mardi 30 juin 2009

Relations entre le coup d'état et Juan de Nova?

L’enjeu économique :Sous la pression des pays du tiers monde voulant instaurer un nouvelordre économique est apparue la notion ZEE, zone dans laquelle l’Etat exerce des droits souverains en ce qui concerne l’exploration et l’exploitation des ressources naturelles, biologiques ou nonbiologiques du fond de mer, de son sous-sol et des eaux sur jacentes. En septembre 1979, l’un des gisements les plus riches en nodules etplaques poly métalliques de cuivre, nickel, cobalt et manganèse étaitdécouvert dans la zone à plus de 4000 mètres de profondeur.

La densité des gisements dans l’océan indien occidental serait de 5 à 10 foissupérieure à celle des gisements les plus intéressants dans le Pacifique. L’exploitation n’est pour l ‘instant guère envisageable mais les progrès de la science devraient le permettre un jour.

Le représentant de la RDM à l’ONU déclarait en 1979 : ces îles peuventêtre utilisées comme point d’appui pour l’exploration et l’exploitation des ressources marines et des fonds marins dans les zones qui leur sont dévolues. Cela explique pourquoi la souveraineté sur ces îles est si âprement disputée. les ressources marines et les fonds marins autour de ces îles doivent être utilises au profit du peuple malgache plutôt qu’a celui d’une puissance industrialisée ».Mais le RDM redoute encore plus encore l’utilisation par le France de ces îles comme points d’appui sur le plan stratégique.

L’enjeu stratégique : Plus de deux millions de tonne de pétrole passent chaque jour au large du Cap, de l’Océan Indien dans l’Atlantique. A lui seul, le pétrole représente un enjeu considérable pour ce qui est l’approvisionnementen énergie de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Le sabotage et lafermeture du canal de Suez est une éventualité qu’on ne peut écarter.

Cela pourrait donner à la route du cap encore plus d’importance. De toute façon, la faible profondeur du canal oblige les grosses unités àemprunter le Cap de Bonne Espérance. Les possessions françaises dans le Canal du Mozambique et en particulier leurs pistes d’aviation verrouillent totalement l’espace marin entre l’Afrique et Madagascar.Pour ne pas être repérées, les unités de surfaces seraient forcées de naviguer à l’est de l’île MAURICE en cas de conflit. La militarisation de ces îlots est une perspective lointaine, vu le prix de revient du processus comparé à son utilité en temps de paix.

Mais cette possibilité est un excellent moyen de dissuasion, associé aux bases deDJIBOUTI et de la REUNION. Le retrait de la Royal Navy de l’océan Indien, à l’exception de DIEGO GARCIA a, par ailleurs, laissé le champlibre à la flotte Russe et à l’influence de la Chine populaire enAfrique Orientale. Le maintien de la présence française sur les îles éparses a donc officiellement pour finalité ne pas « ouvrir du vide »à d’autres puissances nucléaires et maritimes, notamment l’URSS.

LaFrance n’a pas l’intention de faire de ces îles des « porte-avionsfixes » pour protéger les voies de navigation des pétroliers mais elle entend éviter que d’autres puissances le fassent et puissent bloquerle passage.

LES REVENDICATIONS MALGACHES :On comprend mieux maintenant l’enjeu formidable, à bien des plans, qu ereprésente JUAN DE NOVA et des îles sœurs. A partir de 1972, l’affaire des îles éparses devient une « pomme de discorde » durable dans les relations franco-malgaches. Quelles sont donc les positions des deuxpays dans ce conflit ?·

La souveraineté Française :Pour la France, l’A.G. des nations unies n’a aucun arbitrage à fairepuisque ces îles constituent incontestablement des terres françaises.L’A.G. s’ingérerait alors dans les affaires de la RépubliqueFrançaise.En effet, ces îles sont devenues possessions françaises au siècledernier en vertu du droit de l’occupation effective des territoiresinhabités et sans maître. Certes, l’occupation effective n’a pas étéréalisée en 1897 mais l’occupation, même symbolique, des îles éparses est valide au regard du droit international public puisque lejugement, contesté par aucune puissance étrangère reconnaît, en 1931,à la France sa souveraineté sur l’îlot Clipperton (Pacifique) dans unesituation semblable.

Depuis le décret du 1/4/1960, la France a accompli, par ailleurs, denombreux actes de souveraineté et l’administration sur les îles commele rattachement au tribunal d’instance de ST DENIS en 1962, ou lanomination du délégué du gouvernement pour l’administration des îleset son adjoint. Le 20/7/1979, un accord de pêche est signé qui peut-être interprété comme une reconnaissance implicite de la souverainetéFrançaise sur les îlots du Japon.

De surcroît, la présence depuis 1973de parachutistes, Gendarme et météorologistes français permet d’évoquer désormais le titre d’occupation réellement effective des îlots.Par ailleurs, le gouvernement Malgache a pris acte, lors de lasignature des accords de coopération, du décret du 1/4/1960. Il a reconnu la souveraineté de la France sur ces îles et a d’ailleursrendu les dossiers administratifs. La validité de ce décret n’a jamais été contestée depuis 12 ans.·

Le fondement de la revendication Malgache :L’argumentation essentielle du gouvernement Malgache consiste à direque les îles éparses étant des territoires étatiques Malgaches avant la colonisation de la grande île par la France, puis des dépendancesadministratives de MADAGASCAR jusqu’au 1/4/1960, date à laquelle elles ont été détachées de la grande île sans consultation préalable dupeuple malgache.

Aucun Etat indépendant n’est plus proche de JUAN DE NOVA que MADAGASCAR. La théorie de la contiguité territoriale voudrait donc que ce soit une dépendance naturelle de MADAGASCAR, dépendance confirmée par la loi de 1896. TANANARIVE réfute la thèse française du« res nullius » en affirmant d’une part qu’elle dépendait du Royaume de MADAGASCAR avant la colonisation.

D’autre part, le gouvernement Malgache invoque la violation de larègle de l’intégrité territoriale d’un pays colonie puisque jusqu’en1960, ces îles ont toujours été considérées comme dépendance de MADAGASCAR. De même, il invoque la violation du principe de droit despeuples à disposer d’eux même puisque le décret du 1/4/1960 a été faitde façon unilatérale sans consultation préalable avec l’autre partiedu moment où des négociations bilatérales sur l’indépendance deMADAGASCAR étaient en cours.

Le référendum d’autodétermination estimpossible faute de population autochtone mais le référendum de 1958se prononçait pour le maintien de MADAGASCAR au sein de la communautéFrançaise et pour le statu quo territorial. Le décret de 1960 va à l’encontre de ce statu quo.· L’internationalisation du conflit :Ce conflit comme nous l’avons vu en étudiant l’enjeu stratégique desîles éparses, a évidemment une internationale. De fait le 22/5/1973, à l’issue des négociations sur les nouveaux accords de coopérationfranco-malgache, le ministre des affaires étrangères D. RATSIRAKAdéclarait que le litige pourrait être amené devant la courinternationale de justice.

Un télégramme du 10/02/1976 au secrétariat général des Nations Uniesadressé par D. RATSIRAKA, nouveau président de la RDM réaffirme les «droits historiques » sur les îles. En septembre 1978, il déclare encore au journal « Le Monde » : … « ces îles appartiennent àMADAGASCAR ».La 16ème conférence des chefs d’Etat ou des gouvernements de l’O.U.A.déclare le 20/7/1979 que « Les îles….. font partie intégrante duterritoire nationale de la RDM » et invite la France à rétrocéder à laRDM ces îles en question. La déclaration finale de la 16ème conférencedes chefs d’Etat ou des gouvernements des non alignés tenue à laHavane en septembre 1976, exige que … » Ces îles soient restituées à la RDM dont elles étaient arbitrairement séparées en 1960 », décret del’ancienne métropole.

Ces deux résolutions adoptées, la RDM a attiré l’attention des NationsUnies sur ce problème dans un mémoire adressé le 12/11/1979 ausecrétaire général. Le 12/12/1979, l’assemblée générale adopte larésolution 34/91 qui réaffirme la règle de l’intégrité territoriale coloniale et « invite le gouvernement français à entamer sans plus tarder des négociations avec le gouvernement malgache en vue de la réintégration des îles précitées séparées arbitrairement de MADAGASCAR».

D. RATSIRAKA et maintenant Marc RAVALOMANANA gardent depuis quelque temps la question des îles en sommeil, comme un atout de réserve, prenant grand soin de ne pas envenimer les relations franco-malgaches puisqu’il est, depuis 1985, un actif demandeur d’aides de toute nature.

lundi 29 juin 2009

Déclaration du Collectif d’enseignants chercheurs de l’Université

En tant qu’éducateurs et citoyens à part entière en poste à l’Université
d’Antananarivo, nous, enseignants chercheurs de l’Université, déclarons que:

1) Nous ne pouvons pas tolérer le silence face à la médiatisation à outrance
de mensonges et de tromperies à l’intention du peuple malgache,
orchestrée par ceux qui déclarent exercer l’autorité.

2) Nous refusons d’être les simples spectateurs des actes de terreur, de vols
et d’assassinats perpétrés par une coalition de mutins et de civils résolus à
toutes les dérives violentes, parce que les armes de guerre sont entre leurs
mains.

3) Nous ne pouvons pas être neutres dans le contexte actuel : on ne peut être
pour la vérité et tolérer l’imposture, pour la légalité et accepter un coup
d’état.

4) Nous nous élèverons courageusement contre toute velléité d’instaurer un
système contraire à la morale chrétienne.

EN CONSEQUENCE:

- Nous dénonçons la prise de pouvoir par la force et la mise en place d’un
simulacre d’autorité qui ne repose sur aucun fondement légal. Madagascar est
un Etat républicain et démocratique. Les valeurs démocratiques et
républicaines, jointes à la vertu malgache du Fihavanana sont celles qui
doivent être enseignées et transmises. Le coup d’état qui a été perpétré est
une honte pour nous, éducateurs; il est le signe d’une lacune éducative et nous
devrons y remédier.

- Nous nous élevons contre tous les comportements qui s’opposent à
l’éducation et à la formation d’une descendance digne et citoyenne. Nous nous
efforçons de former une progéniture remplie de sagesse, alors que le spectacle
donné actuellement et quotidiennement par le régime putschiste s’oppose à
ces valeurs et constitue une véritable honte pour nous tous aux yeux de nos
enfants.

- Nous déclarons que l’Armée a outrepassé ses attributions et son devoir légal
défini par son statut. Elle a pris partialement parti et usé des armes lourdes et
légères dans le coup de force pour renverser un pouvoir légal, puis exercé une
terreur permanente sur tous ceux qui n’acceptent pas la HAT.

- Nous condamnons l’usage de la force sur les simples citoyens, hommes
d’église, journalistes, etc. Nous condamnons les vols des biens de simples
citoyens et des biens de l’Etat, perpétrés par des coalitions de militaires et de
gendarmes sans foi ni loi. Nous appelons ainsi tous les patriotes à dénoncer et
à s’opposer avec sagesse à de tels actes.

- La population, les citoyens de ce pays en ont plus qu’assez aujourd’hui de
l’Armée. Ceux dont on disait qu’ils étaient « les cornes qui protègent le
poitrail » ont complètement perdu leur honneur à cause du comportement
d’une minorité d’entre eux, parce que « le hitsikitsika qu’on croyait ami s’est
transformé en épervier et a enlevé les poussins ».

- Nous exigeons le respect strict de la démocratie et dénonçons le baillonnage
exercé par la HAT. Chaque jour démontre une volonté de verrouiller les
informations, afin de pouvoir médiatiser des mensonges pour conforter un
pouvoir volé et mal ancré. C’est ainsi que des militaires sont envoyés pour
terroriser, vandaliser et fermer Radio Fahazavana et Radio Mada. Ces
exactions n’ont été précédées ni d’avertissement ni de mise en demeure et se
sont traduites, à trois reprises, par un cambriolage total des locaux des deux
stations radio. Les journalistes ont ensuite été harcelés, terrorisés, à tel point
que certains ont dû fuir par crainte pour leur vie.

- Nous condamnons la création de la Cellule d’arrestation et de la
Commission Nationale Mixte d’Enquête (CNME) à Ambohibao, Antananarivo.

- Nous appelons la HAT à libérer sans délai toutes les personnes arrêtées à
cause de leur conviction politique.

- Nous constatons que tout ce qui a cours aujourd’hui dépasse l’entendement
et la mesure, et nous ne le considérons plus comme la simple affirmation
d’une position politique mais comme un acte de haute trahison envers la
patrie, un total irrespect de l’Eglise et un pur mépris des valeurs malgaches.

Aussi en appelons-nous à tous les Malgaches, d’ici et de la diaspora, à nous
rejoindre en tant que témoins de la vérité.

