(04 Juillet 2009)
Les légalistes attendent de pied ferme la décision de l’Union Européenne sur les agissements de la HAT.La situation à Madagascar sera discutée lundi au niveau de l’UnionEuropéenne dans le cadre d’un discours politique. Une réunion de deux jours où la HAT sera entendue pour s’expliquer sur ce qui se passedans le pays. L’Union Européenne a été parmi les premiers à avoir condamné la prisede pouvoir par la force de la HAT. Suite à la prise par la force du palais présidentiel du 16 mars 2009,J avier Solana avait déclaré « inacceptable l’usage de la violence entant qu’un moyen de raccourcir le processus constitutionnel. ».
Leministre tchèque des Affaires Etrangères Karel Schwarzenberg, dont le pays avait à ce moment exercé la présidence de l’Union avait quant àlui déclaré que « Si un nouveau chef de l’Etat est imposé par la force, par la force militaire, nous ne le reconnaîtrons pas ». Au fur et à mesure que la situation évoluait, l’Union s’était exprimée dans le sens d’un retour rapide de l’ordre légal et de l’ordrec onstitutionnel. Le parlement européen a condamné énergiquement lecoup d'État et toutes les tentatives visant à s'emparer du pouvoir pardes voies non démocratiques; et a demandé le rétablissement immédiat de l'ordre légal et constitutionnel dans le pays et invite les parties en présence à Madagascar à respecter sans réserve les dispositions dela Constitution de Madagascar dans la résolution de la crise. (Réuniondu 07 mai, P6_TA-PROV(2009)0392)
Au cours du dialogue politique organisé le 19 mai à Madagascar, la commission européenne avait épinglé la HAT pour cause de violation del’accord de COTONOU notamment des articles portants sur les principes démocratiques, le respect des droits de l’homme, l’Etat de droit L’Union Européenne dans les différentes déclarations émisess’accordent ainsi avec les autres membres de la communautéinternationale pour dire qu’il y a eu un coup d’Etat à Madagascar etque ce n’était pas une élection démocratique. Les condamnations ont fusé de partout en déclaration et les membres de la communauté internationale de réclamer le retour rapide à l’ordre légal etconstitutionnelle. « Que vos déclarations ne restent pas que des paroles » avaient réclamé les légalistes à la communautéinternationale vendredi au cours de leur rassemblement au Magro.
Un appel qu’ils ont réitéré samedi pour dire qu’ils s’attendent à plus que des condamnations. La réunion de lundi revêt ainsi une importance capitale quand à l’appréciation de l’Union Européenne (d’une manière particulière) etde la communauté internationale (d’une manière générale) de la situation à Madagascar. Une situation qui se détériore de jour en jour.
mardi 7 juillet 2009
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