la gravité de ce qui se joue depuis janvier à Madagascar : une guerre entre une république démocratique (qui a ses forces et faiblesses comme les autres) et la dictature que nous concocte (”à la malgache” dirait RFI) Rajoelina et la mafia paramilitaire qui l’a porté au trône. Voyez, lors des parades devant les troupes de la jeunesse rajoëlinienne, ce signe V de la victoire se resserrer au bout du bras raidi de Rajoelina, comme le plus cynique salut de tous les temps… Heil, aîe, aîe, demain, il sera trop tard ! Depuis le putsch, les malgaches sont véritablement en état de choc et maintenant de plus en plus isolés. Demain, ils seront peut-être déchirés, effondrés de douleur ou de folie…La presse est totalement verrouillée. La guerre des nerfs est terrible, j’en atteste ! Avec maintenant cette histoire invraisemblable de “bombes”, pour mettre le pays sous contrôle total, pour interdire le mouvement (jusqu’alors) pacifique contre le coup d’état, justifiant ainsi perquisitions, fouilles, réquisitions d’entreprises avec violences, rackets, vols, accusations arbitraires, emprisonnements à la chaîne etc…).

Libé, reprenez vite cette distance qui fait la différence entre des news de fan-club et le journalisme. Car au train d’enfer où va Rajoelina-TGV pour imposer la paranoïa, l’oppression, la diffamation, la délation et autre rongeur d’unité nationale, demain vous n’aurez plus la liberté d’écrire autre chose que “alléluia et gloria à la formidable junte éclairée qui, grâce à la France, a renversé un démon et formidablement redressé Madagascar avec un Ordre Nouveau “à la malgache”, formidablement démocratique, que le peuple malgache a unanimement plébiscité”. Est-ce Viva (la chaîne de Rajoelina) ou bien France-Monde (la force de frappe du MAE) qui a fait une OPA sur Libé, le Monde, Le Point ?

Visiblement, Rajoelina est “dans la place”, vive le DJ néo-facho-tropical et tous en piste… Vous prendrez bien un de ces formidables cocktails qui font führer depuis janvier à Tana : le “Black Monday”, le “Bloody Saturday”, la “Kalach ou le “Molotov”. Avec ou sans paille ? IL FAUT EN FINIR AVEC LA FRANCAFRIQUE !

Article écrit par Rougetdelile, publié sur Liberation.fr

Marc Ravalomanana : cela ne vient pas des légalistes

(25 juillet 2009)

Malgré l’averse qui s’est abattue sur la ville d’Antananarivo samedi,les légalistes ont tenu bon durant leur rassemblement. Le rassemblement a été particulier, les légalistes s’étant donné rendez –vous pour inaugurer le Magro Ankorondrano « Place de la légalité ». La Place sera la source du succès et du renouveau pour Madagascar selonle député Zafilahy et surtout pour la mise en place d’une vraie démocratie. Le nom a aussitôt été adopté par le Président Ravalomanana intervenu en direct.

Le Président n’a pas manqué d’aborder les sujets chauds du moment dont les diffamations et les arrestations arbitraires. « Pensez aux droits et à la dignité de ces personnes, complètement bafoués, des personnes sont retenues sans raison. Ils ont leurs dignités, leurs droits ». Les légalistes ont toujours questionné l’empressement de la HAT d’accuser les légalistes des actes deterreurs qui ont secoué la ville, les légalistes sont pacifistes et n’ont jamais procédé à de tels actes, ce n’est que pour les dénigrer et les accuser pour que la HAT persiste dans son entêtement unilatéralet poursuit son coup d’Etat.

Le Président Ravalomanana a déclaré samedi « je condamne ces actes,nous ne cautionnons pas la violence et la destruction. Marc Ravalomanana a aussi coupé court aux rumeurs qui ont circulé dans lapresse sur les mercenaires Sud Africain. «Des rumeurs courent ici etsurtout à Madagascar que les raisons pour les quelles je reste icic’est parce que je recrute des mercenaires, non, je ne recruterai personne pour tuer des Malagasy ».

Le Président de poursuivre qu’il s’est dédié au bonheur des Malagasy et que les informations selon lesquelles il recrute des mercenaires sont fausses. «On peut vérifier si il y en (des mercenaires) a à Madagascar, on peut savoir et connaître qui fait ça, cela ne vient pas de nous ».

Samedi, le Président Ravalomanana a réaffirmé qu’il reviendra àMadagascar, lui de déclarer qu’il est même pressé

Processus consensuel : encore possible ?

(24 Juillet 2009)

La situation politique à Madagascar devrait connaître de nouvelles évolutions dans les deux prochaines semaines. Il y aura le procès de squatre parlementaires légalistes, celui du Premier Ministre Manandafy Rakotonirina, la HAT et son gouvernement ont déclaré qu’ils vont prendre des mesures pour interdire et mettre fin au rassemblement deMagro Ankorondrano, la venue d’une mission préparatoire du groupe de contact international la semaine prochaine, la réunion prévue se tenir dans le courant de la première semaine du mois d’Aout entre les chefs de file des mouvances en cause qui sont Ravalomanana, Ratsiraka, Zafy,Rajoelina.

Et déjà, la question de qui va participer et qui va boycotter cette réunion se pose étant donné qu’au cours de la réuniond’Addis Abeba du 22 juillet, les présidents de délégation des mouvances Zafy et Rajoelina ont brillé par leur absence. La venue dela mission préparatoire la semaine prochaine va peut être convaincreles parties récalcitrantes.

La position de la communauté internationale reste inchangée, le changement inconstitutionnel survenu dans le pays n’est pas accepté etelle incite à la recherche d’une solution consensuelle entre lesparties pour sortir le pays dans cette crise qui affecte de plus en plus la vie quotidienne de la population et l’économie du pays. Mais au vue des différentes décisions et déclarations de ces derniersjours, l’on se demande si une rencontre ou un quelconque dialogue entre les parties concernées pourraient encore se faire, la HAT accusant les légalistes d’être des terroristes et ayant déjà déclaréqu’elle ne discuterait pas avec eux.

Par ailleurs, la HAT continue son chemin et fait déjà dans les propagandes et le renforcement de son «pouvoir » au niveau national, ne serait – ce que par les inaugurationsqu’elle fait ici et là, inauguration que le KMF CNOE, observateur dela vie nationale, a critiqué comme étant des propagandes anticipées dela HAT. Etant surtout entendu qu’une autorité de transition nepourrait parler de programme. La HAT se prépare aussi à l’organisation de la conférence nationale, suite des assises ou conférences régionales qu’elle a organisées.

Une conférence qu’elle organise pour conclure sur le référendum, la modification de la constitution, l’élection présidentielle… La date de cette conférence unilatérale dela HAT (l’on rappel en effet que durant les assises régionales aucunedes 3 autres mouvances n’y a participé) est prévue vers la fin du moisd’aout. Pourtant, « Le Groupe de contact a mis en garde contre toutedémarche unilatérale visant à légitimer le changement anticonstitutionnel intervenu à Madagascar, notamment l’organisationpar les autorités de fait d’une conférence nationale et d’électionssans accord » (communiqué issu de la réunion).

La conférence de la HATse tiendra dans un mois, une évolution peut encore survenir, mais auvu de la position de la HAT durant ses prises de décision, il ne faut pas trop y croire.La situation risque encore de se tendre face à ces positions et prises de décision, et la question se pose si le dialogue pourrait se faireet si un processus consensuel pourrait être trouvé pour résoudre lasituation actuelle. Ceci avec les questions d’arrestation, les dénonciations et la violation des droits de l’homme à Madagascar.

« Le Groupe de contact a encouragé le CPS à demeurer activement saisi de la situation à Madagascar et, conformément à ses décisionsantérieures et aux instruments pertinents de l’UA, notamment la Déclaration de Lomé, à prendre, le cas échéant, les mesures prévues àcet effet si, à l’expiration du délai de six mois stipulé par la Déclaration, aucun progrès significatif n’est enregistré sur la voie du retour à l’ordre constitutionnel. », délai qui expire dans 53jours.

jeudi 23 juillet 2009

Madagascar : La dictature montre son véritable visage

23 Juillet 2009

Depuis quelques jours, les arrestations arbitraires, déjà habituelles, se multiplient dans la Capitale Antananarivo. Les manifestants qui réclament depuis le coup d'Etat du 17 mars le retour à un Etat de Droit sont les principales cibles des milices putschistes. Mais bientôt toutes les personnalités plus ou moins proches de Marc Ravalomanana, le Président de la République en exil en Afrique du Sud, se retrouveront sous les verrous. Alors même que certaines d'entre-elles n'exercent aucune activité politique.

Le régime putschiste de l'ancien maire, Andry Rajoelina, montre désormais son véritable visage. Parti déguisé sous le masque d'une contestation populaire, Andry Rajoelina a vite fait de transformer son mouvement « pour une véritable démocratie » en prise de pouvoir personnel. Les membres de son club restreints ont braqué les banques centrales au lendemain du coup d'Etat et se servent depuis dans les caisses de l'Etat mais aussi dans celles des sociétés para-étatiques et des sociétés privées.

La dictature est maintenant consommée. Après avoir ravis l'exécutif au gouvernement et forcé le président à l'exil, Andry Rajoelina a dissout les assemblées législatives. Plusieurs députés et sénateurs sont par ailleurs sous les verrous. La justice n'est plus qu'un simulacre triste: en quelques heures des jugements tombent sans qu'on ait entendu de témoins, aperçus le moindre preuve et laisser la parole au moins aux avocats de la défense. Elle n'a même plus sa raison d'être car c'est le gouvernement puschiste qui l'exerce en condamnant tout de suite par voie de presse tous ses adversaires politiques, livrés en patures à des militaires qui procédent à des arrestations arbitraires et perquisitions sans mandats, au mépris des droits les plus élémentaires des êtres humains, à savoir, le droit de la défense, et la présomption d'innocence.