- Nous appelons enfin tous les Malgaches à n’accorder ni crédibilité ni
reconnaissance à ce pouvoir illégal pris par la force des armes, ni aux
institutions et structures par lui mises en place.

Antananarivo, le 18 juin 2009
Pour le Collectif,
Le Coordonnateur
Hasina A.

Légalistes : nous ne sommes pas des terroristes

(29 Juin 2009)

Plusieurs dirigeants du mouvement légaliste ont été convoqués etenquêtés par la gendarmerie. D’après les informations, ils ont étésoupçonnés d’être les derrière les affaires de bombe artisanale quiont secoué le monde de la sécurité intérieure dernièrement. Rien neles reliant à ces affaires, les dirigeants ont été relâchés. Il yavait entre autre Yves Aimé Rakotoarison (dit Mémé), RaharinaivoAndrianatoandro, le député Zafilahy Stanislas, Rakotoamboa Jean Louis…

Nous n’avons rien à craindre, nous n’avons rien à voir avec ces actesde terrorisme et de violence ont fait savoir les légalistes. Le député Zafilahy, qui a été convoqué le matin de lundi, de déclarer qu’il respecte la loi et qu’il était arrivé 30 minutes avant l’heure de la convocation. Dans son récit durant le mouvement des légalistesde lundi, Zafilahy de raconter que l’enquête s’est déroulé dans la fraternité, que les forces de l’ordre lui ont assuré après qu’ils vont travailler ensemble pour mettre fin aux actes de violence qui secouent le pays. Mémé de déclarer à son tour que le mouvement des légalistes a toujours été pacifique et que s’il y a des actes commis en dehors du Magro Ankorondrano, les légalistes n’en sont pas responsables.

Lui d’appeler les forces de l’ordre à arrêter les personnes qui les commettent et de les sanctionner d’après les lois du pays.

Magro : Rien ne nous arrêtera

(29 Juin 2009)

Yves Aimé est réapparu au Magro Ankorondrano. Libéré Samedi, ledéputé Mémé a repris sa place au mouvement légaliste. Mémé a racontéce qui lui est arrivé jeudi dernier. Selon Mémé, une voiture pleined’éléments des forces de l’ordre l’a arrêté Jeudi. Il a été emmenédirectement à Ambohibao au CNME où il a été incarcéré jusqu’à samedidans la soirée. Il a été enquêté durant 3h30 auprès de la gendarmerieà Fiadanana et relâché quand il a été trouvé que rien ne pouvait luiêtre retenu. Mémé a déclaré devant les manifestants légalistes quis’étaient réunis au Magro lundi qu’il ne pensait pas être aussitôt de retour au Magro, mais il s’est promis qu’il continuerait le mouvementjusqu’au retour de la légalité.

Son discours ce lundi a été en grandepartie dédié à Dieu, qui l’a aidé à surpasser cette incarcération adéclaré Mémé. Mais cela ne lui a rien enlevé à sa verve, lui d’appelerles légalistes à renforcer les rangs et à poursuivre la lutte jusqu’àatteinte de leur objectif.Le député Zafilahy était également du rassemblement de lundi matin.D’après le député, le jeudi où Mémé a été arrêté, lui, le députéRasomitra et un animateur ont été poursuivi. Ils ont du se cacher à lacampagne. Ils sont revenus quand ils ont su que Mémé a été libéré.

Le député a été convoqué à la gendarmerie pour enquête mais comme Yves Aimé Rakotoarison, rien ne lui a été retenu. Rien ne nous arrêtera,nous irons jusqu’au bout ont manifesté les légalistes lundi.

dimanche 28 juin 2009

Naka an-keriny ny tany malagasy ve no nataon'i la Frantsa?

Manoloana ny zava-mitranga eto an-Tanindrazana izay ahitana soritra ny fiverenan'ireo mpanjanaka mifehy ny Tanidrazantsika; manoloana ihany koa ny ezaka ataon'ny Frantsay hanaporofoana fa tsy misy soa ho azy ny ho ao ambadik'izao fanonganam-panjakana izao, ka mody ataony hoe dia tsy ao ambadiky ny raharaha eto izy izany (!!!), dia misy izay tsara aparitaka ho ren'ny namana sy ny olona tsara sitrapo eran-tany ireto alefa aminareo ireto.

Io sary eo ambany io dia nalaina tao @ rapport BEPH (bureau administratif petrolier francais)dec2008, nampifanindrina t@faridranomasiny Madagascar ka misy ampahany faritra malagasy tafiditra tao anatin'io contrat io ary tsisy henatra tsisy tahotra ny frantsay nivarotra ny tanin'ny gasy t@ company roc oil.
jereo ity site ity dia téléchargeo ny rapport decembre2008 fa ao ny mombamomban'ilay contrat pétrolier: [www.industrie.gouv.fr]

Frantsa any @ 10.000km de Madagasikara ve dia ho tompon'io? Amin'izay indray ao no tena be petrole? Tsy ekena, mpangalatra, mila toriana. Tsy maintsy miverina amintsika fa tanintsika io. Tsy any Mayotte io na ao La Reunion, fa mazavabe, an'i Madagasikara io nefa dia tsy naverina ho an'i Malagasy mihitsy na dia efa nahazo ny fahaleovan-tena aza ny Fireneny.

Ny fisian'io tany io dia nafenimpenina tamin'ny Malagasy ao Madagasikara hatramin'izay. 4,4Km² fotsiny no velaran'io nosy io ary eo anelanelan'i Besalampy sy Maintirano no misy azy. Raha ny hakelin'io nosy io no jerena dia tsy tokony ho hisy tombotsoa ho an'i Frantsa mihitsy ny hibodo azy io; tsy misy afatsy terrain d'aviation lehibe (mahazaka cargo lehibe genre B-52 sy Transall) sy station meteo ary toby ho an'ireo frantsay miasa amin'iny faritra iny ao amin'io nosy io. Ny fihehezana ny faritra manodidina sy ny petrole ao amin'iny faritra iny no tena antony hifikiran'ny frantsay io nosy kely io. Manakaiky io nosy kely io mantsy dia misy plattform offshore frantsay mitroka ny petrole malagasy efa ho ampolo taona maro izao, tsy azon'iza na iza lalovana iny faritra iny fa misy garde côte frantsay mitsena sy misakana ary mandroaka an'izay sambo mandalo eny mba hiala lavitra raha vao manakaiky iny faritra iny.

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Mémé relâché après enquête

(27 Juin 2009)

Yves Aimé a été relâché samedi après avoir été détenus par le CNME deux jours. "Le député Mémé" a été arrêté jeudi à sa sortie du rassemblement des partisans de la légalité au Magro Ankorondrano. Il a été appréhendé par des forces policières cagoulées qui avaient filé sa voiture sur plus de 300 mètres.

Il a été arrêté avec son garde du corps et une manifestante qui l’accompagnait. Le député Mémé est un des dirigeants du mouvement des partisans de la légalité, bien connu pour ses discours enflammés. D’après les informations, Yves Aimé a été relâché après avoir été enquêté durant ces deux jours de détention.

Marc Ravalomanana à Tripoli

(27 Juin 2009)

Marc Ravalomanana se trouve actuellement en Lybie. Au cours d’uneintervention téléphonique durant le rassemblement des légalistessamedi, le Président Ravalomanana a annoncé qu’il va assister à desréunions de 3 à 5 jours. Il va rencontrer les Présidents qui vontassister au sommet qui se tiendra à Tripoli. Selon le Président, il aura ainsi l’occasion d’expliquer la situation et de demander aux Présidents ce qu’ils pourront faire parce que les malagasy attendentimpatiemment son retour au pays.

Durant cette intervention téléphonique, le Président Ravalomanana a déclaré que tous seront entrepris pour établir une démocratie, la légalité et le respect de la constitution dans le pays qui ne pourrontplus être ébranlés. La priorité a été donnée au développementéconomique du pays, à la sécurité sociale et surtout à l’éducation desenfants et leur santé mais à partir de maintenant tout sera pris encompte a – t – il déclaré pour que la jeune démocratie qui existe ne soit plus troublée.

Il a appelé ceux qui ont commis le coup d’Etat à tenir compte de l’avenir des descendants. Il y a une fin à toute chose a déclaré Marc Ravalomanana.Le Président n’a pas manqué de commenter les arrestations perpétréescontre des légalistes dernièrement. Le Président de déclarer qu’il a le cœur lourd de tristesse face à ces arrestations arbitraires. Les arrestations des légalistes se poursuivent, jeudi, un des leaders du mouvement a été arrêté après sa sortie du rassemblement au Magro. Ilavait été arrêté avec son garde du corps et une manifestante.

Vendredi, d’autres manifestants ont été arrêtés après une dispersion musclée effectuée par les forces vers la fin de l’après – midi. « Vous connaissez tous que ce qu’ils veulent faire c’est faire à ce que vous ne veniez plus nombreux comme aujourd’hui. Non, cela ne feraqu’attiser votre ferveur. Ne vous laissez pas faire, poursuivez vos efforts, gardez patience » a encouragé le Président Ravalomanana. Unpouvoir qui a été dérobé ne dure jamais a déclaré le Président. Lui de réitérer qu’il reviendra au pays et qu’il travaillera avec les malagasy au redressement et au développement du pays. Le calvaire de la population malagasy aura une fin a annoncé le Président sous l’acclamation des milliers de légalistes réunis au Magro.

Le directeur de la radio de la FJKM s’est livré à la Gendarmerie

(27Juin 2009)

Le directeur de la radio Fahazavana s’est rendu à la Gendarmeriesamedi. Sa femme a été immédiatement relâchée par les gendarmes à sonarrivée. La maison du directeur de la radio Fahazavana a fait l’objetd’une perquisition jeudi. N’ayant rien trouvé, les éléments de lagendarmerie ont emmené la femme du directeur et l’ont retenu ainsi jusqu’à samedi.

De l’avis de l’entourage du directeur de la radio, la femme de celui – ci a été ainsi prise par les forces comme un otagepour faire venir le directeur de la radio. Une interprétation qui peut se vérifier a confié un collaborateur de la radio vu que quand le directeur s’est rendu de lui – même, sa femme a été relâchée. Après enquête, le directeur de la radio a été libéré dans la soirée.L’on ignore encore l’objet de la perquisition ni ce qui est véritablement reproché au directeur de la radio, mais beaucoup estime que cela à avoir avec le mouvement légaliste qui dure depuis près de quatre mois maintenant pour s’opposer à la HAT.

La radio Fahazavana est la seule radio qui diffuse en grande couverture le mouvement légaliste. La radio est la propriété de l’église protestante FJKM,dont le Président, le pasteur Lala Rasendrahasina avait été victime de sévices de la part des militaires mutins le 17 mars 2009.

OFFICIAL PRESS RELEASEPRESIDENCY OF THE REPUBLIC OF MADAGASCAR

Pretoria, 28 June 2009H.E. Marc Ravalomanana,

President of the Republic of Madagascar, arrived in Sirte, Libya for the 13th African Union Summit where he will meet withother Heads of State to discuss the crisis in Madagascar.

President Ravalomanana will continue to work closely with all partiesinterested in finding a peaceful and lasting solution to the crisis inMadagascar. Following the Extraordinary Summit convened by SADC in Johannesburg last weekend, where he met with several regional Heads ofState, President Ravalomanana again declared his commitment to support theprocess of further dialogue endorsed by SADC and the AU.

PresidentRavalomanana applauded SADC's efforts to help bring about a peaceful solution to the crisis.President Ravalomanana remains deeply concerned for the Malagasy people who have continued to suffer under the illegal regime following anunconstitutional change of government in March.

jeudi 25 juin 2009

Plus jamais de chaînes

(24 Juin 2009)

Le pays tout entier célèbrera vendredi la 49ème année d’indépendancede Madagascar. Une célébration morose vue la situation actuelle asouligné le représentant des fonctionnaires durant le mouvement despartisans de la légalité réunis au Magro mercredi.

A près de 50 ans d’indépendance, Madagascar est encore sous le joug de la colonisation.« cela suffit » a – t - il pesté, les malagasy se lèvent maintenantpour repousser et combattre ceux qui veulent arrêté le développement du pays. Les légalistes ont déploré mercredi la pauvreté qui sévitdans le pays, pourtant comparé à la France ou au Japon, la grande île est très riche.

Plus jamais de chaînes ont crié les légalistes. Selon ce représentant des fonctionnaires, les pays qui veulent travailler avec Madagascar devraient passer par un accord bilatéral et non desaccords qui tendraient à mettre le pays sous une forme de dépendance.

Jeudi pour….

(24 JUIN 2009)

« Les associations légalistes, les politiciens qui protègent la légalité sont appelé à venir nombreux et à renforcer le mouvement demain 25juin 2009 parce que…. » avec cette phrase incomplète, Yves Aimé Randrianarison dit Mémé a suscité la ferveur des milliers de légalistes rassemblés au Magro Ankorondrano mercredi. Le suspens est créé sur ce qui va se passer jeudi pour le mouvement légaliste, les partisans du mouvement attendent une grande nouvelle.

L’annonce la plus espérée par le plus grand nombre est celle du retour du Président Ravalomanana. De la déclaration de Mémé, rien ne laisse filtrer ni une affirmation ni une infirmation de la satisfaction decette attente. En tout les cas, la journée de jeudi risque d’être trèschaude pour le mouvement légaliste. L’on s’attend à une grande manifestation et à un rassemblement massif.

mercredi 24 juin 2009

Lettre a la France libérée le 04 juin 1944

Le 06 juin 2009, vous avez commémoré solennellement avec la participation d’éminentes personnalités, dont Monsieur Obama et bien sûr Monsieur Sarkozy votre Président, le 65ème anniversaire du débarquement des Alliés en Normandie.

La date du 06 juin 1944 marque le commencement de la fin de l’occupation nazie en France. Les Alliés furent accueillis et salués par le Peuple Français comme des Libérateurs. Des Libérateurs, actuellement morts ou encore vivants, dont est reconnaissante la Nation Française et qui vont réintégré celle-ci dans sa dignité, son intégrité et sa souveraineté.

Un grave événement a eu lieu à Madagascar le 17 mars 2009, a posteriori jugé comme préparé de longue date. Evènement que la Communauté Internationale a identifié formellement comme un coup d’Etat. La France officielle a reconnu que Marc Ravalomanana (contraint de partir à l’exil) reste le Président de Madagascar.

L’escouade de militaires qui a exécuté ce coup d’Etat. Contre espèces sonnantes et trébuchantes pour le compte d’Andry Rajoelina (et dans l’intérêt semble-t-il d’une puissance extérieure) s’est comportée et se comporte pendant, après et depuis ces évènements comme une véritable force d’occupation (coups de force, violences, perquisitions, arrestations, tirs à balles réelles entraînant morts et blessures, intimidations, humiliations dégradantes, terreurs).

Vos expatriés sur place, jusqu’à maintenant étrangement muets, pourraient en témoigner.
La France occupée avait connu toutes ces exactions en plus des déportations massives vers les camps de concentration. La France en avaient souffert dans sa chair et sa dignité. Elle devrait COMPRENDRE alors ce que le Peuple Malagasy est en train de subir actuellement.

Mais la France, à l’époque, avait organisé sa Résistance avec ses noms célèbres ou anonymes. Ce que nous appelons nous Malagasy en ce moment « LES LEGALISTES » et qu’ignorent superbement les médias français (malgré leurs manifestations quotidiennes) constituent la partie visible de notre Résistance. Car vous ne soupçonnez même pas les sentiments qu’éprouve la majorité silencieuse à l’heure actuelle.

La LIBERATION de la France de l’occupation nazie a été possible grâce au débarquement des forces alliés. La LIBERATION DE NOTRE PATRIE MADAGASCAR se fera également par l’intervention des forces alliées extérieurs à ce Pays (SADC, Union Africaine, etc.).

Nous n’avons pas honte de le souhaiter ardemment, car avez-vous honte, vous Français, d’avoir été libérées des nazis par les Anglais, les Canadiens et les Américains ? Non ?
Alors faites preuve de bonne foi, acceptez l’analogie même si elle doit être prise dans une autre échelle et à l’époque différente.

Madagascar, ancienne colonie française et du fait francophone, porte en lui, profondément les stigmates des évènements de 1947.

N’en rajoutez pas : débarrassez-vous des vieux réflexes et instincts de colonisateur : que Diable, nous sommes au 3ème millénaire !

N’essayez pas, au vu de nos richesses potentielles (le pétrole notamment) de placer à la tête de notre Pays, et contre notre gré, un Omar Bongo par exemple !

Au contraire faites comme l’Italie, laquelle a accordé récemment à la Libye, une indemnisation équitable du fait de son tort colonial à ce pays.

Allez la France, Pays des Droits de l’Homme, GRANDISSEZ UN PEU ! N’investissez pas dans l’illégalité !

Message of President Barack Obama to the people of Madagascar on the occasion of June 26

Wednesday, June 24, 2009
Message of President Barack Obama to the people of Madagascar on the occasion of June 26
To the people of Madagascar:
As you celebrate your national day on June 26, I extend congratulations to you on behalf of the people of the United States.
The United States looks forward to the day when Madagascar can again celebrate not only independence, but democracy as well.
Sincerely,
Barack Obama
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Version française
Mercredi 24 Juin 2009
Message du Président Barack Obama au people Malagasy à l’occasion du 26 Juin
Au peuple Malagasy:
Au nom du peuple Américain, je tiens à vous exprimer mes vives félicitations en ce moment où vous célébrez votre Fête Nationale du 26 juin.
Les Etats-Unis espèrent voir le jour où Madagascar peut célébrer de nouveau non seulement son indépendance mais aussi la démocratie.
Avec mes sincères salutations,
Barack Obama
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Dikan-teny Malagasy
Alarobia 24 Jona 2009
Hafatry ny Filoha Barack Obama ho an’ny vahoaka Malagasy noho ny fahatongavan’ny 26 Jona
Ho an’ny vahoaka Malagasy:
Amin’izao vanim-potoana ankalazanareo ny fetin’ny 26 Jona izao dia fifaliana ho ahy ny miarahaba anareo amin’ny anaran’ny vahoaka Amerikana iray manontolo.
Manantena i Etazonia fa ho avy ny fotoana hankalazan’i Madagasikara indray, tsy ny fahaleovan-tenany fotsiny, fa ny demokrasia ihany koa.
Omban’ny firarian-tsoa rehetra.
Barack Obama

mardi 23 juin 2009

Légalistes : confiants et rassurés

(23 Juin 2009)
Les milliers de manifestants légalistes réunis au Magro Ankorondrano mardi ont accueilli avec enthousiasme les déclarations des leaders du mouvement sur le retour du Président Ravalomanana. Selon les explications du député Zafilahy Stanislas, le retour du Président n’attend pas l’arrivée des médiateurs.

Le Président reviendra au pays,le médiateur arrivera également et les négociations commenceront. PourMémé, le retour de Marc Ravalomanana est assuré parce que ceux quivont faire les négociations seront les chefs de délégation et non ladélégation. Lui d’expliquer que Marc Ravalomanana représentera lui –même les légalistes. Mais la date de l’arrivée ou l’heure sont encore tenus secret. Nous n’allons pas livrer le Président, nous savons trop la valeur du Président a déclaré Mémé.

Une annonce acclamée par lesmanifestants. Pour les légalistes, la sécurité du Président est primordiale, ils sont rassurés de savoir que Marc Ravalomanana revient ont relevé les légalistes mais le jour ne doit pas être connu pour prévenir tout attentat contre lui. Les manifestants légalistes ont repris confiance sur la suite de leurmouvement.

Eux d’assurer que le mouvement se poursuivra toujourspacifiquement, et que tout trouble ou tentative de vandalisme ou dedestruction ne viendrait pas d’eux. Le retour du Président se ferasans aucun sang versé a déclaré Mémé.

La Guerre du drapeau

(23 Juin 2009)

Les publicités et sensibilisations sollicitant la population à hisser le drapeau national fusent dans les médias locaux. Après une publicité, qui a été critiquée parce qu’elle a été faite en français,une nouvelle publicité est actuellement vue sur les chaînes télévisées.

En malagasy, la publicité invite la population à hausser le drapeau malagasy sur les habitations ou commerces. La diffusion de telle publicité est une première dans l’histoire du pays ces dernièresannées. En effet, c’est la première fois qu’une publicité est transmise pour pousser la population à faire cet acte, généralement,les premiers drapeaux trouvent leur place sur les maisons dès le début du mois de juin.

A trois jours du 26 juin, la majorité des maisons et bâtiments ne porte pas encore les trois couleurs du pays.Pour les légalistes, c’est une victoire. Eux qui ont sensibilisé la population à ne lever les drapeaux qu’au retour du Président Ravalomanana. Un appel qui est largement suivi quand on fait le tourdes maisons tant dans la ville d’Antananarivo qu’au niveau despériphéries. Seuls les bâtiments publics et commerces à Analakely sont décorés par les couleurs blanc, rouge et vert, les habitations nesuivent pas. Ce refus de lever le drapeau national tourmente la HAT depuis plusde deux semaines maintenant.

Dernièrement, à travers son ministre del’intérieur, elle a averti les familles ou sociétés qui ne lèvent pasle drapeau qu’elles feront l’objet d’amende. Une intimidation que lamajorité de la population tananarivienne ne semble pas vouloir prendre en compte.

Hafatry ny Filoha Marc Ravalomanana hoan'ny vahoaka malagasy

Alatsinainy 22 jona 2009

Amin’izao hivorianareo marobe eto izao dia mahafaly ahy ny miarahabaanareo rehetra, koa dia miarahaba aho amin’ny alalan’ny tenakomanokana ary miarahaba ihany koa aho amin’ny alalan’izahay tena manaoizay azo atao rehetra hamerenana amin’ny laoniny sy hamerenana ny ara– dalŕna eto amin’ny tany sy ny fanjakana izay hiarahantsika mahalalany zava – misy ankehitriny, koa miarahaba anareo rehetra aho tongamarobe ary misaotra betsaka.

Fantatro dia fantatro tokoa fa miandry dia miandry ianareo amin’izao fotoana izao hoe nanao ahoana ny fivoriana tamin’ny sabotsy aryrahoviana ihany i Dada vao ho avy. Marina izany ary tena manao izay azo atao aho fa tsy mandry andro tsymandry alina aho miaraka amin’ireo mpiara – miasa amiko aty manao izayazo atao rehetra mba hamerenana amin’ny laoniny ny ara – dalŕna atyMadagasikara. Tsy ekentsika ny fandrobam – pahefana, tsy ekentsika ny fisian’izao tsy filaminana eto amin’ny tany sy ny fanjakana izao, arytsy ekentsika hoy aho aminareo i Madagasikara izay tany milamina sy mampiaiky izao tontolo izao no lasa mikorontana koa dia natokan’ny fikambanamben’ny SADC mihintsy ny andro sabotsy tontolo sy sabotsyalina handinihana manokana ny raharahan’i Madagasikara nohon’ny krizy politika.

Zava – dehibe amin’ny firenentsika izany hoe noresahana manokana i Madagasikara tsy nasiana resaka hafa, tsy nasiana zavatra hanelingelenana ny fotoana fa momba an’i Madagasikara fotsiny nonoresahana tao.Zao ny zavatra lehibe azoko lazaina aminareo ry Vahoaka, mihainoa tsara ianareo,Voalohany indrindra dia izao : tsy maintsy haverina amin’ny laoniny ny Ordre constitutionnel aty Madagasikara na amin’ny fomba ahoana naamin’ny fomba ahoana ; izay no tapaka tao.

Ho alefako any aminareo mbahovakianareo any ilay izy. Araky ny paragraphe na andininy diamanambara amin’ny fomba ofisialy ny SADC fa ny mpikambana rehetra nany firenena rehetra ato amin’ny SADC izany hoe 14 dia samy handrotsakahanampy an’i Madagasikara amin’izay fomba rehetra azo atao na vola nafitaovana n’inon’inona hamerenana izany Ordre constitutionnel izany.

Hoy aho aminareo hoe natokana mihintsy ny sabotsy faha 20n’ny volanajona handinihana manokana ny raharahan’i Madagasikara. Zava – dehibeizany ary manana ny maha izy azy ny firenentsika.Ny faharoa tena lehibe anakiray izay tapaka tao ihany koa dia izao :manomboka izao dia olona avy aty amin’ny faritry ny SADC no mitarikany fifampiraharahana sy ny fifampizahana vahaolana fa tsy olona avyary alavitra be ary intsony, fa olona avy eto amin’ny firenena SADCizay mandray anjara amin’ny resaka atao raha misy ny resaka tokonyatao.

Izany koa zava – dehibe izanyNy fahatelo, manomboka izao dia tsy maintsy atao izay isian’nyfanafainganana ny famerenana amin’ny laoniny izany Ordre constitutionnel izany satria mijaly sy fadiranovana ny Vahoaka. Koa dia miantso ny Malagasy rehetra aho, miantso ny Vahoaka manontoloaho, miantso ny miaramila aho, ny polisy, ny zandary, isika notompon’ny firenena, isika no malagasy tompon – tanindrazana, mba samiamieritreritra, samia mampiasa ny feon’ny fieritreretana rey olona a.