Malgré les intimidations quotidiennes, les assassinats, les arrestations arbitraires, une censure exarcerbée de tous les organes de presse, La presse est muselée car les stations de TV et radios qui soutiennent le Régime Ravalomanana ont été incendiées et pillées tandis que ceux qui afichent leur indépendance en critiquant les dérives actuelles sont menacées d'arrestation par les militaires qui exercent le rôle dévolu à la police judiciaire. Ainsi ce que l'on qualifie dans les pays démocratiques de 4ème pouvoir est également contrôlé par ce régime puschiste à l'instar des trois autres (executif, legislatif et judiciare).

Ainsi tous les éléments constitutifs d'un régime dictatorial dirigé par un DICTATEUR sont réunis en ce moment à Madagascar, à savoir, un régime de CONFUSION DES POUVOIRS dirigé par le dictateur qui exerce tous les pouvoirs(executif, legislatif, judiciaire, et la presse) de manière arbitraire sans aucun contrôle démocratique.

Il est urgent aujourd'hui que toutes les organisations qui sont attachées au respect des droits humains se penchent sérieusement sur la question malgache et envisagent encore plus sérieusement de sanctionner les putschistes.

Sans défense, le peuple malgache est aujourd'hui à la merci d'une milice de quelques dizaines de personnes qui font la loi par le jeu de la violence.

Leur seules protections sont leur détermination et leur cris, notre seul devoir, les entendre et les aider à réduire au silence le bruits des bottes...

Collectif de la diaspora malgache GTT-SRA

mercredi 22 juillet 2009

Addis Abeba : d’autres rencontres

(22 Juillet 2009)

Une mission d’évaluation arrivera à Madagascar la semaine prochaine et une rencontre entre les quatre mouvances devrait se tenir au Mozambique dans le courant de la première semaine du mois d’août d’après ce qui est sorti de la réunion d’Addis Abeba de ce mercredi.

«L’objectif de la réunion est d’accélérer le retour de l’ordre constitutionnelle » avait annoncé Jean Ping, Président de laCommission de l’UA. La réunion organisée par le groupe de contact international s’est tenue avec les représentants de la mouvance Ravalomanana et Ratsiraka.

Au cours du sommet, la mouvance Ravalomanana a dénoncé les accusations arbitraires de la HAT contre les proches collaborateurs du Président Ravalomanana que la HAT soutient être derrière les attaques du week end.

« Les personnes incriminées sont des personnalités stratégiques par leur crédibilité de hauts commis de l’Etat, jamais impliqués dans des affaires douteuses.

On cherche à faire porter à la mouvance Ravalomanana les dernières violences", a déclaré Fetison Andrianirina.

Des calculs politiques

(21 Juillet 2009)

Les légalistes se sont indignés de la pratique politique à Madagascar. Rakotoamboa a dénoncé les perversités de « certain » dans la politique et cela en dépit de la vie de la population. Les reportages l’ont bienmontré a crié ce dirigeant du mouvement légaliste.

Dans un reportagediffusé par une chaine française, on pouvait voir comment « certains »ont fait pour ne pas participer à la médiation organisée à l’hôtel LeHintsy a – t – il poursuivi. Durant les manifestations du 13 mai,une chaîne française avait filmé une réunion dans une maison enpériphérie de la ville d’Antananarivo, au cours de laquelle plusieurs membres du mouvement orange s’étaient réunis pour trouver des moyens pour arrêter la médiation. Et maintenant, cela se reproduit.

Parcequ’il y a la réunion d’Addis Abeba et parce qu’ « ils » savent qu’ils n’auront pas de crédit, ils cherchent des moyens pour diffamer la mouvance Ravalomanana a déclaré Rakotoamboa.Qui possèdent des lances rockets et des Kalachnikovs a – t – il questionné.

Au cours de l’attaque de Viva, des témoins avaient en effet annoncé que des lances rockets et des kalachnikovs étaient lesarmes utilisées par les attaquants. Par ailleurs, comment se peut –il que des civils puissent entrer dans des camps militaires et des bâtiments policiers qui sont fortement gardés par des éléments militaires et policiers.

Le but qu’ils cherchent est de faire capoter la réunion d’Addis Abeba et parce qu’ils veulent conduire en solo lesélections et le pays a dénoncé Rakotoamboa. Tout a été calculé, les manœuvres actuels sont pour mettre fin au dialogue et au mouvement légaliste. Mardi, les légalistes ont réitéré leur détermination à poursuivre jusqu’au bout leur lutte malgré lesdiffamations, arrestations.

Eux d’appeler les forces de l’ordre à ne pas se laisser manipuler par le semblant de pouvoir en place.

Bombes : "Des gros bras arrêtés"?

(21 Juillet 2009)

Les forces de l’ordre retiennent Raharinaivo Andrianatoandro,Mejamirado Razafimihary, et Henri Rabesahala, que la HAT désigne responsables des affaires de bombe.

Suite à la mention de leur nom par Organès Andriamihantarizaka lundi, les trois hommes sont venus à lagendarmerie pour leur enquête.

De réputation pourtant bavard, Organèsn’a rien révélé sur le cours de l’enquête ni les lieux où ces troispersonnes sont retenus. Dans la soirée, les informations sont tombées selon les quelles messieurs Mejamirado et Rabesahala ont ététransférés au niveau du fameux CNME à Ambohibao.

Pour ce qui est de Raharinaivo, une voiture l’a emmené l’après midi et plusd’information.L’enquête se poursuit, même le Colonel de la Gendarmerie RichardRavalomanana a posé la question de la culpabilité ou non de ces personnes.

Ce dernier de déclarer que « ils ont été retenus parcequ’ils ont été cités dans l’enquête ». Lundi pourtant, la HAT les avait crié « coupable » et avait cité haut et fort leurs noms (enfaisant fi de la présomption d’innocence et du secret d’instruction).

D’autres personnes ont été arrêtées dans cette affaire selon la gendarmerie (mais leurs noms n’ont pas été révélés). Une station radio a annoncé dans ses éditions que deux hommes ont été arrêtés et que ce sont des gardes du corps de l’ancien maire (Rajoelina). La radio acité leurs noms (des noms que nous, nous allons taire). L’affaire poursuit son cours. La HAT poursuit ses arrestations, ses perquisitions et intimidations.

Communiqué des Collègues et Amis

Suite à l'annonce de mandats d'arrêt contre Henri Rabesahala,Razakariasy Henri, Andry Ralijaona, Raharinaivo Andrianatoandro etMejamirado Razafimihary, nous, anciens collaborateurs, partenaire etautres collègues, leur manifestons notre soutien indéfectible, ainsiqu'à leurs familles.

Ces personnalités politiques et intellectuelles ont fait preuve dansleur travail d’une intégrité sans faille, d’une passion et d’undévouement pour le développement et la réduction de la pauvreté àMadagascar.

Nous souhaitons faire part de l’estime que nous leurportons pour leur courage et leur dévouement.

Nous dénonçons les procédures ayant abouti à leur mandat d’arrêt carcontraire aux droits du citoyen, le fait que les noms des personnesont été indiqués à la presse constitue une violation grave du principede la présomption d’innocence.

Nous exprimons notre inquiétude du sortdes personnes qui se sont présentées volontairement ou non.

Nous dénonçons les méthodes d’intimidation telles que les perquisitions, les vols d’argent et de voitures, ainsi que les arrestationsarbitraires.

Ces méthodes sont contraires aux droits de l’Homme.

Nousinvitons les différents partenaires, les connaissant, à s’exprimerface à la situation.

Fait à Antananarivo ce 22 juillet 2009

mardi 21 juillet 2009

Légalistes : pas des terroristes

(20 Juillet 2009)

Les légalistes ont présenté leurs condoléances aux familles despersonnes qui ont trouvé la mort au cours des attaques du weekend. «Nous sommes tous des malagasy et nous ne pouvons pas cautionner detels actes » a déclaré le député d’Androy qui a appelé les forces del’ordre à se concerter avec les légalistes sur ce qui doit être entrepris pour assurer la sécurité. Les légalistes soutiennent qu’ils n’ont rien à voir avec les actes terroristes perpétrés dans la ville.

Selon le député, cela fait quatre mois que les légalistes ont tenu leur manifestation aucune maison n’a été forcée, ils n’ont rien vandalisé, et les légalistes ont toujours essayé d’éviter lesaffrontements. Preuve en est, les légalistes ont préféré se réunir auMagro au lieu de forcer la place de la démocratie quand celle – cileur a été fermée a poursuivi le député. La grande marche organiséepar les légalistes samedi a frustré « certains » a déclaré le révérend Ndrialijohn, Et c’est la deuxième fois.

L’on se souvient en effet quel’explosion d’une bombe au Leader Price a eu lieu dans la soirée du 16juin, au cours de laquelle journée les légalistes avaient effectué une grande marche du Magro à Ambohijatovo. A chaque fois qu’il a été prouvé par les manifestations pacifiques des légalistes qu’ils ont encore la force de tenir tête à la HAT grâce àleurs manières pacifiques, on tente de les dénigrer ont dénoncé les légalistes. Le révérend de dire que les évènements du weekend ne sontque du cinéma perpétré pour accuser les légalistes.

Bombes et légalistes : un lien forcé ?

(20 Juillet 2009)

Une autre bombe a été découverte ce matin au niveau de l’archive de lapolice nationale à Tsimbazaza, la bombe n’a pas explosé. Outre la terreur que font régner ces évènements au niveau de lapopulation, ils appellent des questions, surtout des réponses.Qui sont responsables de ces actes ?

Lundi dans la soirée la HAT par la bouche de sieur OrganèsAndriamiantarizaka a cité cinq noms, des responsables du pouvoirRavalomanana et proche du Président, comme étant derrière ces actes.Même si les noms ont été dévoilés par la HAT, nous préférons taire ces noms tant que leur culpabilité n’a pas été prouvée. Jusqu’à maintenanten effet, aucune charge sérieuse n’a été retenue contre ces personnes,monsieur Organès n’ayant pas précisé quel est le rôle de chacune deces personnes.

Les cinq personnes, dont un membre de la mouvance Ravalomanana qui a participé aux dialogues avec les médiateurs internationaux, sont recherchées parce que apparemment ayant un lien avec les affaires de bombes d’après les informations obtenues. Quelle est la vérité sur ces affaires ? C’est la question que se posela population. Ce qui est à craindre actuellement c’est qu’une simple dénonciation peut emmener une personne à se faire accuser deterroriste. L’on rappel en effet que jusqu’ici, les accusations portées sur les légalistes ont été incitées par la déclaration despersonnes arrêtées.

Les évènements sans nul doute ont un lien direct avec la situation politique surtout par rapport à la rencontre qui devrait se tenir àAddis Abeba. Devrait parce que vu les dernières déclarations, larencontre entre les mouvances risque de ne pas se tenir. La HAT vient en effet de déclarer qu’elle ne va pas participer à ces rencontres, la mouvance Zafy s’étant quand à elle désisté ce matin.Et ce n’est pas cette rencontre seulement qui risque d’être annulée.

Le rassemblement des légalistes est menacé de suppression, un membre de la HAT de demander l’arrêt immédiate du mouvement.Les évènements des derniers jours portent ainsi un coup au mouvementlégaliste qui à part le fait de se voir obliger de se taire (de gré oude force) encours de voir tous ses efforts au niveau internationals’effrités.

Des conséquences qui portent à s’interroger : est–ce que les légalistes et les responsables du pouvoir Ravalomanana cités parla HAT sont vraiment derrières ces actes de terreurs ou est–ce quecomme les légalistes le clame haut et fort ce ne sont que des manœuvres pour diffamer les légalistes dans le but de briser leur mouvement.

lundi 20 juillet 2009

A qui profite le crime ?

La ville d’Antananarivo a été secouée par des actes de terreurs de la nuit de samedi à dimanche. Une bande armée a attaqué le siège de VIVA à Ambodivona dans la matinée de dimanche tuant deux agents de sécurité, une voiture a explosé du côté d’Ambohibao dans la nuit de samedi, une personne y a trouvé la mort, une autre blessée d’après les informations de la gendarmerie qui a déclaré que les personnes en question avaient transportées des bombes. Le chef d’enquête de la gendarmerie a annoncé au cours d’une conférence de presse que tout sera fait pour éradiquer ces actes.

Cinq personnes sont suspectées et le Colonel Richard Ravalomanana de déclarer que même s’il ne fait pas de la politique, ces actes sont des actes politiques ou du moins liés à la situation politique actuelle du pays. Personne n’en douterait vu les cibles de ces actes, la station de Rajoelina, des camps militaires et de la gendarmerie (selon le rapport effectué par les forces de l’ordre à la presse).

Même si elles ne le disent pas franchement, les forces de l’ordre ont déjà leur coupable tout désigné : les légalistes (ceux qui réclament le retour de la légalité, de l’ordre constitutionnel et de Marc Ravalomanana). Dans ses déclarations, le Colonel de la gendarmerie a annoncé que l’homme blessé a déclaré qu’il assistait à la réunion au Magro (fief du rassemblement des légalistes), que les actes avaient des similitudes avec les affaires de pose de bombe des dernières semaines (au cours des quelles affaires les poseurs de bombe étaient cité en tant que légalistes) et les explications même arrangées et (presque) détournées reviennent toujours sur le même objectif, dire que ces actes ont été commis par les partisans de la légalité.

ManipulationPourquoi ? Dans quel but ?

Le Colonel a aussi une réponse, lui de dire, de sa manière de dire les choses, que tout le monde sait quel est l’évènement qui va se passer cette semaine, donc….Pour faire direct (ceci n’est pas un secret d’instruction), mercredi aura lieu une rencontre organisée par le groupe de contact international à Addis Abeba avec les quatre mouvances (apparemment seuls trois vont y participer, le clan Zafy Albert venant d’annoncer publiquement qu’il n’y participerait pas). Une réunion qui veut démêler l’affaire politique actuelle.

Une solution pourrait y être trouvée (croisons les doigts), et si c’était le cas, quel serait le but des actes de terreurs et la plus grande des questions est à qui profitera ces actes ?Si l’on revient sur ces actes de terreurs, on peut remarquer qu’à chaque fois, ils surviennent quand de grands évènements vont avoir lieu. Des bombes ont été trouvées avant les fêtes de l’indépendance : une a explosée le 16 juin au leader Price, une découverte dans une poubelle à Mahamasina le 26 juin. Et maintenant, ces actes perpétrés à l’aube de la rencontre d’Addis Abeba.

Coïncidence ? Qui y croirait.
Tout démontre que ces actes ont été murement préparés et ciblés.Pour les pros – HAT, ces actes sont pour terroriser la population et déstabiliser la HAT, pour les pros – légalité, ils sont pour donner à la HAT des raisons pour mettre fin aux rassemblements et mobilisation légalistes (qui malgré les menaces, les répressions violentes et les arrestations ont tenu bon et ont continué). Si les légalistes peuvent en effet être accusés de ces actes, une manipulation de leur adversaire peut également être pensée. La manipulation étant un des moyens favoris de la politique.Spéculons un peu sur la situation : les légalistes durant les premières affaires de bombe ont été « dérangés ».

Parce que les « poseurs de bombe » ont déclaré (à la gendarmerie) qu’ils étaient des légalistes, le lien était clair pour les forces de l’ordre, Magro y est pour quelques choses. Des leaders légalistes ont été arrêtés, interrogés, déférés au parquet, bilan : ils ont été relâchés.

Dimanche dans la soirée, des militaires ont fait une descente au Magro et après avoir terroriser les agents de sécurité ont ratissé les lieux pour y rechercher les fameuses bombes et armes des légalistes.


Bilan : les armes ont été relevées (des banderoles) et les bombes confisquées (les portraits de Ravalomanana). Les légalistes ont toujours soutenu que leurs armes dans cette lutte sont la Bible et leur « grande bouche ». Du côté des pros – HAT, aucune enquête, aucun doute, nada. Le circuit des forces de l’ordre se basant à chaque fois sur les seules déclarations des personnes arrêtées, pourquoi en effet inquiéter les autres.

Qui aura le plus à perdre de ces évènements ?

Cette fois encore, les accusations se tournent vers les légalistes.Spéculons encore : S’ils ont commis les actes, ce serait dans quel but ? Le mouvement sera arrêté, les efforts effectués au niveau international paralysées (les légalistes ayant acquis jusqu’ici des bons points sur la réaction de la communauté internationale), le mouvement n’aura plus lieu d’exister.

Leur adversaire aurait au contraire tout à gagner.

Poursuivons toujours dans les spéculations, si ces actes étaient perpétrés par les adversaires des légalistes pour leur faire porter la responsabilité, ces adversaires gagneront l’interdiction du mouvement légaliste, des raisons pour justifier leur maintien au pouvoir et gagner du temps pour se blanchir sur le plan international.Les évènements du week – end ont chamboulé la vie de la population d’Antananarivo.

En parallèle, les esprits se demandent sur leurs effets sur la situation politique.

Serein, les légalistes ont annoncé qu’ils vont poursuivre leur manifestation.

samedi 18 juillet 2009

Hafatra an-tariby nataony Marc RAVALOMANANA

18 July 2009

Ry Vahoaka Malagasy, miarahaba anareo,

Dia mahafaly ahy tokoa ny miarahaba anareo amin’izao takariva izao satria henoko, fantatro, iaraha – mahita fa vory lanina marobe tokoa ianareo eto amin’ity toerana ity manohana ny ara – dalàna. Iaraha mahitan’ny Vahoaka rehetra fa potika ny fiarahamonina, kivy, very ny fifampitokisana, ny toe – karena malagasy dia tena rava tanteraka.

An’arivony maro ny olona tsy an’asa vokatry ny fahasahiranana ara – politika miseho eto amin’ny tanintsika. Ireo olona tena sahirana dia sahirana, zara raha mihinan – kanina indray mandeha isan’andro. Noho izany, henoy tsara ary tano ihany izao teny lazaiko aminareo izao fa hilaza amin’ny vahoaka malagasy rehetra manerana ny nosy aho ahafantaranareo tsara ny asa sy ny andraikitra sahaniko aty ivelany aty.

Azoko sary an - tsaina ary tsapako tsara ny alahelo sy ny adin – tsainareo, ary ny fahorian’ny vahoaka malagasy vokatr’izao krizy politika mahazo ny firenentsika izao. Fantatro dia fantatro fa misy ny fianakaviana maro izay tena tsy manan – kohanina, zara raha mihinana indray mandeha isan’andro. Azoko sary an – tsaina ireo olona voatery mivarotra ny fananana kely mba nananany nandritra izay dimy taona - fito taona niarahan – tsika izay. Ary indrindra fa ireo ankizy marobe tsy afaka mianatra nohon’ny tsy fananan’ny ray aman – dreniny vola mba ahafahany mandoa écolage.