Tsy tombontsoa ny mandatsak’ain’olona, na mamono ny namana na nyhavana, na mampihorohoro. Samia mampiasa ny feon’ny fieritreretana hoy aho aminareo. Fa mijaly ny vahoaka ankehitriny, miakatra ny vidim – piainana, ny vidin’ny lasantsy etsy andaniny, ka isika izany dia tsy maintsy miasa miaraka ary tsy maintsy manana faharetana, manana faharetana hoya hoaminareo satria tsy mora.

Koa mino sy manantena aho fa ny fankalazanaamin’izao ankatoky ny fetim – pirenena izao dia alahelo daholo ny Vahoaka malagasy rehetra manerana ny nosy satria zao ny zava – manjony firenena. Fa kosa ny andro anakiray izay tena hanafahana izanyfampahoriana, tena anafahana an’i Madagasikara ao anatin’izanykorontana izany no tena andrandrain’ny Vahoaka marobe. Koa dia matokiaahy ianareo, mahatoky anareo ihany koa aho fa hiasa hiaraka isika.

Koa dia tohizo, tohizana foana ny hetsika ataontsika ho ren – tany ho ren– danitra satria zava – dehibe no ahafantaran’ny olona fa iMadagasikara, ny Malagasy dia manana ny soa toavina. Ankehitriny azadia mbola mitana ny hevitra izay voalaza tamin’ny fivoriana tamin’ny30 martsa fa hoe tsy maintsy atao izay hanampiana an’i Madagasikara naamin’ny fomba ahoana na amin’ny fomba ahoana.

Fa mila sava lalana aloha ( ?) ny fomba fifampiresahana aloha mba ahafahana mijeryhaingana sy maharitra ny demokrasia sy ny fandriampahalemana. Tsymaintsy vahana aloha ny resaka fandriampahalemana. Tsy ekena intsonyny fisamborana, tsy ekena intsony ny herisetra izay misy amin’izaofotoana izao.Mbola betsaka ny tiako resahina ary izahay aty aza mba maika dia maikany te hody, hiverina aty Madagasikara, ahita ny Malagasy indray fatsy maintsy atao matotra tsara ny resaka, mazava tsara fa aharitra ny demokrasia eto Madagasikara izany.

Koa mbola mamerina hatrany ny fisaorana sy ny fankasitrahana aho ary mamerina aminareo fa tandremo tsara fa misy ireo mampiraviravytanana anareo ireo. Aza manaiky izay fampiraviraviana tanana fa tsymanaiky mihintsy raha tsy efa tafaverina any i Dada. Tsy mijanonamihintsy. Koa Minoa ahy ianareo, izaho koa mahatoky anareo izay ary aloha nyandroany, betsaka ny holazaiko aminareo amin’ny manaraka fa mbolamiasa izahay amin’izao fotoana izao. Koa dia mametraka ny amin’nymanaraka indray, samy tahian’Andriamanitra.

MARC RAVALOMANANA : Impatient de revenir au pays

(22 Juin 2009)

Marc Ravalomanana est intervenu en direct durant la manifestation des légalistes lundi. Un appel téléphonique très attendu par les partisans de la légalité après un silence depuis quelques jours et après la réunion de la SADC de samedi. Revenu sur cette réunion, le PrésidentRavalomanana a déclaré que la réunion a renouvelé la nécessité d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans le pays.

Lui d’annoncer que la nomination d’une personne venant d’un pays de la SADC pour lesdiscussions est une victoire pour les légalistes. Marc Ravalomanana reste ferme quand à sa position vis-à-vis de la HAT, ceux qui ont pris le pouvoir l’ont dérobé a – t – il souligné, et ils font encore actes de violence, des violences qui ne peuvent être et qui ne seront pas tolérées. Lui d’appeler la population malagasy tout entière, les militaires, gendarmes et policiers à prendre conscience de ce que le pays est en train de devenir. La population vit des périodes difficiles a – t – il poursuivi, face à la hausse du coût de la vie.

L’intervention de Ravalomanana semble avoir apaisé le moral de plusieurs légalistes qui ne savaient trop comment prendre la décisionde la SADC de samedi. Durant son appel, Marc Ravalomanana a demandé à la population de renforcer et de poursuivre la lutte légaliste. La lutte ne cessera qu’au retour de la légalité de « Dada » a manifestéle Président qui se déclare impatient de revenir au pays.
Légalistes : Certaines choses à taire
(22 Juin 2009)

La décision de la SADC samedi a amené des légalistes à poser desquestions sur le retour du Président. Des doutes qui ont été balayésau cours du rassemblement des légalistes lundi. Il n’y a pas qu’uneseule voie pour faire revenir le Président au pays ont avancé lesdirigeants du mouvement légaliste.

La communauté Internationale nous offre de l’aide mais le retour du Président à Madagascar est déjàpensé et préparé selon les dirigeants du mouvement. Une manière qui ne serait apparemment pas révélé au grand public. Selon Yves AiméAndrianarison (Mémé), il y a des choses qui doivent être tus. Lui d’assurer quand même aux partisans de la légalité que le Président reviendra. Les dirigeants du mouvement légaliste ont par ailleurs appelé les manifestants à la prudence quand aux infiltrations qui pourraient être commises au sein du mouvement.

Des éléments extérieurs tentent actuellement de ternir l’image du mouvement en incitant les légalistesà commettre des actes de violence et de vandalisme a déclaré le députéde Vatovavy Fitovinany. Selon le député, depuis quelques jours maintenant, la HAT cherche les moyens pour arrêter le mouvement légaliste, pour interdire le rassemblement légaliste. Lui de compters ur les manières pacifiques des partisans de la légalité.

Un appel repris par Mémé qui a déclaré qu’il y a deux façons de mener les choses, que le Président revienne et qu’il y ait un million de mort ou que le Président revienne sans aucun incident. Selon Mémé, les légalistes ont toujours mené leur mouvement pacifiquement et dans le calme et ils continueront dans cette voie.

lundi 22 juin 2009

OFFICIAL PRESS RELEASE PRESIDENCY OF THE REPUBLIC OF MADAGASCAR

OFFICIAL PRESS RELEASE PRESIDENCY OF THE REPUBLIC OF MADAGASCAR

Johannesburg, 21 June 2009

I welcome the Southern African Development Community's decision tointensify and expedite its efforts to restore constitutional order anddemocratic rule in Madagascar. The Malagasy people must remain foremost in our thoughts as they sufferterribly at the hands of an illegal coup regime.The situation in Madagascar worsens each day.

Therefore, Malagasy parties and the international community must moveforward with utmost urgency and determination to do what is right for theMalagasy people.As Madagascar's democratically elected president, I will do my part,working with the new SADC Special Envoy, former Mozambique PresidentJoaquim Chissano, and others to hasten the return of law, human rights,and democratic rule in the Madagascar.

Marc RAVALOMANANA

President of the Republic of Madagascar

Les militaires remettent ça

(20 Juin 2009)

Des bombes lacrymogènes et des tirs ont retenti à Antanimena samedi vers 11h30. Des militaires ont dispersé, sans sommation ni intimation aucune, un groupe de jeune étudiants qui a effectué une marche pour rejoindre le rassemblement des légalistes au Magro. Le groupe de jeune dire ne rien comprendre sur ce comportement des militaires mais s’est dit s’attendre à de tels « emportements » étant donné que quelques jours auparavant, des militaires ont déjà procéder à pareille opération du côté d’Ivandry au cours d’une marche effectuée par le groupe. Un enfant a été blessé dans les échauffourées ainsi qu’un étudiant qui a nécessité une opération immédiate d’après le témoignage de son père.

Une grande nouvelle avant le 26 Juin

(20 Juin 2009)

Le Magro Ankorondrano était noir de monde samedi. Les légalistes ont réussi leur pari de faire le plein, une grande partie des manifestants emportant avec eux le drapeau national. Les discours des dirigeants du mouvement étaient orientés surtout sur la réunion extraordinaire tenue par la SADC. Les légalistes attendent avec impatience la décision du sommet qui statuera entre autre sur la situation à Madagascar. Selon Yves Aimé Randrianarison, les légalistes se trouvent à la dernière ligne.

Les partisans de la légalité devraient s’attendre à une grande nouvelle avant le 26 juin. Plusieurs manifestants s’attendent à ce que ce soit la détermination du jour de retour du Président Ravalomanana, ces derniers jours les dirigeants ayant insisté sur le fait que le Président reviendra avant la fête de l’indépendance.

Un appel particulier a par ailleurs été lancé par les légalistes à l’Ambassadeur de l’Union Européenne. Selon Ambroise Andrianavonison, un des leaders de l’alliance démocratique, il est étonnant de savoir que la HAT a été invité par l’Union les 6 et 7 juillet prochain pour présenter leur feuille de route. Il a appelé l’ambassadeur de prendre en compte les exactions commises par la HAT, le coup d’Etat qui a été perpétré et dont l’ambassadeur a été témoin et des contenus de la Charte Africaine de la démocratie.

La charte relevant dans son article 23 que « Les Etats parties conviennent que l’utilisation, entre autres, des moyens ci-après pour accéder ou se maintenir au pouvoir constitue un changement anticonstitutionnel de gouvernement et est passible de sanctions appropriées de la part de l’Union:

1. Tout putsh ou coup d’Etat contre un gouvernement démocratiquement élu.

2. Toute intervention de mercenaires pour renverser un gouvernement démocratiquement élu.

3. Toute intervention de groupes dissidents armés ou de mouvements rebelles pour renverser un gouvernement démocratiquement élu…. » Le Président Ravalomanana sera de retour bientôt ont réitéré les légalistes, et il rétablira l’ordre dans le pays.

Violations des droits économiques

COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Groupe TIKO est composé de neuf unités industrielles essentiellement agro-alimentaire dont la plupart ont été créées avant 2001. Suite aux déprédations des actifs et aux allégations portées à son encontre, le dit Groupe a déjà entamé et va déposer des requêtes/plaintes auprès des tribunaux malgaches et internationaux pour :
• la réparation, dommages et intérêts sur les préjudices causés à la société, aux actionnaires et
investisseurs étrangers, notamment Suisses ;
• Poursuivre les responsables, auteurs et acteurs qui ont organisé et ordonnée les déprédations sur les biens de la société, et ceux qui ont exploité les installations et ont vendu les produits aux bénéfices des tiers.
Depuis le 26 Janvier 2009 jusqu’à maintenant, des biens, matériels et véhicules appartenant au Groupe TIKO, ont été pillés, détruits, vandalisés et volés. Ces actes génèrent des conséquences graves sur le plan socioéconomique du pays.
Perte de 13 500 emplois :
Le Groupe agro-alimentaire TIKO a créé ces dix dernières années plus de 2500 emplois directs et 11 000 emplois indirects. Ces employés qui ont leurs familles respectives à nourrir sont maintenant en chômage technique. La masse salariale annuelle se chiffre à 8 milliards d’Ariary. Ce qui génère un manque à gagner de 1,6 milliards d’Ariary à titre d’impôt sur les revenus à l’administration fiscale depuis la crise.
Pertes de 145 milliards d’Ariary d’investissement et d’exploitation :
Entre 1979 à 2008, le groupe a investi près de 210 milliards d’Ariary dans l’agro-alimentaire. Mais les dégâts causés par les actes de pillage, de vandalisme et d’incendie en date du 26 janvier 2009 sont évalués à 102 milliards. Les vols de ses marchandises en stocks tels que le riz, la farine, les produits laitiers…jusqu’au 10 juin portent une valeur de 24 milliards d’Ariary. Les produits saisis et réquisitionnés pour être transformés et revendus illégalement sur les marchés occasionnent une perte de 19 milliards d’Ariary.
Dommages collatéraux :
Le secteur agro-alimentaire du groupe réalisait un Chiffre d’Affaires de 420 milliards d’Ariary. Du 26 janvier
au 31 mai 2009, son manque à gagner s’élève à 140 milliards d’Ariary. Les sources de revenu détournées grèvent dangereusement la trésorerie du groupe, en privant ainsi les employés de salaires, en mettant en péril ses différents partenaires et fournisseurs locaux (3 500 petits fermiers, plus de 1 000 riziculteurs, des centaines de producteurs de fruits et légumes et des centaines de prestataires de services,…). En effet, ces derniers ne
peuvent plus être payés. Ses partenaires étrangers, notamment suisses, sont également victimes.
Privation de PPN pour la population :
La population est la première victime de ces actes de déprédation du groupe en leur privant des PPN en fonction des parts de marchés couvertes par la société (60% riz import, 71% farine, 70% huile de soja, 40% lait). La forte augmentation des prix des PPN ne peut laisser l’opinion internationale indifférente dont l’un des objectifs était de faciliter l’accès de la population aux PPN.

Situation fiscale:
Selon les revendications publiées dans la presse, le groupe TIKO serait redevable de plusieurs centaines de milliards d’Ariary . Mais la dette fiscale réelle et officielle (impôts et taxes douanières) s’élève à 25 milliards d’Ariary et a déjà fait l’objet d’un plan de paiement en octobre 2008. Dénoncer publiquement à travers les médias des montants relatifs aux impôts impayés avant le redressement fiscal constitue une violation du secret professionnel selon l’article 20.06.09 du Code Général des Impôts.

La Direction Générale du Groupe TIKO

jeudi 18 juin 2009

COMMUNIQUÉ DE PRESSE PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE DE MADAGASCAR

Prétoria, le 18 2009 juin

J'applaudis la décision de la SADC de convoquer un sommet extraordinaire samedi 20 juin dans le but de résoudre la crise à Madagascar.

J'attends avec impatience de rejoindre les Chefs d'Etat et de Gouvernementde la SADC à ce sommet important à Johannesburg. La SADC a toujours demandé le retour immédiat à l'ordre constitutionnel età un gouvernement démocratique à Madagascar.

Il est clair qu'une action urgente est nécessaire pour atteindre ces objectifs. Le Peuple Malgache est reconnaissant envers la SADC pour son soutien. Son Excellence Marc RAVALOMANANA Président de la République de Madagascar.

Le retour de Ravalomanana pour une stabilité

(17 Juin 2009)

La mouvance Ravalomanana a déclaré face à la presse mercredi qu’elle est ouverte pour trouver des solutions à la crise actuelle. Le plus important est l’intérêt de la nation. La mouvance a déclaré qu’elle a déjà fait beaucoup de concessions durant les dialogues conduites par le groupe international de contact. Elle a toujours fait acte de présence malgré le fait que les préalables qu’elle a posé n’était pas satisfait, préalables que sont le retour du Président Ravalomanana et la libération des prisonniers. La mouvance a expliqué la conduite de ces dialogues.

L’Amnistie et la mise en place d’une transition inclusive et consensuelle étaient au cœur des rencontres a déclaré le chef de la mouvance. La mouvance d’expliquer que le retour du Président Ravalomanana est le moyen qui permettrait de revenir à une situation stable et à la légalité dans le pays. Mais une des parties s’était opposée à ce retour. La mouvance de poursuivre qu’il est légitime que le Président Ravalomanana revient en tant que Président parce qu’il est celui qui est actuellement en exercice.

Quand à la date de son retour, il y a encore plusieurs jours avant le 26 juin ont avancé la délégation. Rappelons que les leaders du mouvement légaliste ont annoncé sur la place du Magro que le Président reviendra avant le 26 juin. Quand à la venue de pacificateurs, les partisans de Ravalomanana de déclarer que ce ne sont pas des mercenaires mais des militaires des communautés régionales dont Madagascar est membre.

mercredi 17 juin 2009

DERNIÈRES NOUVELLES - Monja Roindefo va démissionner (?)

Selon une source bien placée à l'intérieur de la HAT, Monja Roindefo et éventuellement d'autres agents de la HAT vont bientôt démissionner de leurs postes. La source, sous condition d'anonymat, a indiqué que la HAT est sur le point de s'effondrer. "C'est le début de la fin pour le HAT et Roindefo n'est que le début. Un autre tremblement de régime est probable", dixit cette source.

Dans la capitale Malgache, les gens se moquent actuellement de la HAT et donnent une nouvelle appellation de cette dernière comme : « Hazo Amoron-Tevana » (Dicton malgache désignant un arbre planté sur une falaise, c'est-à-dire que cet arbre tombera sûrement de cette falaise au moindre coup de vent ou a cause de son propre poids)

La communauté internationale a bien précisé à la HAT : abandonnez immédiatement ou vous serez enlevés du pouvoir, par la force si nécessaire. La condamnation de la HAT par l'UA et SADC a été forte cette dernière semaine et quelques membres de la HAT ont déjà exprimé (discrètement) leur crainte pour une éventuelle arrestation et poursuite, ou peut-être même pire.

L’agitation couve actuellement au sein de l'armée, les mutins et ceux qui ont soutenu Rajoelina sont soucieux de ne plus être payé, et ont la crainte d’une éventuelle cours martiale qui compliquera leur sort à jamais. Il existe actuellement un conflit féroce entre les membres du HAT, son membre du gouvernement, l’armé et d’autre agitateur en coulisse ; ce conflit a paralysé le régime de HAT. La source a admis que personne ne connaisse plus sa propre responsabilité. « CAPSAT ne prend plus des ordres de la HAT, la HAT ne prend plus des ordres de leurs partenaires financiers et les bailleurs de fonds sentent une pression intense de la communauté internationale. »

"Ceux qui ont soutenu la HAT et CAPSAT au moment de son ascension au pouvoir sont disparu." Ces derniers jours sont marqués par une manifestation de masse énorme dans la rue d’Antananarivo en faveur de la démocratie, la restitution de l’état de droit et le retour du Président Marc Ravalomanana, Il y a également eu des rumeurs que certains soldats du CAPSAT ont commencé à déserter, peut-être tentés par une certaine offre d'amnistie.

Andry Rajoelina a été encore dit une fois de plus que lui et son régime ne sont pas reconnus. «Beaucoup d'entre nous se sont rendu compte que, nous avons fait une erreur pour avoir supporter ce jeune homme inexpérimenté. Nous ne nous sommes pas attendus à la violence, à l'intimidation, aux arrestations et aux attaques sur les droits de l'homme. » dixit notre source.
« Nous voudrions revenir à notre vie sous l’ère de Ravalomanana, c’était pourtant mieux qu’aujourd’hui. Il pourra apporter la stabilité à Madagascar. » dixit notre source en chouchoutant.

Une arrestation rapide

(16 juin 2009)

Le directeur général de la société ALMA, une des sociétés appartenant au groupe TIKO, a été arrêté mardi matin et mis sous mandat de dépôtà la maison carcérale d’Antanimora. L’avocat de HeriniainaRazafimahefa a dénoncé des violations flagrantes de la loi quand àl’arrestation et aux motifs d’accusation de son client. Son client a été arrêté très tôt à son domicile, vers 4h30 mardi, une heure très avancée qui n’est pas conforme à la loi dénonce l’avocat qui pointe aussi le document qui relate l’arrestation.

C’est par un mandat d’amené qu’il a été emmené par les éléments de la brigade criminelle.La délivrance d’un mandat d’amené devrait faire suite à une procédurede convocation qui a échoué a souligné l’avocat de MonsieurRazafimahefa mais aucune convocation n’a été remise à son client.Monsieur Razafimahefa est accusé de complicité de détournement de denier public, d’abus de fonction et de conflit d’intérêt, des accusations que l’avocat réfute. Seuls fonctionnaires peuvent êtreaccusés d’abus de fonction ou de conflit d’intérêt a avancé le défendeur.

Le directeur de Alma a été emmené au prison d’Antanimora trois heures après son arrestation. Il est présumé innocent jusqu’à preuve du contraire a déclaré son avocat qui attend l’enquête de fondpour demander une liberté provisoire. Des questions se posent actuellement autours de cette affaire,plusieurs personnes relient l’arrestation à la situation politique actuelle, parce que Monsieur Razafimahefa travaille pour le compte d’une société du groupe TIKO appartenant au Président Ravalomanana. Rappelons qu’il y a deux semaines, la société ALMA a fait l’objet deperquisition très controversée.

Des militaires étaient descendus auniveau de la société avec un membre de la HAT pour faire une perquisition et ont apporté des marchandises. La ministre de la justice de la HAT déclarant qu’aucun mandat n’a été délivré pour faire cette perquisition et le chef d’Etat Major de l’armée de renier les militaires qui ont participé à l’action comme des militaires qui nefaisaient pas partis de l’Etat Major, alors que c’étaient des militaires de l’armée.

mardi 16 juin 2009

COMMUNIQUE DES ENVOYES SPECIAUX DE L’UNION AFRICAINE, DES NATIONS UNIES ET DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE POUR MADAGASCAR

1. Les médiateurs de la crise malgache annoncent la suspension jusqu’à nouvel ordre des négociations en terre malgache. A travers cette mesure, la médiation internationale souhaite mettre les acteurs politiques malgaches devant leurs responsabilités afin qu’ils réfléchissent aux risques que court Madagascar.

2. Depuis le mois de Mars 2009, les Envoyés spéciaux de l’Union Africaine, de l’Organisation des Nations Unies, de l’Organisation internationale de la francophonie, rejoints plus tard par l’envoyé spécial de la SADC, ont multiplié sous l’égide de l’Union Africaine, des efforts en vue de trouver des solutions à la crise qui a éclaté à Madagascar depuis le 16 Décembre 2008.

3. Des contacts bilatéraux et multilatéraux se sont succédés à Antananarivo et à l’extérieur de Madagascar avant et après la chute du Président Marc RAVALOMANANA. Ces contacts avaient pour but de faciliter la mise en place d’une transition consensuelle devant aboutir à l’organisation d’élections libres, crédibles, transparentes et équitables. A cet égard, quatre mouvances regroupant l’ensemble de la classe politique de Madagascar ont été déterminées (Rajoelina, Ravalomanana, Ratsiraka, Zafy) et conviées à la négociation.

4. La phase I des pourparlers, tenue à l’Ambassade du Sénégal à Antananarivo du 8 au 11 avril 2009 avait été ajournées à Pâques. La phase II s’est tenue à l’hôtel Carlton du 20 au 22 mai 2009. Elle a enregistré la participation de toutes les mouvances du début à la fin des travaux. Elle s’est conclue par des accords sur les principes de la transition, sur l’organisation d’élections dans les plus brefs délais ainsi que sur l’architecture des institutions de la transition (La Haute autorité de la transition, le Conseil national de la réconciliation, le Conseil économique et social, le Gouvernement dirigé par un Premier Ministre, le Congrès de la Transition, le Comité de réflexion sur la défense et la sécurité, la Haute Cour de la Transition, la Commission électorale nationale indépendante etc.).

5. Comme certaines délégations faisaient de l’amnistie une condition préalable pour poursuivre le dialogue, un effort tout particulier a été porté sur ce question. Reprenant les consultations du 25 mai au 14 juin 2009, les facilitateurs se sont heurtés à des fins de non recevoir multiples, à des retours en arrière surprenants, à des affirmations de préalables catégoriques, bref, à une absence de volonté politique réelle de continuer dans la voie de la négociation.

6. Face à cette situation, les facilitateurs qui ont déployé des efforts considérables et permanents pour l’aboutissement de ce processus si nécessaire à la stabilisation de la vie politique de Madagascar, ont décidé de suspendre temporairement leurs efforts de négociation et d’observer une pause dans le processus, en vue de permettre à la classe politique malgache de se ressaisir et à tout un chacun de faire les concessions nécessaires à la réussite de la négociation.

7. La médiation internationale sa mission dans un délai à définir sur des bases nouvelles, en ayant à l’esprit, le seul intérêt du peuple malgache. Les médiateurs mettront à profit ce délai pour arrêter et en accord avec leurs mandants, les voies les meilleures pour une solution positive et durable à la crise malgache.

8. La médiation internationale considère que toute tentative de solution unilatérale de sortie de crise par l’une ou l’autre des mouvances ne saurait recueillir le soutien ni l’appui de la communauté internationale.

Antananarivo, le 16 juin 2009

Les légalistes vont défiler

(16 Juin 2009)

La situation actuelle aura permis d’identifier ceux qui veulent faire enfoncer le pays a déclaré le député Zafilahy mardi durant le rassemblement des légalistes au Magro Ankorondrano. Les légalistes sont dans la phase final de leur mouvement a annoncé le député qui a appelé les manifestants à la prudence et à la confiance surtout face aux rumeurs qui circulent.

Le Président Ravalomanana reviendra avant le 26 juin ont souligné les leaders du mouvement mais le jour du retour n’est pas encore annoncé. En ce sens, les légalistes se préparent à la célébration des fêtes de l’indépendance. Un défilé sera organisé par les manifestants légalistes ont déclaré les leaders du mouvement, les répétitions débuteront mercredi par une grande marche des associations et les arrondissements pour rallier la place du Magro Ankorondrano.

Les leaders ont réitéré leur appel aux légalistes à ne pas lever le drapeau tant que le Président n’est pas de retour. Un appel qui est largement suivi dans la ville d’Antananarivo, peu de maison sont actuellement parées des couleurs rouge, blanche et verte du drapeau malagasy. C’est la preuve que la population ne soutient pas Rajoelina selon les légalistes. Ces derniers n’ont pas manqué mardi de discourir sur la France. Les malagasy sont maintenant indépendants, libre de la colonisation française a souligné le député Zafilahy, donc ils n’ont pas besoin de la France. La France ayant été largement désignée par le mouvement légaliste d’être derrière Rajoelina, dans le but de reconquérir le pays.