Mahatsiaro anareo aho ry Vahoaka Malagasy ary tsy hamela anareo irery aho araky ny efa nolazaiko hatramin’ny voalohany. Manome toky aho fa tsy maintsy tafaverintsika ny ara – dalàna eto amin’ity tany sy fanjakana ity. Ry Vahoaka tia fandrosoana, manaja ny ara – dalàna, izay samy manantena sy miandrandra fatratra ny hiverenan’ny ara – dalàna, ny fanajana ny lalàm – panorenana, ren’izao tontolo izao ny antso mila vonjy ataontsika malagasy.

Mendrika ny hanana ho avy mamirapiratra ny Vahoaka Malagasy, mendrika ny hiaina am – pilaminana ny Vahoaka Malagasy ary mahatsiaro irery, koa miady mafy, tsy mandry andro tsy mandry alina aho miaraka amin’ireo fikambanambe iraisam – pirenena miezaka mitady vahaolana hamahana sy hitadiavana izay lalana ivoahana amin’izao fahasahiranana mahazo antsika izao. Ambarako aminareo fa misy dia misy tokoa ny fanantenana ankehitriny, misy dia misy ny fanantenana ankehitriny.

Mandalo fitsapana ny firenentsika ankehitriny, tena mandalo fitsapana, ary misaotra anareo aho mandamina sy mandrindra ny fanompoam -pivavahana mialohan’ny fotoana izay hifampiresahantsika, ahafahana mampita aminareo izay zavatra tiako resahina sy ahafahanareo mifampidinika. Misaotra betsaka. Ren’Andriamanitra ny antso sy ny vavaka ataon’ny Vahoaka marobe. Misaotra betsaka. Henoko dia henoko tokoa izany teninareo hoe : modia modia.

Reko sy tsapako izany antsonareo izany, HODY AHO ary tsy maintsy mandresy isika fa aza matahotra ianareo. Reko dia reko : modia - modia Dada, fa tsy maintsy mametrapatraka mba hanana faharetana ny filaminana sy ny fandrosoana eto amin’ny firenentsika. Noho izany, tsy maintsy mamatotra sy mandrindra ny fihavanana amin’ny firenena maneran – tany aho sy amin’ireo olona rehetra. Miantso ny fikambanana mba hijoro hanohana ny tolontsika Midera ny fitiavan – tanindrazana sy ny herim – po asehonareo aho na dia eo aza ireo mpanakivy, be ny manevaka.

Tsia, tsy resin’izany mihintsy ianareo fa vao maika manerana an’i Madagasikara ny hetsika ataontsika mba hametrahana tsara an’izany hoe firenena manana ny maha izy azy izany. Ny zavatra angatahako aminareo dia amin’ny fihaonana izay ho atao tsy ho ela, ho ento am – bavaka ny fivoriana izay ho atao amin’ny faha 22n’ny volana ity handinihana izay hametrahana izany fandriam – pahalemana maharitra sy hijoroan’ny fahamarinana sy ny fandriam - pahalemana eto Madagasikara izany, koa samia mitondra am – bavaka amin’ny herin’andro iny.

Ny antso farany ataoko aminareo mpitandro ny filaminana, ianareo foloalindahy, zavatra lehibe dia lehibe loatra izany tombontsoam – pirenena izany, lohalohavina an – tampon’ny loha. Mahita aho ary mahatsapa fa betsaka ianareo miaramila, ianareo zandary, ianareo polisy efa samy mahita ny zava – misy ankehitriny, mahalala tsara ianareo izay tokony hatao, mba hanajana ilay filamatra ataontsika hoe ho an’ny Tanindrazana. Miantso anareo aho, ary mamela anareo. Koa jereo ny Vahoaka Malagasy, arovy ny tenany sy ny fananany.

Ho an’ny tanindrazana no hiasantsika, mahatoky aho fa olon – kendry ianareo. Ary dia isika vahoaka ihany koa, aoka mba samy ahay an’izany fifamelankeloka izany, mba ahatsiaro fa iray ihany isika ary ny soatoavina mahamalagasy antsika no lohalohavina an – tampon’ny loha. Koa dia mampanantena anareo aho fa mbola tsy maintsy heverintsika daholo ny ara – toe karena, miasa mafy aho mba ahitana izay fomba hamerenana haingana ny fampandrosoana eto Madagasikara, hamerenana haingana ny filaminana ary indrindra indrindra hamerenana haingana, haingana dia haingana ny fananan’asa ho an’ireo tena sahirana sy voaroaka tsy fidiny. Manome toky aho.

Koa dia mametraka ny veloma mandrampiresaka indray.

Marc Ravalomanana : je suis avec vous

(18 Juillet 2009)

Cris et ovations ont retenti à Ankorondrano samedi durantl’intervention en direct par téléphone du Président Ravalomanana. «Rentre, rentre » ont clamé les partisans de la légalité à MarcRavalomanana qui a répondu qu’il rentrerait. La légalité sera rétablie a affirmé Ravalomanana qui dit travailler sans relâche avecla communauté internationale pour trouver des solutions pour sortir lepays et le peuple malagasy de la crise qui sévit. La communautémalagasy est complètement désorientée selon le Président, l’économiedu pays s’est effondrée, des milliers de personne ont perdu leursemplois, les familles les plus vulnérables ont de la chance d’avoirencore à manger une fois par jour, beaucoup sont obligés de vendre lesbiens qu’ils ont pour pouvoir vivre. Tout sera fait pour rétablir la vie du pays a continué Ravalomanana qui a déclaré que l’emploi seraune des priorités.

Dans son intervention, le Président a rassuré les partisans de la légalité que l’espoir est permis et de promettre qu’il ne laisserait pas le peuple tout seul.Marc Ravalomanana n’a pas manqué de parler de la réunion surMadagascar, conduite par le groupe international de contact, qui se tiendra mercredi à Addis Abeba. La réunion se penchera sur comment instaurer une sécurité et une légalité durable dans le pays selon Ravalomanana qui a appelé la population à porter en prière laréunion. Il a par ailleurs lancé un appel à l’endroit des forces de l’ordre de faire honneur à leur devise « pour la patrie ».

L’intérêt du pays est le plus important à souligner le PrésidentRavalomanana, « je sais que beaucoup d’entre vous militaires, gendarmes, policiers, voient ce qui se passe actuellement, savent ce qu’il faut faire pour respecter notre devise pour la patrie. Je vous appelle et vous pardonne.

Regardez la population malagasy, protégez la et ses biens. Nous œuvrons pour la patrie, je crois en votre sagesse.» . Lui de lancer par la suite un appel à la population à savoir pardonner.

Légalistes : renverser la HAT

(18 Juillet 2009)

Les partisans de la légalité sont partis de plusieurs points samedipour une grande marche symbolique pour rallier le Magro Ankorondrano. Le rassemblement de samedi a mobilisé plusieurs milliers de légaliste qui ont démontré leur persévérance dans leur revendication pour leretour de la légalité. La HAT devra être renversée a annoncé le député de Vohémar qui a rappelé les actes commis par Rajoelina et ses partisans durant leur manifestation et par la HAT maintenant.

La population malagasy va porter plainte contre les incendiaires des chaînes nationales et des différents biens publics et de particuliers a – t – il expliqué. La plainte sera signée par la population à partird e lundi. Par ailleurs, la population dénoncera l’insécurité qu’a fait régner la HAT. Le député d’évoquer entre autre faits les civils qui ont brandi des armes durant les manifestations sur la place du 13 mai, armes qui circulent illégalement jusqu’à maintenant. La HAT (ses membres) ne fait que piller la population et le pays, elle va laisser Madagascar dans une pauvreté inquiétante si elle reste au pouvoir ont dénoncé les légalistes. « Il n’est pas encore président mais seulement président de la HAT que le peuple patauge dans la mélasse » a déclaré le député Zafilahy Stanislas.

Le peuple n’a rien à attendre de la HAT a – t – il poursuivi. Les légalistes ont aussi pointé du doigt le comportement de certains politiciens « lèches bottes et opportunistes» qui ne tiennent pas en compte de la vie du pays, qui ne pensent qu’à trouver une place et à se remplir les poches. Yves AiméRandrianarison, intervenu à son tour a soutenu les déclarations du député Zafilahy et a déclaré que les jeunes politiciens malagasy combattront ces traîtres au pays.Pour ce qui est de la réunion à Addis Abeba, Yves Aimé Rakotorison a déclaré que les revendications de la mouvance Ravalomanana n’ont pas changé qui sont le retour de la légalité et du Président Ravalomanana.

La mouvance souhaite un dialogue entre le Président Ravalomanana et messieurs Ratsiraka, Zafy et Rajoelina pour établir les grandes lignes de la transition consensuelle, la sortie de crise devra toutefois passer par le démantèlement de la HAT, le retour du Président, la mise en place d’une transition de consensus et une élection durant laquelle la population pourra exprimer vivement son choix a – t – il poursuivi.

Lui de soutenir que le Président Ravalomanana sera réélu haut la main. Les partisans de la légalité se déclarent prêts pour le dialogue et de rappeler que seul le Président Ravalomanana a compétence de signer tout accord ou charte ou quoi que ce soit pour le côté légaliste.

vendredi 17 juillet 2009

Une autre plainte pour la HAT

(17 Juillet 2009)

La HAT a écoulé des riz du groupe TIKO vendredi au cours d’une vente aux enchères publiques au niveau des magasins de Madarail. Le 29 mars2009, la HAT a scellé les magasins de TIKO et a interdit au groupetout accès.

Une décision arbitraire que la HAT a prise comme elle le fait sur les actifs et biens du groupe dénonce ce dernier. Depuis, le groupe ne pouvait plus approvisionner les marchés malagasy. 1800 tonnes de riz ont été scellés auprès de Madarail pour 90% de riz importés et 10% de riz locaux. Le Groupe TIKO dénonce l’illégalité de toutes les actions prises parla HAT et a déclaré qu’elle va porter plainte contre les donneurs d’ordre et les exécuteurs de cette vente aux enchères. A noter que le groupe n’a pas été informé de cette mise en vente. Un simple affichage a fait office de communiqué et d’annonce pour tous les intéressés.

Légalistes : Atsinanana aussi

(17 Juillet 2009)

La délégation de la mouvance Ravalomanana devrait partir samedi pourla réunion d’Addis Abeba. Un membre de la délégation est déjà parti d’après les informations. Les quatre mouvances Ravalomanana,Ratsiraka, Zafy et Rajoelina sont invités à assister à la réunion surMadagascar qui se tiendra le 22 juillet prochain à Addis Abeba, uneréunion organisée avec le Groupe de Contact International.

D’après lesinformations obtenues, Ravalomanana, Ratsiraka, Zafy et Rajoelina devraient avoir une rencontre privée entre eux outre la réunion entre les délégations des mouvances.Vendredi, réunis à Ankorondrano, les manifestants de la légalité ontsoutenu leur détermination à poursuivre jusqu’au bout leur mobilisation. De grandes marches sont prévues pour samedi pour rallierle Magro Ankorondrano.

Les légalistes de la région Atsinanana ont par ailleurs annoncé qu’ils vont aussi organiser des manifestationsjusqu’au retour de la légalité et du Président Ravalomanana. Le mouvement légaliste est en train de prendre racine au niveau des autres régions de l’île. L’on rappelle entre autre la mobilisation àToliara mercredi, les manifestations organisées à Antsirabe et dansles zones périphériques d’Antananarivo.

7 FEVRIER 2009 : Témoignage

(17 Juillet 2009)

La principale machination machiavélique des TGVistes a été le Samedi Rouge du 7 février 2009 au Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra. Il fallait au mouvement TGV ses victimes et ses « héros tombés pour lalutte ». Ils ont préalablement tablé sur la fameuse nuit du Black Monday du 26 janvier 2009, mais le résultat escompté a été à l'inverse de leurs espérances : les Tananariviens ont été « dégoûtés » des pillages gratuits fait par les émeutiers, et cela s'est d'ailleurs ressenti directement sur l'affluence au 13 mai au lendemain du Black Monday.

Dès lors, tout a été mis en œuvre pour qu'il y ait des morts associés au mouvement TGV.Le 7 février 2009, j'ai été présent lorsque sur la Place du 13 mai, une 205 bleue distribuait de l'argent. Pour quoi faire exactement, jene sais pas et je ne vais pas me fourvoyer dans des explications vaseuses. Peut être pour grossir la foule, peut être pour d'autre intention. Quoi qu'il en soit, RAJOELINA a bien manipulé la foule du 13 mai. Par des termes et un discours appropriés, il a incité les gens à «reprendre la Palais d'Ambotsorohitra car cela leur appartenait (soitdisant)» (voir vidéo).

Il aurait pu choisir un autre endroit pour placer son Premier ministre du Gouvernement insurrectionnel de la HAT, comme le Palais du 1er Ministre de Mahazoarivo, comme l'a initialement scandé la foule, maisil a choisi Ambohitsorohitra, car plus de portée et de répercussion. Et il fallait suivre un plan précis. Si la foule parvenait a entrer dans le Palais, ça aurait été unsymbole fort. S i la Garde Présidentielle tirait, c'était tout aussi bien pour RAJOELINA. Nous n'allons pas revenir sur la manipulation de la foule par TGV et consorts ce 7 février 2009, car les photos des Blogs sont assez explicites.

Posons- nous tout de même certaines questions et parlons de certains faits nouveaux :

- pour quelles raisons est ce que contrairement au mouvement de 1991et de la marche sur Iavoloha aucun leader TGViste n'était en tête ducortège ?

- pourquoi RAJOELINA, d'ordinaire si fonceur et sur tous les fronts nes'y est pas rendu ?

- pour quelles raisons est ce qu'immédiatement après son discours surle 13 mai, RAJOELINA est allé se mettre bien au chaud chez lui àAmbatobe et n'est pas monté à Ambohitsorohitra, qui n'était même pas à5mn de voiture ?

- Idem pour Roindefo qui était présent pendant 5mn, et qui a disparuaussitôt que Général DOLIN a commencé à négocier ?

- Avaient-ils connaissance de ce qui allait se passer ?

Il est par ailleurs, très paradoxal de constater le nombre de morts àAmbohitsorohitra avec le feu nourris de la Garde Présidentielle. Il est a noté tout d'abord qu'il y a eu sommation, n'en déplaise auxvaillantes personnes qui ont été chez eux ce jour là, et qui soutiennent haut et fort qu'il n'y a pas eu de sommations.

Il y a eu 2 coups de sommation, très proches, suivis immédiatement de la rafale car la foule était en train de se ruer sur le Palais, dans la zone rouge. On peut voir sur la vidéo des branchages tomber, ce qui confirme que si vraiment la Garde Présidentielle à tiré à l'horizontal sur la foule, il y aura eu 400 morts et non 40 comme c'est le cas.

Morts Suspects

Le journaliste de la RTA a été assassiné ce jour-là, dans l'exercicede ses fonctions par TGV et consorts, qui se sont empressé, aulendemain du drame, d'aller voir la famille pour dire de ne pas encore inhumer le corps mais qu'il fallait l'exposer au 13 mai.

La mère du défunt les a chassés comme des malpropres. Mais le plus troublant est que personne ne parle de la balle de Pistolet Automatique qui a été coincé dans sa mâchoire et qui conforte ce que beaucoup ont dénoncé mais jamais repris : il y a avait des personnes armées qui tiraient sur la foule, dans la foule.Il y a plusieurs théories concernant la mort de ce journaliste.

J'étais a coté de lui lorsque Dolin et l'Homme en complet gris ont dit« ils vont tirer mais on ne va pas reculer. Faites avancer la foule.»

Dès que j'ai entendu cela, je me suis écarté du groupe et suis parti sur la droite, en direction du Parking de la Présidence, vers le Colbert. Et là les coups ont commencé. Le journaliste lui avait continué vers la foule.

Il paraîtrait qu'il aurait vu des personnes sortir des armes de poing et tirer dans la foule. Il a filmé en direction de l'un d'entre eux,qui a immédiatement riposté en tirant sur lui à bout portant.

Il est à remarquer que sa station n'a diffusé aucune image de ce 7 février, jusqu'à ce jour, malgré le fait que le journaliste ait couvert les événements depuis le début. La parenthèse est clause, à chacun d'en tirer ses conclusions. Même RAJOELINA n'avait pas infirmé la présence d'armes à feu chez lesmanifestants. Au contraire, il a souligné sur VIVA TV le soir même que « même si desgens étaient armés, la Garde Présidentielle n'avait pas le droit de réprimer ainsi ces gens. ». Il a continué en disant que « RAVALOMANANA est un assassin. »

On ne relève pas le cas également des premières images à chaud diffusées par TV Plus et qui ne sont jamais ressorti depuis, du jeune homme qui porte un blessé aux jambes dans un dispensaire, et qui laisse « échapper de sa poche » des cartouches de Pistolet Automatique par terre, par inadvertance.

Pensez vous honnêtement qu'en tirant directement sur la foule avec des AK-47 et des FN-Fal de calibre 7,62 (enregistré à l'OTAN comme Arme de Guerre) il n'y aurait que 36 morts et une centaine de blessés ???

On n'a pas hésité à faire tirer depuis l'intérieur même de la foule par ses mercenaires, et depuis les toits avoisinants. Les morts ce jour là, ne doivent pas être portés au crédit de la GardePrésidentielle, mais en majorité aux MERCENAIRES et MILICES du mouvement orange, présent sur les lieux et qui devaient absolument faire des victimes.

Des témoins ont affirmé avoir noté des tirs qui ne provenaient pas du palais mais des toits alentours, et même Radio VIVA l'annonçait en direct. Pourquoi directement mettre ces snipers sur le compte de Marc RAVALOMANANA ? Cela ne peut pas traverser un esprit «objectif » qu'ils pourraientappartenir aux TGVistes ? A qui profiterait le plus grand nombre de morts ce jour là ? A RAVALOMANANA ? Pour protéger un Palais vide, mais plein de symbole tout de même ? ou à celui qui veut se mettre à la place du khalife ?

Alors lorsque des Saint Cyriens comme RAMAKAVELO condamnent le 7 février en ayant des théories fantaisistes sur la Zone Rouge, alors que lui même en 1991 avait ordonné de tirer sur les manifestants, on ne doit plus douter de l'honnêteté intellectuelle de notre classe politique.

Autres faits

Qui ose affirmer que tout ce qui se passe actuellement à Madagascarn'a pas été concocté et fomenté depuis des mois voir des années, et fait partie d'un plan et d'une stratégie mûrement élaborés?

Voici quelques questions, à chacun d'y apporter sa réponse. :

- la fameuse couleur orange : pour quelles raisons est ce que les couleurs de la Mairie de Tana ont été changé en Orange dès la prise de fonction de RAJOELINA en décembre 2007, alors que l'armoirie de la ville a de tout temps était jaune et bleue?

Que lorsqu'il a acheté sa TV à RATSIRAHONANA (le faiseur et défaiseur de Président Malagasy), VIVA avait également déjà cette couleur. Et puis soudain, lorsqu'il démarre sa lutte populaire, comme si cela avait été spontanée, il annonce à ses partisans que la couleur ORANGE allait être le symbole de leur lutte, calqué sur la révolution « pacifique » ORANGE Ukrainienne.