Comme la HAT déclare qu’elle ne veut pas que des étrangers interviennent dans les affaires malagasy (ceci en rapport avec les médiateurs du Groupe International de Contact et l’annonce de la venue de pacificateurs) devrait aussi demander aux militaires français actuellement à Ivato de quitter le territoire malagasy ont lancé les légalistes. S'ils ont peur pour leurs ressortissants, ils devront leur demander de quitter Madagascar et de ne revenir qu’à ce que cela se calme a déclaré Zafilahy, mais « nous ne voulons pas de vos forces armées chez nous ». Pour ce qui est des pacificateurs, Zafilahy d’expliquer qu’ils viennent pour aider les forces malagasy

lundi 15 juin 2009

La rencontre avec le GIC piétine

(15 Juin 2009)

La table ronde avec le groupe de contact international est de nouveau en suspens. Après la décision des représentants de la HAT de quitterla table de rencontre, le groupe de contact a décidé de rencontrer de nouveau un par un les parties à la rencontre pour recueillir leursconditions respectives.

Samedi, les représentants de Rajoelina n’étaient pas venu à leur rendez –vous tandis que les représentants de Ravalomanana qui étaient arrivés l’heure dite par le groupe de contact n’ont pas été reçus faute de temps. La rencontre pour ces derniers a été reportée pour dimanche. Celle – ci a duré près de quatre heures, au cours de laquelle, la mouvance Ravalomanana aréitéré leur condition pour le retour du Président.

Andry Rajoelina doit payer pour ses actes

(15 Juin 2009)

Aucune convention ni consensus n’a été signée avec les représentantsdu Président Ravalomanana a souligné le député Yves Aimé (dit Mémé)durant le rassemblement des légalistes lundi. Si il y a quelque partquelque chose de signer, qu’il soit publié dans les journaux a défiéle député Mémé, lui de déclarer qu’il aimerait bien voir si sasignature y est apposé.

Lundi, le député Mémé a insisté sur le faitqu’aucun accord ne sera signé tant que les conditions posées ne sontpas satisfaites, qui sont le retour du Président Ravalomanana et lalibération des prisonniers légalistes.Les trois jours de prière des légalistes sont bels et biens terminés.Lundi, les dirigeants du mouvement ont repris le ton dans leursdiscours. Rakotoamboa a ainsi annoncé que Andry Rajoelina devra payerpour les actes qu’il a commis, qu’il finira en prison.

Lui de déclarer que des tentatives ont été entreprises avec la HAT pour sortir de lacrise, dont la rencontre avec les représentants internationaux, mais Andry Rajoelina persiste encore dans son tort. Au cours d’un déplacement à Morondava, Rajoelina a insisté sur le fait que pour lui,il est hors de question d’un retour de Ravalomanana. Le Président reviendra, et bientôt ont souligné les dirigeants du mouvement légaliste. Une déclaration à l’endroit de la HAT mais aussi pourcouper court aux rumeurs sur le non retour du Président. Dans ce cadre, les légalistes se préparent à l’accueil du Président, dans la préparation de la célébration de l’indépendance de Madagascar.

De grandes manifestations seront organisées au niveau des chefs lieux de province ont annoncé les légalistes, les leaders du mouvement les appelant à ne pas lever de drapeau tant que le Président ne sera pas de retour.

vendredi 12 juin 2009

COMMUNIQUE OFFICIEL PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE DE MADAGASCAR

Cape Town, 12 Juin 2009

L'Afrique s'unissent - Les Dirigeants des SADC, l'Union africaine, le COMESA soutiennent vivement le Président Marc Ravalomanana. Depuis son départ forcé de Madagascar à la suite du coup d'état du mois de Mars, le Président Marc Ravalomanana travaillé dur pour faire du lobbying auprès de la communauté internationale pour obtenir leur assistance afin de rétablir l'ordre et de la démocratie à Madagascar.

Ses efforts sont maintenant récompensés, toutes les nations africaines se sont unies derrière lui pour sa determination à rétablir l'ordre. Récemment, la déclaration bien formulée du COMESA stipule que : « Salue et convient, tel que déclaré par l'Union africaine, de soutenir les efforts de la SADC visant à restaurer l'ordre constitutionnel à Madagascar en examinant toutes les options, y compris la possibilité d'une intervention militaire ». Tout juste après le sommet, le Président Ravalomanana s'est rendu ensuite à Cape Town pour une réunion afin de discuter sur la crise àMadagascar avec le Président sud-africain Jacob Zuma, Président de la SADC, et Sa Majesté le Roi Mswati III du Swaziland, Président de cet organe sur la politique, la défense et la sécurité.

Les deux dirigeants appuient fortement le retour du président Ravalomanana à Madagascar afin qu'il puisse participer aux efforts en cours pour parvenir à une solution pacifique à la résolution de la crise actuelle, une disposition qui a été déjà figurée dans les anciennes déclarations émises par la SADC et l'UA. Le président Ravalomanana a eu l'opportunité de discuter sur la situationrécente à Madagascar et de la nécessité d'une action urgente ainsi pour éviter plus de dommage et plus de nouvelle souffrance de peuple malgache.

Que le régime illégitime de la HAT prenant pouvoir par un coup d'état, tenant le pouvoir illégalement et contrairement à la constitution, et continuant à réprimander la communauté internationale, soit dûment notée que: aucun pays n'a reconnu son régime illégal, la COMESA a répercuté cet appel au début de cette semaine. Les dirigeants ont discuté sur les efforts et tous les moyens pour rétablir l'ordre constitutionnel à Madagascar, y compris celui de l'intervention militaire. Les unités africaines envoient un message fort aux agitateurs potentiels que le coup d'Etat et le changement de pouvoir non-démocratique ne seront pas tolérés dans la région. Une gestion efficace de cette crise par des leaders de la région pourrait bien devenir une étude de cas pour faireface aux futurs conflits.

En outre, L'harmonie des unités africaines est un développement positif pour une plus grande stabilité régionale, un premier pas pour promouvoir autant de développement durable et plusd'intégration. Le président Ravalomanana a saisi l'occasion pour informer le Président Zuma et le Roi Mswati III des manifestations contre le régime illégal à Madagascar. Les hommes et les femmes, les aînés et les étudiants, les fonctionnaires, les employés de banque, les employés du port, les ouvriers, et les paysans se sont manifesté ces derniers jours pour protester contre le régime illégitime de la HAT.

Dans son message pour ses partisans et pour tout le peuple malgache, le Président Ravalomanana a déclaré: «les semaines et les mois à venir seront bien marqué dans l'historique, nous allons rendre au peuple malgache ce qui a été perdus par la destruction due par ce coup d'Etat.»

COMMUNIQUE du Collège des enseignants du Département de PHILOSOPHIE de l’Université d’Antananarivo.

10 juin 2009

Nous, enseignants-chercheurs du Département de Philosophie de l’Université d’Antananarivo,
- reconnaissant le bien fondé de la devise de la Faculté des Lettres et
Sciences humaines : « ny hery tsy mahaleo ny fanahy »,
- conscients de la dégradation de la situation nationale depuis que la force a pris la place du droit
et l’arbitraire celle du légal, bouleversant ainsi la vie quotidienne du citoyen malgache et
compromettant l’avenir du pays,
- réalisant que dans l’analyse de la situation, la perte de repères et de références empêche de
déceler dans le cours des évènements, un sens qui ne soit pas entaché du point de vue partiel et
partial,
- constatant le fait que le citoyen a de plus en plus de difficultés à s’orienter d’après les règles et
principes de vie en commun, le hasina et le fihavanana,
dénoncent :
- l’indiscipline, les débordements et les exactions de tous genres liés aux manifestations de la
désobéissance civile depuis le 17 janvier 2009, début de cette crise qui plonge Madagascar dans
l’anarchie,
- la démarche manipulatrice et le dévoiement des valeurs démocratiques, républicaines et
religieuses ainsi que l’exploitation de la situation de pauvreté de la frange marginalisée de la
population urbaine à des fins politiques ou personnelles,
- les discours de haine et la banalisation de la violence, renforcés par l’absence de balises et de
remparts, contribuant ainsi au déchirement de la société malgache,
rappellent avec toute vigueur :
- l’existence de principes fondamentaux et universels de la démocratie auxquels les parties
prenantes de la crise devraient se référer et s’accorder à la lumière d’autres principes et idéaux
acceptés par la raison humaine,
- que ces principes transparaissent dans la Constitution de la République de Madagascar dont les
exigences essentielles ont été approuvées par la majorité des citoyens malgaches, à travers un
choix libre. Ces exigences et cette liberté doivent être défendues et renforcées,
- qu’en ce qui concerne l’exercice du pouvoir et de l’autorité publique, le respect de ces mêmes
principes, le respect du droit de la majorité et la défense du droit de la minorité ainsi que le
respect de la dignité de tous sous la forme de l’égalité des chances et de l’équité quant à l’accès à
la sphère de décision politique s’imposent,
- que par conséquent, le respect des valeurs universelles de justice, de vérité, de responsabilité et
de tolérance et le respect de l’espace de liberté qui garantissent le renforcement d’un pouvoir
démocratique véritable devraient être la ligne directrice de toutes les actions à entreprendre
pour sortir de la crise,
en appellent
à la conscience nationale, au civisme et à la solidarité de tous pour le redressement
socio-économique et le développement réel de Madagascar.
Le collège des enseignants
du Département de Philosophie

Retour sur la place de la démocratie

(11 Juin 2009)
http://www.dailymotion.com/user/heninkaja/video/x9k6g4_marche-legaliste-magroambohijatovo_news

Les légalistes ont jeudi réinvesti la place de la démocratie. Après ungrand rassemblement au Magro Ankorondrano, les partisans de lalégalité ont entrepris une marche pacifique pour rejoindre le jardind’Ambohijatovo. La file s’allongeait sur près de deux kilomètres. Aupassage des manifestants, les riverains ont commencé à réagir surl’objectif des légalistes et les rumeurs ont fusé. Certains ont parléd’un mouvement qui va accueillir le Premier Ministre Manandafy quiallait être libéré, d’autres ont annoncé que les légalistes allaientprendre la place du 13 mai…. Les pro – HAT ont quand à eux sifflé leslégalistes et les narguaient.

Mais aucun affrontement n’a eu lieu.Par ailleurs, la marche n’a pas été cassée par les forces de l’ordre.Pourtant, plusieurs camions de militaires, gendarmes et polices ont pris place sur plusieurs endroits sur le circuit des légalistes. Desmagasins et commerces encore traumatisés par les actes de vandalismeperpétrés par des manifestants au mois de janvier ont fermé la porteau passage des manifestants, mais aucun débordement.La marche s’est arrêtée un moment sur la place du 13 mai. Les élémentsdes forces de l’ordre s’étaient mis en place au niveau du jardin du 13mai. Après une tractation entre les dirigeants des légalistes et unresponsable des forces de l’ordre, la marche a poursuit sa routejusqu’à la place de la démocratie.

Là le rassemblement a surtout été marqué par un culte. C’est la première fois qu’une marche générale organisée par les légalistes n’a pas été dispersé ni réprimé par les forces de l’ordre.L’on se rappel en effet des mouvements légalistes qui ont été dispersés avec forces par des équipes armées des forces de l’ordrenotamment le 28 mars où plusieurs légalistes ont été blessés etquelques uns ont trouvé la mort.Plusieurs n’ont pas manqué de comparer le mouvement légaliste aumouvement TGV et ont signalé qu’aucun commerce n’a été dépouillé nidétruit encore moins incendié lors des mouvements légalistes alors queles manifestants du 13 mai ont toujours effectués des casses à leurpassage, surtout le 26 janvier.

Les légalistes vont poursuivre leur rassemblement sur la place de la démocratie jusqu’à la fin de la semaine d’après les explications du député Zafilahy. Des départs groupés seront organisés par lesarrondissements pour rallier Ambohijatovo.

mercredi 10 juin 2009

OFFICIAL PRESS RELEASE PRESIDENCY OF THE REPUBLIC OF MADAGASCAR

Pretoria, 10 June 2009

Both SADC and the AU have strongly condemned the coup d'état that forced me to leave Madagascar, and have called for a rapid return to constitutional order. Sadly, we are not witnessing a return to order inMadagascar. And it is my fellow countrymen who are suffering the mostunder this illegal regime that has repeatedly refused to heed the calls ofthe international community.

More needs to be done to restore law and democracy, and that includes examining all options, including militaryintervention. As President of the Republic, I have been the strongest advocate of dialogue and restraint during these turbulent times. I remain committed to finding a peaceful solution through dialogue so long as progress is beingmade and there are indications of positive results to come. However, I am very troubled by reports of human rights violations in Madagascar that continue to this day.

Numerous political prisoners remain jailed, violence is still being used as a weapon to terrorize the people of Madagascar, and there are reports of new abuses against Malagasy people that occur eachday. I will not stand by and continue to let an illegal regime brutalize the Malagasy people.First and foremost, I fully support the restoration of peace, law and security in Madagascar. I remain committed to ensuring that my fellow Malagasy country men feel safe and secure. This is not the situation in Madagascar under the illegitimate regime.

There is a problem when the President of the country continues to receive assassination threats on aregular basis, as I have continued to receive to this day. The security issue needs to be resolved before all else for all Malagasy people. Criminal acts, brutality and threats against innocent people will not be tolerated.Second, the return of democracy must follow quickly. Our country cannot afford to be a pariah that it now is in the international community owed to the illegal acts of a few. Too much is at stake for the Malagasy people.

Through inclusive and well-intentioned dialogue, I am confident all Malagasy can work through our problems.Lastly, I fully support the strong statements in reference to Madagascar made by the International Contact Group on 30 April in which they "called on all members of the international community to refrain from any actions that could complicate efforts to restore constitutional order in thatcountry". While all genuine international efforts to help resolve thiscoup d'état are welcome, we must not allow the dialogue to be hijacked or influenced by those parties who are pursuing ulterior motives.

This doesnot serve the interests of the Malagasy people and I will not tolerate selfish behaviour on the part of individuals or external parties at the expense of the Malagasy people.On the subject of my return, I have the support of the international community to be fully involved in the process of restoring order to ourcountry. This continues to be defied by the illegal regime. They havethreatened me with jail, fines, and even the death penalty - that has onlyserved to complicate any forthcoming solution. However, the day nears whenI will be able to return and be a positive factor in restoring peace and stability for my fellow country men. Peace and blessings to the Malagasy people.

His Excellency, Marc Ravalomanana President of the Republic of Madagascar

MADAGASCAR PRESIDENT MARC RAVALOMANANA GAINS FULL ENDORSEMENT OF SUPPORT FROM COMESA FOR RETURN TO HIS COUNTRY

Pretoria, 10 June 2009

Madagascar President Marc Ravalomanana welcomed the full endorsement of support he received from COMESA (Common Market for Eastern and SouthernAfrica) following a two-day summit. The official statement that was issuedby COMESA "welcomes and agrees, as declared by the African Union, to support SADC's efforts to restore constitutional order in Madagascar considering all options including the possibility of military intervention".

President Ravalomanana, whose government was overthrown in military-backed coup d'état in March, has garnered decisive support from SADC (SouthernAfrican Development Community) and the AU (African Union) since his forced departure from Madagascar. The recent COMESA endorsement adds furtherweight to his diplomatic campaign.

Since the coup d'état, the international community has universally condemned the unconstitutional power grab, and refused to recognize the illegitimate regime, a point echoed in the statement issued by COMESA. Still, President Ravalomanana believes that diplomatic channels requirefull examination prior to military intervention. "I believe that dialogue and diplomacy are avenues that need to be fully exhausted first and foremost. However, we must not lose sight of the rapid deterioration of the current situation in Madagascar today under the illegal regime. Many Malagasy people suffer."

The architects of the coup d'état have destroyed the once-bright prospects for Madagascar, as the country has been suspended from both the AU andSADC, and is not recognized internationally by any country. The security situation on the ground remains very unstable. Food prices havesky rocketed. The tourism industry has collapsed. Foreign investors have been scared off. The rapid deterioration that started when the illegal regime took power has reversed the track record of development during President Ravalomanana's term in office.

During President Ravalomanana's term, domestic rice production doubled infive years, primary education entry rates increased from 63% to 92%, andmore than 10 000 km of roads were constructed in 2008 alone, with many more accomplishments in healthcare and governance. Despite the globaleconomic crisis, Madagascar was able to achieve +7.1% GDP growth lastyear, after averaging close to +7% growth for each of the past four years."These gains are rapidly being lost, and put the Malagasy people at considerable risk", said President Ravalomanana.

"I would again like to thank SADC, the AU and COMESA for their strong statements of support for democracy, rule of law and the Malagasy people.The leadership and support that our partners in the region have shownshould serve as a strong message that this illegality will not betolerated." President Ravalomanana went on to say, "I welcome the growing support and resources being offered by the international community for a return to democracy and rule of law. There is no question that I will begoing back to my country soon.

And once there, I pledge to the Malagasy people, and to our partners in the international community, that I will work tirelessly to restore order, stability and prosperity to Madagascar for the benefit of the Malagasy people and our neighbors."

La France se prépare-t-elle à envahir Madagascar ?

Après avoir appuyé en coulisse le Coup d'Etat Malgache, la France ne se cache plus dans sa volonté de tout faire pour empêcher le retour du Président élu, Marc Ravalomanana. Stéphane Gompertz, directeur d’Afrique et de l’Océan Indien au ministère des affaires étrangères, déclarait en début mai devant la Commission des Affaires Etrangères de l'Assemblée Nationale Française « la France ne retient pas l’hypothèse d’un retour au pouvoir de Marc Ravalomanana. Seule la communauté des États d’Afrique australe – la SADC (Southern African Development Community) – l’envisage encore. Même la présence physique à Madagascar du président semble problématique. »1 Depuis, des militaires français ont été envoyés sur place alors que les patrouilleurs de la marine française ne sont pas loin.

Ainsi, la France voit d'un mauvais œil toute interventionnisme dans les affaires de Madagascar, sauf celle de sa propre armée !
Il y a quelques jours, le Président Marc Ravalomanana, en exil forcé en Afrique du Sud, avait ouvertement critiqué l'implication de la France dans le coup d'Etat. Force est de constater en effet que c'est la France qui pèse de tout son poids aujourd'hui pour empêcher son retour attendu dans le pays. Retour qu'il a annoncé être imminent, avec l'aide volontaire de pays voisins, membres de la SADC.

Peu après ces déclarations, un opérateur français à Madagascar a été sauvagement assassiné par des hommes cagoulés. On aurait voulu faire porter le chapeau aux partisans du Président, mais il semble plus logique de voir dans cette opération l'oeuvre des milices de Andry Rajoelina qui n'en sont pas à leur premier coup d'essai: assassinat de manifestants, cambriolages déguisés en réquisitions, enlèvement de parlementaires, vols et pillages par des hommes cagoulés, etc.

La discussion du groupe international de contact demandé par la communauté internationale continue pour l'émissaire de l'ONU, Tiebélé Dramé. Pourtant, parrallèlement, prises d'otage , arrestations et jugements factices se multiplient. La population se demande quelle valeur on peut donner à un dialogue sous la menace de tous les légalistes et la torture généralisée des personnes kidnappées . Les émissaires de l'ONU et de l'UA continuent comme si de rien n'était au grand dam de la population qui multiplie les manifestations dans les rues.

Pour la COMESA comme pour la SADC, l'intervention militaire reste une solution plausible.
Les Etats Unis appuient haut et fort qu'ils ne reconnaissent que le Président Marc Ravalomanana et le gouvernement de Manandafy Rakotonirina.
Aujourd'hui, il est difficile de soutenir la « voyoucratie » de « l'ange Rajoelina », pourtant promue à force d'ultra-médiatisation par les médias français au premier trimestre. La France cherche désormais un troisième homme, c'est peut-être l'explication de l'insistance actuelle pour faire participer aux actuelles tentatives de dialogues l'ancien dictateur, Didier Ratsiraka, au pouvoir de 1975 à 2001.

La France cherche à faire peur aux uns et aux autres, prétextant des risques de guerre civile si une solution pacifique (comprenez une élection manipulée) n'est pas rapidement trouvée. La solution réclamée depuis 3 mois par les manifestants n'est même pas envisagée une seconde! En effet, elle impliquerait un retour du Président élu et, certainement sa victoire facile à toute consultation populaire car, malheureusement pour ses détracteurs, il est justement... très populaire !
1 http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/cr-cafe/08-09/c0809054.pdf

mardi 9 juin 2009

Des médiateurs pas fiables

(09 Juin 2009)

La rencontre organisée sous la médiation du groupe international decontact s’est poursuivite tard dans la nuit mardi. Rien n’a filtré officiellement de ces discussions, mais d’après les indiscrétions, larencontre était surtout centrée sur l’Amnistie.

Dans la matinée, les légalistes se sont posés la question sur lafiabilité des médiateurs du groupe international de contact. Le Député Zafilahy s’interroge pourquoi ce sont des personnes qui viennent des pays de la CEDEAO qui ont été envoyées et non des personnes de l’afrique australe, qui viennent par exemple de la SADC. Et de poursuivre qu’il y a anguille sous roche, que la France a sa signature dans ce choix. Depuis le début de la crise, la qualité des médiateurs a beaucoup faitl’objet de critique et d’interrogation.

L’émissaire des Nations UniesTiebelé Drame, qui fait actuellement parti du GIC, a été largementcritiqué pour ses commentaires et positions. Celui – ci avait entre autre annoncé durant les mouvements TGV que Andry Rajoelina allait être placé sous la protection des Nations Unies. Une déclaration démentie par le siège des NU.

Il a par la suite annoncé au cours de la réunion d’Addis Abeba que la HAT était prête à avancer les élections avant la fin de cette année. Une déclaration contredite par la suite par la HAT elle – même. Ses relations avec les membres de la HAT ont été critiquées.

Par ailleurs, un journal malien fait part d’unerencontre entre Monsieur Tiébelé et des conseillers du Président Sarkozy le 04 juin dernier, la France (les français) étant largementdésignée par les légalistes comme étant derrière Rajoelina dans une tentative de « recolonisation » moderne.

Les rassemblements légalistes se consolident

(09 Juin 2009)

Les mobilisations des légalistes se renforcent de jour en jour et se propagent au niveau des communes périphériques de la capitale. Depuis la semaine dernière, les dirigeants du mouvement jonglent pour assister au moins à deux mouvements par jour.

Mardi, outre le rassemblement tenu au Magro, un autre a été organisé dans l’après –midi à Ilafy où les légalistes ont répondu nombreux. Les dirigeants du mouvement ont dans leur discours insisté sur la consolidation des condamnations de la HAT et le soutien de plusieurs pays au retour de la légalité. Récemment, les 19 pays qui se sont réunis au 13ème sommet du COMESA ont manifesté leur rejet du changement du gouvernement inconstitutionnel a souligné le député Zafilahy, et ce ne sont pas les seuls pays qui soutiennent de tel propos.

L’objectif des légalistes est inchangé ont souligné les dirigeants du mouvement. Cet objectif est le retour du Président pour rétablir la légalité. Les légalistes se disent prêts pour accueillir MarcRavalomanana et ce avant le 26 juin. Les partisans de la légalité doivent maintenant se préparer à fêter l’indépendance de Madagascar avec le Président a réaffirmé Rakotoamboa, un des dirigeants du mouvement, qui a appelé les fokontany à voir toutes les organisations possibles.

Un appel a été par ailleurs lancé à l’endroit des forces de l’ordre. Selon le député de Vavatenina, Zafilahy, des promesses ont été effectuées par la HAT pour appâter surtout les militaires à rejoindre et à soutenir leur mouvement mais ces promesses n’ont pas été tenues. Le député appelle les militaires à revenir à la légalité.

Brèves du Mardi 09 Juin 2009

Les employés des douanes ont fait un arrêt de travail mardi, seulles employés d’Ivato ont effectué un service minimum. Les douaniersréclament le rétablissement de leurs avantages.
Une majeure partie desdouaniers revendiquent par ailleurs le retour de leur directeur, remplacé par la HAT.

lundi 8 juin 2009

Madagascar: la Comesa évoque la "possibilité d'une intervention militaire"

AFP
il y a 1 heure

VICTORIA FALLS (Zimbabwe) (AFP) — Le plus grand marché commun de l'Afrique australe et de l'Est, la Comesa, a évoqué lundi au Zimbabwe la possibilité d'une "intervention militaire" pour rétablir la démocratie à Madagascar.

Dans un communiqué final publié à l'issue d'un sommet à Victoria Falls (nord-ouest), les 19 pays membres du Comesa ont déclaré qu'ils soutenaient les "efforts pour rétablir l'ordre constitutionnel à Madagascar en examinant toutes les options, y compris la possibilité d'une intervention militaire". A

La Comesa, qui ne dispose pas de moyens militaires pour gérer des crises, a ajouté qu'elle soutenait les efforts de médiation de l'Union africaine (UA) et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) pour trouver une solution à la crise malgache.

D'autre part, la Comesa "rejette de manière inconditionnelle et condamne dans les termes les plus forts le changement anticonstitutionnel de gouvernement à Madagascar".

Le président zambien Rupiah Banda a déclaré que l'intégration régionale était difficile si les pays membres continuent d'être confrontés à une instabilité politique. "En tant que Comesa nous n'avons pas à chercher d'excuses aux changements anticonstitutionnels de gouvernements", a-t-il déclaré.

Lâché par l'armée, Marc Ravalomanana avait remis le 17 mars ses pouvoirs à un directoire militaire qui les avait immédiatement transférés à Andry Rajoelina, alors chef de l'opposition et actuellement à la tête de la HAT.