- pour quelles raisons est ce que RAJOELINA pousse ses partisans àl'irréversible ? Il les a sciemment envoyés brûler la RADIO MBS et laRADIO NATIONALE pour paralyser le Gouvernement : c'est l'ABC même du Coup D'etat lorsqu'on en lit sa définition sur Wikipédia.

- pour quelles raisons, le 26 janvier 2009, des pilleurs soit disant «incontrôlés » ne s'en sont pas pris au Centre Commercial SHOPRITE àAmbodivona, après avoir été chez JUMBO SCORE et en allant versAnalakely, alors qu'ils y passaient juste devant ?

Parce qu'INJETétait dans l'enceinte, ou parce que ca ne faisant pas partie des cibles prévues ?Autant de questions anodines qui devraient porter à réflexion. Et il y en a tellement, mais chacun d'entre nous devrait peut être se réveiller.

Infiltrations et trahisons

Le 8 mars 2009, tout le monde s'accordait à dire que le mouvement TGVs'essoufflait et qu'avant la fin de la semaine suivante, elle serait àterre.Cela s'est conforté avec la fouille et la confiscation de VIVA TV et Radio à Ambodivona le 8 mars 2009 par les forces de l'EMMONATOr bien que les forces de l'ordre soient arrivées en masse cette soirée là, les matériels étaient déjà enlevés.

Comment pouvaient-ils être au courant de cette descente ?
Parce qu'au sein des forces de l’ordre, le Lieutenant N.A. de la Gendarmerie était un agent double, et informait les TGViste de toutes les actions de l'EMMONAT. Il participait directement à toutes les réunions tenues par le Colonnel F.A et en faisait état directement chez RAJOELINA et sonéquipe.

Le lendemain de la prise de VIVA, le 9 mars 2009, où tout le monde s'accordait à dire que c’était la fin du mouvement TGV, ce mêmeLieutenant a eu un comportement suspect, avant de se faire déposer par un des véhicules du CR au Capsat à Soanierana

La suite, tout le monde le sait avec la mutinerie qui a suivit ce jourlà

jeudi 16 juillet 2009

Andry Rajoelina essaie de garder ses poings levés.

Andry Rajoelina essaie de garder ses poings levés

Une période initiale de deux ans, le Président de la HAT, AndryRajoelina, alias TGV, donne l’impression comme s’il veut tout accélérer. Dans sa lettre à Jean-Paul Jainsky, CEO de Sagem SécuritéSA, du 14 mai lui demandant de mettre en place a système pour sécuriser l’élection présidentielle à Madagascar, TGV a spécifié dès le début que « la population malgache sera appelée aux urnes dans un futur proche ».

Effectivement, s’il attend trop longtemps, son niveau de popularité risque de descendre très bas. Surtout qu’il n’a pas que l’opposition persistante à régler mais aussi de garder la main sur l’équipe de son gouvernement. Les premiers discordes : les Conseillers et Ministres de Rajoelina ontdéjà semé des troubles dans diverses compagnies à cause de leurs méthodes hâtives.

Le Ministre des Finances, Benja Razafimahaleo risquede glisser sur une peau de banane à cause de son intervention brutale dans l’affaire Galana, parce que c’était sa belle-sœur, veuve de sonf rère Herizo, qui a joué le rôle d’intermédiaire et qui a présenté Azad Hiridjee à TGV.

Le Ministère de l’Environnement s’est opposé à laNouvelle Brasserie de Madagascar (NBM) à qui il refuse de donner son autorisation. Le Ministre de la Télécommunication, Augustin Andriamanoro, est en mauvais termes avec Orange, concernant les câbles sous marines et la revente de leur capacité.

Patrick Leloup, Conseiller spécial de TGV, pour sa part, a facilité la marche pour différentes compagnies françaises. Il a choisi ses amis Drake & Bart pour conduire l’audit des contrats miniers et pétrolier, et pour agir comme intermédiaire pour contacter Sagem Sécurité. Une autre personneimportante du régime de la transition dans les affaires, AlainRamaroson veut reprendre certains permis miniers sur Ilakaka appartenant à des compagnies proches de Marc Ravalomanana, et les transférer à Jeannot Le Quartz.

Sa sœur, Nadine Ramaroson,souhaiterait l’interdiction de l’importation de savon et favoriser ainsi la compagnie de son père, La Savonnerie Tropicale. Enfin, la sœur de TGV, Voahirana, est active dans l’import-export, avec une des conseillers de TGV, Corinne Donte, née Randrianome, ancienne présentatrice de MaTV.

Capsat fait ce qu’il veut : les forces de l’ordre ne sont pas en reste. Plusieurs opérateurs économiques ont l’impression d’être à la merci des « rackets » des militaires du Capsat, pour qui le pouvoir est monté à la tête depuis qu’ils ont aidé Rajoelina à atteindre le sommet en mars. C’est ce qui est arrivé à la compagnie française Assist Development appartenant au Français Alain Moyon, qui a été déclaré persona non grata par le Président Ravalomanana avant son retour à Antananarivo en avril.

Une dizaine de militaires du Capsat, armes chargées, étaient venus dans les locaux de la société avec un mandat au nom de la défense de la HAT. Ils accusaient la direction deAssist Development d’avoir caché une grosse somme d’argent pour financer un coup d’Etat et il a perdu toute sécurité.

Comme ils n’avaient rien trouvé de répréhensible, ils étaient encore revenus,deux fois, jusqu’à ce que Moyon décide de faire un communiqué relatant ces évènements en début juin. Deux Commandants du Capsat, CharlesAndrianasoavina et René Lylison, ont fait la Une en participant àdifférentes arrestations brutales des leaders de l’opposition, et en se confrontant avec les hommes proches de Alain Ramaroson. Ces deux incontrôlables officiers ont été récemment transférés parmi les gardes présidentielles de Rajoelina.Phobie des mercenaires.

TGV doit néanmoins traiter les forces armées avec attention, parce qu’il a besoin de leur soutien, particulièrement au moment où les partisans de Ravalomanana veulent croire que ce dernier pourrait revenir à Madagascar à la tête du contingent militaire pour le remettre au pouvoir avant la fête de l’indépendance,le 26 juin. Ce n’est peut-être qu’une illusion, mais le Gouvernementde la transition a mis une bonne partie de l’armée en alerte et ademandé au Conseil Militaire de la Défense Nationale (CMDN) d’entrer en action.

Dirigé par le Général Ranto Rabarison, qui a été l’Aide decamp de Didier Ratsiraka (1988-1992) et par le Colonel Jean-AdolpheDominique, Aide de camp de Zafy Albert (1993-1996) et époux de CécileManorohanta, Ministre de la Défense de Ravalomanana, qui a donné sa démission en février 2009, le CMDN a décidé le 16 juin de conduire une opération de « nettoyage » entre Antsiranana et Antananarivo et a appréhendé des « possibles mercenaires ».

Mais le CMDN ne dispose d’aucun homme et a dû avoir recours à des sous-traitants pour organiser une troupe de la part du Ministère de la Défense et du Hautcommandement militaire.

Prenez conscience

(11 Juillet 2009)

Le rassemblement des partisans de la légalité de samedi a été surtout marqué par des appels à mobilisation. Le député de Brickaville a appelé le peuple à se réveiller, si la situation continue, les malagasy vont galérer a – t – il dit. Lui d’inviter la population à ne pas se laisser tromper par les promesses de la HAT.

Le semblant de pouvoir actuellement est en train d’escroquer la population ont souligné les légalistes, la HAT s’approprié les réalisations et les programmes établis sous Ravalomanana et se déclare initiateur du changement. Le député de Brickaville a fait référence à la déclaration de Rajoelina de prioriser les paysans dans les activités de développement, de créer une vitrine de Madagascar dans la région nord de l’île. Ce sont des programmes qui ont déjà été réalisés par le Président Marc Ravalomanana a expliqué le député.

Le Président Ravalomanana avait établi comme une de ses priorités le développement du monde rural par le soutien des paysans. Des vitrines ont été créées au niveau de plusieurs régions de Madagascar, des nouvelles techniques ont été introduites pour améliorer le rendement. Les programmes que la HAT citent sont inscrits dans le MAP, plan d’action établit pour le développement de Madagascar a par ailleurs souligné le député Hery.

La HAT continue le coup d’Etat et elle le perpétue sous différente forme. Le député Hery de déclarer qu’elle est en train de se préparer à des malversations concernant les élections. Preuve en est les déclarations selon lesquelles les urnes des régions seront transportées par hélicoptère à Antananarivo après les élections et ce sera à Antananarivo que le dépouillement sera effectué. La HAT se pense déjà aux moyens pour détourner les votes.

Fonctionnaires, marchands, étudiants, jeunes ont élevé une même voie samedi pour appeler la population malagasy à prendre conscience et à prendre en main son avenir.

Andry Rajoelina: Ce n’était pas moi… Je suis

(11 Juillet 2009)

Si les médiateurs de la SADC sont actuellement en train de « se mettre dans le bain » sur la situation à Madagascar, l’on se pose la question si les médiations vont conduire à quelques choses. Le consensus tant prôné sera – t – il trouvé considérant les dernières déclarations de Rajoelina ? Vendredi, Andry Rajoelina a monopolisé les chaines de télévision et radios. S’il voulait attirer l’attention de l’audimat malagasy, il a réussi, Rajoelina a eu plusieurs heures vendredi pour débattre de sa position et de lui-même.

La situation à Madagascar a été abordée durant une émission spéciale. Au cours de cette émission, Rajoelina a déclaré que personne ne pouvait le persuader pas plus le convaincre de quelques choses s’il a déjà son idée, même pas les « dinosaures » politiques qui l’entourent. Si ses amis ne peuvent même pas le convaincre, est – ce que ces opposants le pourront ? Les médiations sont – elles encore nécessaire si l’on sait déjà qu’une partie ne peut pas écouter ni prendre note des conseils ou suggestions des autres ?