Depuis, les partisans du président évincé réclament son retour au pouvoir.

dimanche 7 juin 2009

Marc RAVALOMANANA a été invité par le Président du COMESA

Le Président de la République de Madagascar Marc RAVALOMANANA a été invité par le Président du COMESA pour assister avec la Première Dame Lalao RAVALOMANANA au 13ème Sommet du Common Market of Eastern and Southern Africa (COMESA) à Victoria Falls, ZIMBABWE, les 07 et 08 juin 2009.

Le Djibouti, le Kenya, l’Ouganda, le Swaziland, le Soudan, la Zambie, les Seychelles et Madagascar ont été représentés par leurs Chefs d'État. Le Burundi et Malawi ont été représentés par leurs vice-Présidents. L’Éthiopie, la Libye, l’Érythrée, le Rwanda, Maurice, l’Égypte, la République Démocratique du Congo et la Tanzanie ont envoyé des Ministres. Étaient également présents, le Vice-président de la Commission de l'Union Africaine, le Secrétaire Exécutif de la SADC et le Président de la Banque Africaine de Développement.

Le thème du Sommet est "Consolidons l'intégration régionale à travers la valeur ajoutée, le commerce et la sécurité alimentaire". L' "Union Douanière" du COMESA est aussi lancée officiellement à l'occasion du Sommet. Le nouveau bureau du COMESA a été présenté au cours de la cérémonie d'ouverture du sommet le dimanche 07 juin, avec à la Présidence le Zimbabwe succédant au Kenya et à la Vice-présidence le Swaziland. Au cours de l'après-midi, les Chefs d'État et de Gouvernement ont écouté les rapports des Conseils des Ministres sur les Affaires Administratives et Financières, ainsi que sur la Paix et la Sécurité dans la région.

C'est à cette occasion que la parole a été donnée au Président Marc RAVALOMANANA pour présenter la situation sur la crise politique à Madagascar. Des commentaires, des échanges d'informations et des propositions de résolutions à adopter ont suivi la présentation du Président Marc Ravalomanana. Le cas de Madagascar a été traité pendant environ soixante-quinze minutes.

Les points forts lors de la séance de prise de parole ont été les suivants:
- condamnation ferme du changement anti-constitutionnel à Madagascar
- laisser la SADC conduire les actions devant rétablir l'ordre constitutionnel et soutenir cette organisation régionale
- ne plus se contenter de communiqués et de résolutions, mais prendre des mesures effectives - parler d'une même voix et agir dans la même voie quand une position est prise officiellement lors d'un sommet

LE COMMUNIQUÉ FINAL DU SOMMET SERA DIFFUSÉ LUNDI 08 JUIN 2009

Atolotra an'i NENY Lalao Ravalomanana

dim 7 juin 2009 02:32:25


Eny fa na dia mbola zaza dia mamela ahy hiteny
Hanolotra ny arahaba ho fetinao anio ry neny
Tsy amboaram-bonikazo na hoe mofomamy koa
Fa andalan-tononkalo omena vokatry ny fo

Ny teniko eto ampiandohana dia fisaorana ny Ray
Nitahy sy nikarakara niaro anao hatramin'izay
Ka hoy aho hoe mahereza, mivavaka ho anao izahay
Ny aina no aoka mba hateza hifampiriaria indray

Tsy navelanao ho irery ireto reny Malagasy
Nomenao teny mampahery ka tsy mba nangasiasy
Tena faly ireto havana nahare reo teny mamy
Natolotrao ampitiavana avy any antany lavitra any

Na dia anaty fahantrana dia miezaka mitsiky
Satria nomenao fanantenana ito tanindrazantsika
Hiposahan'ny maraina ho amin'ny tena fahafahana
Ho tojo ny andro nandrandraina reo mpiray tanindrazana

Tsy ho adino velively izao fitiavanao izao
Mahatsiaro sy mijery reo reny maro mitalaho
Miharitra ny fahoriana ataon'ireo herimpamoretana
Tena feno hakiviana namoy ny asa iandriaketana

Isaorana eto ihany koa ny fanohananao tsy tapaka
An'andriamatoa filoha amin'ny ady tena sarotra
Ho fikatsahambokatsoa ho an'i Madagasikara
Ka hiadana tokoa ny taranaka amampara

La HAT se dégrade de l’intérieur

(06 Juin 2009)

Les légalistes étaient réunis en grande assemblée samedi. La mobilisation a été lancée sur un ton de défi à la HAT. Andriamiseza n’a pas manqué de relever les discordances au sein de l’autorité detransition. La HAT ne mérite pas que les légalistes gaspillent la salive pour la critiquer a t – il lancé, c’est une autorité qui ne tient plus debout, ils se critiquent déjà entre eux. Une remarque qu’il a faite en rapport avec l’ «opération de constatation » effectuée au sein de la société ALMA de mardi. Cette opération militaire a été conduite par Alain Ramaroson, un membre de la HAT, au cours de laquelle opération, les militaires ont emporté des produits de la société ont rapporté des employés de ALMA.

Dès le lendemain, la ministre de la justice de la HAT a déclaré qu’aucun mandat de perquisition n’a été délivrée pour cette opération, le chef d’Etat Major quand à lui a mentionné que les militaires qui avaient effectué l’opération n’étaient pas de « ses militaires ». Même le Premier Ministre de la HAT a critiqué les membres de la HAT et a déclaré que les membres de la HAT sont en train d’usurper leur travail (le travail du gouvernement).

La HAT se déchire de l’intérieur selon leslégalistes et est en train de faire du mal à la population.Andriamiseza a réclamé le retour de Ravalomanana pour reprendre en main le pays et le remettre sur pied. Une déclaration accueillie avec ferveur par les milliers de légalistes rassemblés au Magro samedi.

C’est Madagascar tout entier, la population, les parlementaires qui réclament le retour de Ravalomanana a déclaré Andriamiseza. Le député Zafilahy soutient que 8 personnes sur 10 s’accordent sur le fait que seul le retour de Ravalomanana peut ramener à l’amélioration de lasituation et à la reprise de l’économie. Les légalistes ont manifestésamedi leur disposition à accueillir le Président, pour dire qu’ils n’attendent plus que lui.

Marc Ravalomanana: le seul Président officiel

(06 juin 2009)

Marc Ravalomanana est intervenu deux fois lors de la manifestation deslégalistes de Samedi. Il a annoncé qu’il participe à la réunion officielle du COMESA et participera à d’autres réunions la semaine à venir afin de trouver de l’aide pour soutenir Madagascar dans le retour de la légalité.

Il n’agit pas seul, des émissaires sont parfois envoyés pour discuter avec les responsables d’autres pays. Il a annoncé samedi qu’il a envoyé quelqu’un pour parler avec des responsables de Washington. Plusieurs pays soutiennent Madagascar pour rétablir la légalité a souligné le Président. Marc Ravalomanana a par ailleurs insisté sur le fait qu’aucune négociation ne devrait être initiée tant qu’il ne sera pas de retour au pays.

Il a appelé la population à renforcer les mobilisations et de promettre. Le Président n’a pas manqué de souhaiter un joyeux anniversaire à toutes les mères malagasy.

KABARIN'DRAMATOA LALAO RAVALOMANANAFANKALAZANA NY FETIN'NY RENY

07 JONA 2009

http://www.youtube.com/watch?v=82TNcIBjEEA

Misaotra an'Andriamanitra lehibe ny voalohan-teny amin'ity Alahady 07 Jonafankalazana ny Fetin'ny Reny ity.Miarahaba manokana ny Reny Malagasy aho.Ary faly miarahaba ny Vahoaka Malagasy rehetra manerana ny Nosy. Miarahabaihany koa ireo Malagasy mielipatrana eran'izao tontolo izao.Raisiko izao vanim-potoana fankalazana ny Fetin'ny Reny izao, hilazakoaminareo ny tena ato am-poko, ary hizarako hafatra mitondra fanantenana,na dia aty lavitra aty aza no misy ahy.Tonga eo amin'ny kihon-dalana iankinan'ny hoavin'ity Tanindrazanamalalantsika ity isika ankehitriny.

Tsy mbola afaka amin'ny krizy izaymampijaly sy mampangirifiry ny Vahoaka Malagasy isika.Vanim-potoana iray manokana eo amin'ny tantaran'ny Firenentsika izao. Nysafidy ataontsika tsirairay avy no mamaritra ny hoavintsika sy nyhoavin'ny taranaka mifandimby.Tohina ny foko, ary tena malahelo aho amin'ny maha vady, reny, rahavavy,zanaka, ary Renin'ny Vahoaka Malagasy ahy.

Tena feno ny foko, ka tsyhitako izay teny mahalaza ny fanaintainana sy ny fangirifirin'ny VahoakaMalagasy, vokatr'iny fanonganam-panjakana iny.Nitondra faisana avokoa ny rehetra - na lahy na vavy, na antitra natanora, na mpianatra na mpiasa, na manana na tsy manana.Feno ny foko mahare ny zava-manjo ny Vahoaka Malagasy mpiray Tanindrazanaamiko.

Tao ireo maty, vokatry ny hetraketraka sy ny herisetra tsyam-peheverana. Miara miory amin'ny fianakavian'izy ireo aho.Maro ireo renim-pianakaviana nitaraina tamiko fa miaina ao anatin'nytahotra sy ny horohoro, ary mandry an-driran'antsy lava izao. Marobe toyizany ihany koa ny reny nilaza tamiko fa manahy mafy momba nyhoavin-janany, izay zara raha mianatra, vokatry ny ahiahy sy nytebitebin-tsaina, ary ny tsy fahaloavana ny saram-pianarana. Mafy, tenamafy tokoa ny manjo azy ireo.

Reko ary tsapako ny fangirifirinareo sy ny fitarainanareo. Ren'izaotontolo izao koa izany. Nefa mahereza fa misy ny fanantenana. Misy ny fanantenana, satria tsy manaiky lembenana isika, fa sahy mijoromiaro ny ara-dalàna, na eo aza ny ramatahora ataon'ny herim-pamoretana.Voaporofo izany tamin'ny herimpo nasehon'ny mpianatra sy ny vehivavy.Nanao fihetsiketsehana am-pilaminana izy ireo, nanohitra ny tsy mahaara-dalàna ny fitondrana najoron'ireo mpanongam-panjakana, na dia teo azaireo miaramila mirongo basy nampiasa herisetra taminy.

Tao koa ireo mpitari-tolona mahery fo. Tsy natahotra ny fandrahonana, nyfisamborana, ary ny fanagadrana tsy ara-dalàna izy ireo, fa nanentana nytolona hatrany. Tao ireo mpiasam-panjakana nitokona, ho fanoherana nyfitondrana tsy ara-dalàna.Ireny fihetsika mitory herimpo, fahaiza-mitarika, ary soatoavina mendrikaireny no antoky ny fanantenana.

Ireny no afahana mampiroborobo ny demokrasia, ary manamafy ny firaisan-kina sy ny fampandrosoana rahampitso.Vahoaka hendry, tia filaminana ary tia fandrosoana ny Vahoaka Malagasy.Hoy ny fitenindrazantsika hoe: "Ny saonjo iray lohasaha, tsy ilaozan'izaymamarara".Ambony anefa ny Fihavanana sy ny tombontsoam-pirenena. Koa mahatoky aho fahahay hampitony ny hambompo ny tsirairay, ka hifanaja sy hanaja nyhasin'ny maha olona ny samy Malagasy. Izay no isan'ny lalana ivoahantsikaamin'izao fahoriana mafy izao.Vahoaka afaka ny Vahoaka Malagasy.

Manana ny nofinofiny sy ny hetahetany,ary ny safidiny izy. Mendrika ny hiaina am-pilaminana. Mendrika nyhandroso, toy ny any amin'ny firenen-kafa izy. Adidy sy andraikintsika nymikatsaka ny filaminana sy ny fandriam-pahalemana, ary ny rariny sy nyhitsiny.Entanin'ny fanantenana sy ny fitiavan-tanindrazana isika, indrindraamin'izao an-katoky ny fankalazana ny Fetin'ny ny Fahaleovantena izao.Sahia mijoro hiara-mientana, hiray hina hamerina ny ara-dalàna. Nyfahombiazantsika amin'izany no miantoka ny fanatanterahana ny fikasantsikahampandroso ny Firenena, hanatsarana ny farim-piainantsika sy nyfarim-piainan'ny taranaka mifamdimby.

Ary ambonin'ireo efa voalaza rehetra ireo, dia mivavaha, ka aza mitsahatrafa ilay Jesosy Kristy no Tompo sy Mpamonjy, ka ny vavaka no manovazavatra.Mahereza ry Vahoaka Malagasy fa momba sy tia antsika Andriamanitra!