En outre, de ses explications, il a été constaté des positions changeantes de la part de celui qui est désigné comme étant le président de la HAT. Rien que sur la date que la HAT propose pour l’organisation d’élection, les explications fournies par Rajoelina se heurtent l’une à l’autre. Lui de déclarer que c’est à la population de décider et elle l’a faite durant les assises nationales qui ont déterminé les dates (en 2010) des élections, mais par la suite, lui de reprendre que les élections vont être organisées le plutôt possible, un référendum au mois de septembre et l’élection présidentielle avant la fin de cette année.

Celui qui se dit porte – voix de la population semble ainsi faire fi de celle de sa population (de ceux qui ont participé aux assises nationales que la HAT a organisées). Parole pour parole, promesse pour promesse, si ce qui a été mis sur papier n’est même pas respecté, comment croire ce qui est juste dit. Par ailleurs, de ses réponses, Rajoelina s’est délesté de toutes responsabilités sur la situation que vie le pays actuellement. Les responsabilités sur le changement de gouvernement, qui est qualifié de coup d’Etat par le monde entier, n’incombent pas à Rajoelina selon les explications de ce dernier, mais aux autres, aux militaires et à « la population », les manifestants qui l’ont suivi au cours des rassemblements sur la place du 13 mai. Et la charge ne se limite pas au coup d’Etat mais également aux positions de la communauté internationale actuellement.

Si Bruxelles n’a pas débloqué les financements pour Madagascar, les GTT sont en partie responsables selon lui parce qu’ils ont manifesté pour s’opposer à la HAT qui allait plaider la cause malagasy. Durant deux heures, Rajoelina a répondu aux questions qu’il voulait bien répondre et s’est posé comme le sauveur du pays qui n’a même pas osé répondre franchement s’il va se présenter candidat au présidentiel ou pas.

mardi 7 juillet 2009

Opening of consultations with the Republic of Madagascar under article 96 of the Cotonou Agreement

Source: European Union (EU)
Date: 06 Jul 2009

Conclusions of the European Union

Brussels, 6 July 2009 - The European Union considers that the forcible transfer of power in Madagascar on 17 March 2009 is a flagrant violation of the essential elements of Article 9 of the Cotonou Agreement.

Under Article 96 of the Agreement it has entered into a political dialogue with the regime in place which has led to the opening of consultations with a view to examining the situation and the possible options for a swift return to constitutional order.

During the opening session of these consultations in Brussels on 6 July 2009, the European Union failed to note any satisfactory proposals from the Malagasy side.

The proposals and undertakings from the Malagasy side remain unconstitutional and do not offer any credible prospects for the moment for a return to constitutional order in the short term.

This does not therefore open the way for European support for the implementation of this process.

The European Union encourages the Malagasy High Transitional Authority to continue contacts with the Malagasy political forces under the auspices of the International Contact Group with a view to reaching a consensual agreement which allows a return to constitutional order. The European Union is ready to reexamine its position as soon as a roadmap to that effect will have been agreed between these Malagasy political forces.

In a spirit of openness to dialogue and in full awareness of the complex political situation in the country, the European Union reiterates its desire to remain alert to any possible positive developments in Madagascar.

Pending suitable proposals from the Malagasy side and as long as the serious failure to observe the essential elements set out in the Cotonou Agreement persists without notable improvements, the European Community maintains the precautionary measures already in place. Cooperation activities underway will continue to be limited to humanitarian measures or certain programmes and projects of direct benefit to the people.

The enhanced political dialogue, under Article 8 of Cotonou, will be maintained as an important channel for discussion with the Malagasy authorities and as a way of encouraging them to work within a transition process culminating in a return to constitutional legality.

EU unhappy on Madagascar progress, aid stays frozen

Mon Jul 6, 2009 4:52pm EDT

BRUSSELS, July 6 (Reuters) - Madagascar has failed to convince the European Union to unfreeze over 600 million euros ($840 mln) in aid because the Indian Ocean island is not moving towards constitutional order, an EU official said on Monday.

Members of President Andry Rajoelina's army-backed government met officials in Brussels to present a "roadmap" to persuade the EU to unblock aid to the country, whose economy has been hit by political turmoil and the global crisis.

"The results were not at all satisfactory," Stefano Manservisi, director-general for aid and development at the executive European Commission, told journalists after the meeting.

Manservisi said some of the proposals made by the delegation from Madagascar were not inclusive of all political groups.

"The proposals and undertakings from the Malagasy side remain unconstitutional and do not offer any credible prospects for the moment for a return to constitutional order in the short term," the EU said later in a statement.

The international community, which generally labelled former disc jockey Rajoelina's army-backed seizure of power in March a coup, has pushed for an inclusive government, but African Union-led crisis negotiations failed last month.

Several key donors including the United States, Norway and the International Monetary Fund (IMF) have suspended non-emergency assistance since Rajoelina, 35, ousted Marc Ravalomanana and set up an interim government in March.

"We have suspended the current cooperation except for humanitarian aid and some projects that are already under way and will directly benefit the population," Manservisi said.

"At the moment, a portfolio of about 630 million euros remains frozen," he added.

The EU said the aid would remain on hold pending a suitable proposal from the Malagasy side and discussions would continue.

(Reporting by Bate Felix; Editing by Sophie Hares)--

Les légalistes au parquet

(06 Juillet 2009)

Les meneurs du mouvement légaliste passeront devant le parquet mardi07 juillet. Des dizaines de légalistes sont convoqués mardi pour êtreentendus devant le parquet sur les affaires relatives aux poses de bombes qui ont secoué la capitale il y a quelques semaines. D’après la convocation, les dirigeants et quelques parlementaires légalistes sont appelés à venir à la gendarmerie de Fiadanana. Selon le députéZafilahy, de là bas, ils seront emmenés à Anosy. Le député Zafilahy figure parmi les personnes convoquées avec entre autre Yves Aimé Rakotoarison dit Mémé, Alain Andriamiseza, Rakotoamboa Jean Louis, lerévérend Ndrialijohn dit Satrobory, le député Raharinaivo, et d’autresparlementaires.

Si l’on revient sur l’affaire, le jeudi 25 juin, Mémé avait été arrêtépar des éléments armés, il a été libéré trois jours après après avoir enquête par la gendarmerie de Fiadanana. L’objet de l’enquête était la pose de bombe à Tana d’après les rapports de Mémé devant les légalistes le lundi d’après. Les dirigeants et parlementaires légalistes sont ensuite passés l’un après l’autre au niveau de la gendarmerie de Fiadanana pour y être entendus sur la même affaire.Les avis ont divergé au sein des manifestants légalistes à l’annoncede cette nouvelle enquête.

Plusieurs ont déclaré qu’il faut déclinerla convocation, que l’autorité en place est illégale et ne doit pas être considérée, d’autres d’annoncer que si les dirigeants allaient répondre à cette convocation les manifestants viendront eux aussi pourmanifester devant le tribunal, d’autres de craindre que ce ne soit unautre moyen pour arrêter et emprisonner les dirigeants. Les dirigeantsont tranquillisé les manifestants et ont demandé aux manifestants depoursuivre le rassemblement à Ankorondrano et d’y tenir une séance deprière dans l’attente des dirigeants qui iront à l’enquête.

« Nous n’avons rien fait de répréhensible, nous n’avons rien à voiravec cette affaire, nous irons à cette enquête » a déclaré le députéZafilahy. Comme pour les enquêtes à Fiadanana, les légalistes ontdéclaré qu’ils n’ont rien à craindre parce qu’ils n’ont rien fait de mal.

L’histoire nous jugera

(04 Juillet 2009)

Les légalistes sont appelés à venir nombreux pour les rassemblementsde la semaine prochaine de grandes manifestations seront prévues adéclaré Yves Aimé. Yves Aimé a appelé les partisans de la légalité àrenforcer le mouvement pour montrer au monde que les malagasyprotègent leur choix et l’image de Madagascar. « Nous ne reculeronspas » a soutenu le député Mémé qui a déclaré que le retour de lalégalité est sur la bonne voie. Ce 04 juillet, les légalistes ont défié le climat changeant pour manifester leur volonté d’allerjusqu’au bout de leurs revendications : le retour de la légalité et duPrésident. Le pouvoir se succède, l’honneur se perd, l’argent se dépossède mais l’histoire retiendra ce qui s’est passé. Samedi, Yves Aimé a faitallusion aux « traitres », la preuve est faite selon lui qu’il y a des personnes pour qui seuls le pouvoir et l’argent comptent, même si le pays précipite dans le gouffre.

L’histoire vous jugera. Durant leursconférences, ils ont parlé de réconciliation a – t – il déclaré, « sivous vouliez vous réconciliez, réconciliez vous d’abord avec le TIM oùvous avez été forgés. Si vous n’arrivez même pas à vous réconcilieravec vos anciens frères, comment pouvez – vous parler deréconciliation nationale ? ». Pour les légalistes, la HAT et « ses compères » n’ont fait que trahir et jouer de la population. Selon leslégalistes, quand le Président Ravalomanana sera de retour, les malagasy feront une réconciliation nationale.

Plus que des condamnations

(04 Juillet 2009)

Les légalistes attendent de pied ferme la décision de l’Union Européenne sur les agissements de la HAT.La situation à Madagascar sera discutée lundi au niveau de l’UnionEuropéenne dans le cadre d’un discours politique. Une réunion de deux jours où la HAT sera entendue pour s’expliquer sur ce qui se passedans le pays. L’Union Européenne a été parmi les premiers à avoir condamné la prisede pouvoir par la force de la HAT. Suite à la prise par la force du palais présidentiel du 16 mars 2009,J avier Solana avait déclaré « inacceptable l’usage de la violence entant qu’un moyen de raccourcir le processus constitutionnel. ».

Leministre tchèque des Affaires Etrangères Karel Schwarzenberg, dont le pays avait à ce moment exercé la présidence de l’Union avait quant àlui déclaré que « Si un nouveau chef de l’Etat est imposé par la force, par la force militaire, nous ne le reconnaîtrons pas ». Au fur et à mesure que la situation évoluait, l’Union s’était exprimée dans le sens d’un retour rapide de l’ordre légal et de l’ordrec onstitutionnel. Le parlement européen a condamné énergiquement lecoup d'État et toutes les tentatives visant à s'emparer du pouvoir pardes voies non démocratiques; et a demandé le rétablissement immédiat de l'ordre légal et constitutionnel dans le pays et invite les parties en présence à Madagascar à respecter sans réserve les dispositions dela Constitution de Madagascar dans la résolution de la crise. (Réuniondu 07 mai, P6_TA-PROV(2009)0392)

Au cours du dialogue politique organisé le 19 mai à Madagascar, la commission européenne avait épinglé la HAT pour cause de violation del’accord de COTONOU notamment des articles portants sur les principes démocratiques, le respect des droits de l’homme, l’Etat de droit L’Union Européenne dans les différentes déclarations émisess’accordent ainsi avec les autres membres de la communautéinternationale pour dire qu’il y a eu un coup d’Etat à Madagascar etque ce n’était pas une élection démocratique. Les condamnations ont fusé de partout en déclaration et les membres de la communauté internationale de réclamer le retour rapide à l’ordre légal etconstitutionnelle. « Que vos déclarations ne restent pas que des paroles » avaient réclamé les légalistes à la communautéinternationale vendredi au cours de leur rassemblement au Magro.

Un appel qu’ils ont réitéré samedi pour dire qu’ils s’attendent à plus que des condamnations. La réunion de lundi revêt ainsi une importance capitale quand à l’appréciation de l’Union Européenne (d’une manière particulière) etde la communauté internationale (d’une manière générale) de la situation à Madagascar. Une situation qui se détériore de jour en jour.

Nous voulons la légalité

(03 Juillet 2009)

Les légalistes ne supportent pas une personne mais des principes. Leslégalistes l’on bien expliqué vendredi. Nous réclamons le retour de lalégalité, le respect de la constitution et le choix du peuple. Nous nesoutenons pas une personne mais la légalité et c’est le PrésidentRavalomanana qui la représente. Le Président a été élu de façon démocratique, par le peuple qui est passé aux urnes.

Cela fait trois mois que le pays est dirigé par un pouvoir factice pris à la suite d’un coup d’Etat. Durant ces trois mois la HAT n’a fait que détruire le pays et la vie de la population. Ce que lesmalagasy ont construit durant plusieurs années ont été détruits enmoins de trois mois. Le coût de la vie est en train de monter enflèche, la vie de la population se dégrade et cela se ressent tantdans les familles qu’au niveau de la communauté. L’acte perpétré parla HAT a créé un clivage au sein d’une même famille. Seul le retour dela légalité et le retour du Président pourront sortir le pays de la situation actuelle.

Les légalistes ont appelé vendredi les partisans et anciens partisans de Rajoelina à soutenir le mouvement pour leretour de la légalité. La HAT n’a pas tenu même les promesses qu’elle a fait à ses partisans et ce qu’elle disait réclamer, elle les interdit maintenant ont fustigé les légalistes. Les légalistes se sontégalement tournés vers les membres de la HAT. « il est difficile de nepas dire ce mot » a lancé Zafilahy Stanislas « réfléchissez sur ce que vous allez laisser à nos descendants ». Les légalistes ont parailleurs appelé la communauté internationale à prendre des mesuresconséquents « que vos déclarations ne soient pas seulement des paroles» ont réclamé les légalistes.

BOYCOTT du 14 Juillet

(03 Juillet 2009)

Les parlementaires légalistes n’assisteront pas à la cérémonieorganisée par l’ambassade française pour la célébration du 14 juillet. La décision a été prise au Magro vendredi. La question a été tranchéepar les manifestants légalistes qui avaient refusé unanimement que lesparlementaires assistent à cette fête. Les députés et les sénateurs ont été invités pour cette journée.

Si les sénateurs ont déjà obtenu leur invitation, selon le députéZafilahy Stanislas, les invitations pour les députés sont détenues et retenues par Jacques Sylla. Toujours d’après le député Zafilahy, «VAZAHA BE » est en train de manœuvrer pour obtenir les signatures des députés qui lui permettront ensuite de faire croire à la communauté internationale que les députés soutiennent la HAT. Une signature est en effet requise pour le retrait de chaque invitation. Ce n’est pas la première fois que les députés dénoncent les combines du Président del’Assemblée Nationale.

Maintenant il veut aussi envoyer un militaire. Selon Zafilahy, vendredi matin, les députés étaient passés àl’assemblée nationale pour connaître le fond de l’affaire invitation.Ils y ont été accueillis par la secrétaire de Jacques Sylla qui avaitdéjà une liste prête à signer par les députés. Quand ces derniersn’ont pas voulu signer, Jacques Sylla avait appelé pour dire qu’un Colonel va venir pour distribuer les invitations. Les députés ont quitté les lieux. Selon Zafilahy soit c’était pour dire que les députés étaient venus pour faire des troubles donc des militaires allaient les arrêtés, soit ce Colonel était envoyé pour les forcer à signer la liste.

Si les députés voulaient les invitations c’était pour prouver que les représentations diplomatiques reconnaissent encore la légalité et le parlement Malagasy a expliqué Zafilahy. Mais quoi qu’ilen soit, aucun député ni sénateur légaliste n’assistera à la cérémonieorganisée par l’ambassade de France. Cette décision est en train de démontrer le sentiment de refus des légalistes de la France qui selon eux a une responsabilité dans la situation que vit le pays.

vendredi 3 juillet 2009

Lettre ouverte à la communauté européenne: Libérons Madagascar

Ne tombez pas dans le piège de la collaboration et l'apologie de la violence, participez à la libération de Madagascar.

Refusez de valider les « dialogues » et les « assises » unilatérales, faussées tant que les vrais interlocuteurs, les représentants de la population malgache ne seront pas consultés.

Ouvrez les yeux sur les véritables objectifs de la « Haute Autorité de Transition ».

Ne soyez pas complices de la « gestapo » de Rajoelina, de leurs crimes, vols, pillages, braquages de banque et de sociétés étatiques, assassinats, enlèvements, arrestations illégales et confiscation de la presse et de tous les contre-pouvoirs.

Depuis le 17 mars, le peuple Malgache s'est soulevé pour réclamer qu'on lui rende sa démocratie: ce sont des paysans, des intellectuels, des femmes légalistes, des parlementaires, des juges, des avocats qui ont parlé, écrit et manifesté quotidiennement par centaine de millier leur refus du coup d'Etat en bravant ces dangereux criminels.

Vous devez à ce peuple un minimum d'honneteté et d'écoute. Vous ne pouvez pas forcer les Malgaches et leurs descendants à accepter un régime fasciste qui agit en totale impunité.

Notre feuille de route:


Libération des otages et prisonniers politiques,
Restitution des chambres parlementaires,
Retour du Président Marc Ravalomanana,
Constitution d'un gouvernement de transition représentatif,
Mise en place d'un tribunal spécial pour juger les agissements des protagonistes du coup d'Etat.
Organisation de consultations populaires
Surveillance des consultations populaires par un organisme indépendant et neutre
Conférence nationale sur la pratique politique à Madagascar : « plus jamais çà ».


Collectif GTT Suisse et Rhône Alpes

jeudi 2 juillet 2009

A quel jeu joue la France ?

(02 Juillet 2009)

La position de la France sur la situation à Madagascar et vis-à-vis de la HAT demeure ambigüe. Si le Président Sarkozy a déclaré qu’il neconnaît que le Président élu de manière démocratique, les attitudesdes militaires et de l’ambassadeur français posent à question ont déclaré les légalistes. Le drapeau français qui flotte au niveau del’Etat Major Général de l’Armée Malagasy, le 26 juin, un haut responsable militaire français a assisté à la cérémonie organisée parla HAT à Mahamasina si aucun des représentations diplomatiques n’a assisté à ces fêtes, et ce jeudi matin, deux officiers français ont été décorés par le ministre des forces armées de la HAT, une cérémonie assistée par Jean Marc Châtaigner.

Soit le Président Sarkozy est un hypocrite, soit il ne sait pas ce que ses militaires font ont déclaré les légalistes qui attendent une position ferme de la France. Depuis le début des manifestations légalistes, la part de responsabilité de la France dans la situation qui prévaut dans le pays a été largement évoqué, les légalistes de déclarer que la France est derrière la HAT.On cherche actuellement à remettre le pays sous le joug de la colonisation ont déploré les légalistes, mais nous ne le permettrons pas. La patrie est sacrée, s'il y a des pays qui pensent encore coloniser Madagascar, qu’ils rebroussent chemin.

Les légalistes de reprendre et de ranimer la lutte MDRM (1). « S’en est assez du PADESM(2), ilest temps pour nous descendants MDRM de nous lever » ont appelé les dirigeants légalistes.

(1)MDRM: Le Mouvement démocratique de la rénovation malgache (MDRM) fut une organisation politique instituée officiellement à Paris le 22 février 1946 en vue de préparer l'accession de la colonie de Madagascar à l'autonomie et ensuite, l'indépendance.

(2) le PADESM (Parti des Deshérités de Madagascar), créé par les français pour contrer le MDRM. Le PADESM qui était, lui, résolument hostile à toute perspective d'indépendance